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Atelier Banque Mondiale OSC BIS1

L’hôtel Bravia de Niamey a servi de cadre, mardi 16 juillet 2024, à un Forum d’engagement entre la représentation pays de la Banque mondiale et les Organisations de la société civile (OSC). L’initiative s’inscrit dans la nouvelle dynamique de l’institution financière internationale qui vise à garantir que la voix des OSC soit entendue et intégrée dans les programmes de développement qu’elle finance au Niger. Ainsi, le Forum d’engagement de la Banque mondiale avec les acteurs de la société civile a permis d’améliorer leur connaissance de sa mission et du portefeuille de projets au Niger, d’échanger avec les acteurs des OSC sur leur implication dans les différentes phases des projets, de leur faire connaître le mécanisme de redevabilité sociale et de clarifier leur rôle de surveillance prévu dans la mise en œuvre des projets et programmes, mais également de comprendre les priorités et les actions entreprises par les acteurs de la société civile dans leur rôle de veille citoyenne au Niger et aussi d’échanger sur les prochaines étapes pour la mise en place d’une plateforme de dialogue.

 

Zeyna commission0

 

Présente au Niger depuis des décennies avec plusieurs programmes et projets d’envergure, la Banque mondiale est engagée dans la lutte contre l'extrême pauvreté et la promotion d'une prospérité partagée dans un monde vivable. Plus particulièrement, elle soutient le Niger pour faire face aux multiples défis socio-économiques qui handicapent ses efforts vers un développement inclusif et durable, tel que consigné dans son engagement à atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD) à l’horizon 2030 ainsi que ceux de l’ambitieuse Stratégie de Développement Durable et de Croissance Inclusive Niger 2035 (SDDCI), élaborée avec le soutien de la Banque mondiale, et qui vise à dépasser l'immédiateté et l'urgence des situations pour contribuer à la construction de l'avenir autour d'un dessein collectif, une direction et une signification à une communauté de destin unie par des valeurs et des ambitions communes.

Au-delà des gouvernements, la Banque mondiale s’engage régulièrement avec d’autres parties prenantes, dont les organisations de la société civile (OSC), qui constituent une composante essentielle de la société. C’est dans ce cadre, et en prenant en compte le nouveau contexte du pays qui amplifie les défis, que la Banque mondiale a initié un Forum d’engagement avec les OSC au Niger, une initiative qui s'inscrit dans cette dynamique pour garantir que la voix des OSC soit entendue et intégrée dans les programmes de développement financés par la Banque mondiale.

Atelier Banque Mondiale OSC

Les OSC, des acteurs qui comptent pour la Banque mondiale

Le Forum d’engagement de la Banque mondiale, qui s’est tenu le mardi 16 juillet à l’hôtel Bravia de Niamey, avec la présence du Représentant résident de la Banque mondiale au Niger et de son staff ainsi que des cadres du ministère de l’Économie et des Finances, des représentants des partenaires et des responsables d’une cinquantaine d’OSC, s’inscrit dans cette dynamique et avait pour objectif de servir de plateforme d’engagement privilégiée avec les OSC. Il s’agissait plus particulièrement d’améliorer la connaissance des acteurs de la société civile sur la Banque mondiale et le portefeuille de projets qu'elle finance au Niger, d’échanger avec les acteurs des OSC sur leur implication dans les différentes phases des projets, de faire connaître aux OSC le mécanisme de redevabilité sociale, notamment la gestion des plaintes prévue dans les projets, de clarifier leur rôle de surveillance ainsi que de comprendre les priorités et les actions entreprises par les acteurs de la société civile dans leur rôle de veille citoyenne au Niger et d’échanger sur les prochaines étapes pour la mise en place d’une plateforme de dialogue.

Dans l’allocution qu’il a prononcée à cette occasion, le Représentant résident de la Banque mondiale au Niger, M. Han Fraeters, s’est félicité de cette initiative d’échanges avec les acteurs de la société civile qui va leur permettre de comprendre les missions de l’institution d’accompagnement en faveur du développement inclusif et durable des pays membres, les projets et programmes financés au Niger et surtout de recueillir leurs avis, impressions et recommandations sur les perspectives dans le cadre des nouveaux engagements de la Banque mondiale au Niger. « Nous allons expliquer la manière dont la Banque mondiale fonctionne lorsqu’elle est sollicitée par des gouvernements qui veulent entreprendre des projets mais qui n'ont pas de financement suffisant et qui se tournent alors vers une banque pour financer leur programme comme notre institution qui est une organisation internationale qui travaille avec des fonds publics. Il est donc de notre devoir et de notre objectif de rester en contact avec toutes les parties prenantes de la société, qu'il s'agisse du secteur privé, évidemment très important, ou des différents organismes de la société civile. Cela nous permet de comprendre ce qui se passe dans le pays, de dialoguer avec les autorités, mais aussi de vous aider à jouer votre rôle dans la mise en œuvre des projets de la Banque mondiale », a expliqué le Représentant de la Banque mondiale au Niger, à l’entame de la rencontre.

Atelier Banque Mondiale OSC BIS2

« Je suis vraiment ravi de la tenue de cette session d’échanges de la Banque mondiale au Niger avec les acteurs des organisations de la société civile. Cette initiative était en attente depuis assez longtemps et aujourd’hui nous avons eu l’opportunité de discuter du fonctionnement de la Banque mondiale, du déroulement des projets et surtout du rôle que la société civile peut jouer dans la mise en œuvre de ces projets pour réellement impacter les populations. Au-delà de la présentation des missions et projets de la Banque mondiale au Niger, c'est aussi l’occasion pour nous de recueillir les préoccupations des acteurs de la société civile et d’échanger sur la manière dont nous pourrons collaborer ensemble. Évidemment, nous ne pourrons pas résoudre tous les problèmes aujourd'hui et il y a des choses qui ne fonctionnent pas normalement au niveau de certains projets de la Banque mondiale et c’est pour cela que cette initiative est importante parce qu’elle permet de recueillir les inquiétudes et d'échanger sur tous les autres aspects qui sont sources de préoccupations pour voir comment y apporter ensemble des solutions même s’il est clair que nous ne pourrons pas régler immédiatement chaque problème spécifique. Ce que nous pouvons faire, c'est créer un cadre et acquérir les connaissances nécessaires pour attirer l'attention sur les aspects qui ne fonctionnent pas bien sur le terrain. Et cette session avec les organisations de la société civile est une belle opportunité pour discuter de manière générale des grandes préoccupations de la société civile que nous devons prendre en compte dans notre dialogue stratégique avec les autorités et la mise en œuvre de nos projets de développement. » M. Han Fraeters, Représentant résident de la Banque mondiale au Niger

De nouveaux enjeux pour s’adapter au nouveau contexte du Niger

Le Forum qui s’est étalé sur la journée a été l’occasion pour les experts de la Banque mondiale, les représentants du gouvernement ainsi que les acteurs de la société civile d’échanger sur les questions de développement à travers des sessions plénières ainsi que des ateliers thématiques qui ont permis de faciliter un dialogue constructif et inclusif. Lors des échanges, M. Hamadou Yaye, Directeur général de la Planification et de la Programmation du développement au Ministère de l’Économie et des Finances, a estimé nécessaire de rappeler le contexte qui a prévalu et qui prévaut actuellement au Niger depuis les événements du 26 juillet 2023. Il a souligné que suite à ces événements, le Niger a fait l'objet d'un certain nombre de situations déplorables dont certaines ne sont même pas légales, en référence aux sanctions économiques et financières des Chefs d’État de la CEDEAO et de l’UEMOA. « Malheureusement, même les partenaires techniques et financiers, dont la Banque mondiale, ont subi ces sanctions et ils ont suspendu leurs décaissements, ce qui a mis notre pays dans une situation très inconfortable parce qu’un pays, surtout nos pays, a toujours besoin de certains moyens pour ses politiques de développement », a-t-il déploré avant de préciser que les projets financés par les partenaires comme la Banque mondiale sont avant tout des projets nationaux. « C'est de l'argent que le Niger emprunte et en général, ce sont des prêts avec souvent des facilités qu'on nous accorde, des aides non remboursables, mais d'une manière générale ce sont des prêts que l’État du Niger va rembourser aussi ». C’est pour cela, a-t-il indiqué, que les organisations de la société civile ont un rôle important à jouer dans la mise en œuvre de ces projets puisqu'il s'agit des ressources publiques qui bénéficient certes d’un appui par les partenaires. « Il est important donc que vous compreniez que ce sont des ressources publiques qui sont utilisées dans le cadre de la mise en œuvre de ces projets et que vous avez le devoir qui vous incombe, en tant qu’acteurs de la société civile, d’agir pour préserver les ressources publiques, quelle qu’en soit l'origine des appuis, afin que cela ne puisse pas compromettre l’efficacité et l’efficience des interventions en faveur des populations et des intérêts du pays, dans le cadre de la mise en œuvre des projets financés par des partenaires comme la Banque mondiale », a estimé M. Yaye.

« Nous saluons à sa juste valeur les interventions de la Banque mondiale puisque peut-être que certains ne le savent pas, mais ils vont sûrement nous le dire, c'est le premier partenaire financier du Niger. Au total, ils ont 28 projets qu'ils financent dans notre pays et de ces 28, il y a 14 qui sont régionaux et 14 qui sont nationaux. C'est vraiment un partenaire très stratégique pour le Niger. Mais notre objectif au niveau de l'administration, c'est même de nous passer de l'aide, faire en sorte qu'à terme, puisque c'est ça le nouvel état d'esprit, que nous nous passions de ce genre d’aide. Il est vrai que c’est extrêmement difficile dans le monde qu'un État, quel que soit d'ailleurs le degré de sa richesse, puisse s’en passer et donc aura nécessairement besoin d'un autre État ou d'autres institutions, mais il faut faire en sorte que les appuis des autres, que ce soit des institutions internationales ou le partenariat bilatéral ou multilatéral, s’inscrivent dans une dynamique de minimiser l'appui des autres. Il faut le reconnaître, les actions de développement de votre pays sont pour une large partie dépendantes du financement des autres partenaires et cela a souvent des conséquences sur les décisions de politiques et d'orientations que nos dirigeants sont amenés à prendre puisque le partenaire qui vous donne les ressources fixe également ses conditionnalités qui sont souvent même en contre-faux avec nos principes et nos orientations » M. Hamadou Yaye, Directeur général de la Planification et de la Programmation du développement au Ministère de l’Économie et des Finances.

Le Groupe de la Banque mondiale, premier partenaire financier du Niger

Dans le cadre de l’atelier et après les différentes interventions du représentant de la Banque mondiale et du gouvernement, M. Ibrahim Garba, chargé de programme pays à la Banque mondiale, a fait une brillante présentation aux participants de la Banque mondiale, « une des plus importantes sources mondiales de financement et de connaissances pour les pays en développement », qui regroupe 189 pays avec des employés issus de plus de 170 pays et des bureaux implantés sur plus de 130 sites à travers le monde. Il a ensuite expliqué que la Banque mondiale peut se définir comme un partenariat mondial unique, composé de cinq (05) institutions distinctes mais complémentaires (BM/BIRD, IDA, IFC, MIGA, CIRDI).

Au Niger, a expliqué ensuite l’expert, le portefeuille actif de la Banque mondiale est composé, à la date du 1er juillet 2024, de 27 projets pour un engagement total de 4,24 milliards de dollars US, dont 15 projets nationaux pour une enveloppe de 2,88 milliards de dollars US. En croissance continue depuis 2015, mais aussi en consolidation au cours des trois années, les interventions de la Banque mondiale ont besoin de continuer à fournir des efforts pour diminuer le nombre total de projets, en droite ligne avec les orientations des autorités du pays, notamment dans l’Agriculture et l’Élevage, l’Eau et l’Environnement, l’Énergie, le Numérique, les Infrastructures et Transports, le Développement humain ainsi que l’appui au Secteur privé, aux efforts de stabilisation et de résilience des populations. « Au-delà du financement, la Banque mondiale prépare aussi des études analytiques et fournit de l’assistance technique », a aussi indiqué M. Garba, chargé du programme pays Niger à la Banque mondiale.

Le Forum a surtout été l’occasion pour les acteurs des Organisations de la société civile de mieux comprendre les missions et le fonctionnement de la Banque mondiale ainsi que ses objectifs et son portefeuille au Niger. Ils se sont félicités de cette initiative participative, qui constitue une première, de la Banque mondiale de s’ouvrir à la société civile et se sont engagés à s’impliquer davantage, à travers les mécanismes prévus, à la mise en œuvre des projets financés et mis en œuvre dans le cadre de l’accompagnement du pays à lutter contre l’extrême pauvreté et à accélérer son développement inclusif et durable. 

Atelier Banque Mondiale OSCAtelier Banque Mondiale OSC BIS

Moustapha Siddo (actuniger.com)



Commentaires

2
Dioula
1 mois ya
Tiani et ses potes de l'AES n'avaient ils pas tourné le dos à l'ONU et à ses démembrements ? Ou je raconte des bêtises ?
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0
Dioula ?
1 mois ya
Vous racontez des bêtises.
Vous avez une autre question ?
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0
Dioula
1 mois ya
@Vous racontez des bêtises

C'est quand même bizarre que des gens qui passent beaucoup de temps à critiquer l'Occident acceptent son aide ! Mais bon... Non, pas d'autre question. Merci pour l'éclaircissement.
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HAMZA MAI GARKUA
1 mois ya
Depuis 60 ans que ces organismes nous "aident", nous "prêtent" de l'argent, "financent" "des programes et projets de développement" et que nous en sommes toujours au même point, avec toujours aucun "développement" en vue, comment se fait-il que certains n'ont toujours pas compris que notre salut ne viendra jamais de la Banque mondiale, du FMI ou des " bailleurs de fonds"? Quand on a essayé quelque chose pendant 60 ans et que le résultat est toujours négatif, n'est-il pas temps de s'arrêter pour réfléchir un peu au lieu de continuer à pousser comme Sisyphe notre rocher au sommet de la montagne avant qu'il ne dégringole à nouveau? Faut-il continuar à espérer que cette fois-ci les mêmes causes produiront un effet différent ? N'avons-nous pas suffisamment la preuve, après 60 ans de non-développement que ces gens-là, au contraire de ce qu'ils disent, ne viennent pas pour nous aider mais pour nous maintenir dans la dépendance?
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HAMZA MAI GARKUA
1 mois ya
J'étais ce matin à l'immeuble El Nasr. Figurez-vous que l'immeuble El Nasr a été construit en 1967. C'est-à-dire il y a 57 ans. Pourtant, il n'y a toujours pas aujourd'hui à Niamey, après 57 ans, plus de 2 ou 3 immeubles plus hauts qu'El Nasr. Ce n'est pas pour dire que les grands immeubles ou les éléphants blanco sont une preuve de développement. Les Ivoiriens par exemple montrent avec fierté leurs immeubles du quartier Plateu ou de Cocody, mais la Côte d'Ivoire demeure toujours un pays très pauvre et très endetté d'après toutes les statistiques internationales. Ce ne sont donc pas les immeubles qui font le développement mais on les retrouve en grand nombre dans tous les pays dits développés. Donc, si je parle d'El Nasr , c'est juste pour montrer l'incroyable stagnation et l'incroyable état d'arriération dans lesquels se trouve notre pays qui pourtant a "bénéficié" pendant plus de 60 ans de toutes sorteo d'aides et de "financements" extérieurs.
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0
HAMZA MAI GARKUA
1 mois ya
Malgré cela, alors même que les gens voient que tout ça n'a ríen donné, ils se refusent à envisager tout changement. Ce qué ferait n'importe quel être doué de capacités de reflexión. Ça n'a ríen donné. Les preuves sont là depuis plus de 60 ans, mais on en redemande. Tout ça parce qu'on a peur du changement. On croit que le ciel va nous tomber sur la tête si nous osons changer et il y a toutes sortes de faux experts qui prennent leur plume pour nous démontrer pourquoi il ne faut ríen changer dès qu'on envíame quelque chose alors même que ce qu'on essaye depuis 60 ans n'a pas marché. Or, quel malheur de plus que celui dans lequel nous sommes déjà pourrait nous arriver? Nous sommes déjà au fond du trou. Nous ne pouvons pas tomber plus bas ils continuent à dire: il ne faut pas changer. Il ne faut surtout pas changer. Donc, même enchaînés et jetés au fonds d'une fosse sombre, ils continuent â dire: "Estimons-nous heureux.
Ça pourrait être pire".
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1
Madame
1 mois ya
@Hamza Mai Garkua

Tu mets où la responsabilité de nos dirigeants ( nos propres frères de sang) qui sont plus riches que les dirigeants occidentaux ?
On est toujours là à accuser l'extérieur de nos malheurs au lieu que le fléau est avant tout interne.
Nous sommes les premiers responsables de nos échecs.
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Stessi
1 mois ya
!!! Filles chaudes vous attendent sur - - www.Top25.fun
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