Mine : le géant français du nucléaire Orano perd son permis d’exploitation de la mine géante d’Imouraren, dans le nord du Niger
Les autorités nigériennes de transition ont mis à exécution leur décision de retirer le permis d’exploitation du gisement géant d’uranium d’Imouraren, dans le nord du pays, à la multinationale française ORANO (ex AREVA). Cette décision fait suite aux mises en demeure adressées ces derniers mois par le ministère des mines au géant français du nucléaire, exigeant la relance du gigantesque projet qui était en stand-by depuis des années. À l’expiration de l’ultimatum et malgré la tentative d’Orano de reprendre les activités sur le site, le gouvernement nigérien, motivé par sa volonté d’affirmer sa « souveraineté sur ses ressources minières », a confirmé le retrait du permis d’exploitation à l’ex-AREVA. La firme française dit « prendre acte » de cette décision, tout en se réservant le droit de la « contester devant les instances judiciaires compétentes, nationales ou internationales ». Après la fermeture de la COMINAK en 2021, l’entreprise française dispose encore d’une mine d’uranium dans le nord du pays, la SOMAIR, mais cette décision des autorités nigériennes sera certainement scrutée sous l’angle des relations tendues entre Niamey et Paris depuis les événements du 26 juillet 2023. Bien que le groupe, détenu à 90 % par l’État français, minimise l’impact de la perte de cette mine pour ses approvisionnements, le projet Imouraren représente un énorme gisement de 200 000 tonnes de réserves du métal jaune. Le Niger est en effet l’un des plus importants producteurs mondiaux et fournit près d’un quart de l’approvisionnement en uranium naturel des centrales nucléaires européennes.
Commentaires
L’Asie peut continuer à extraire et vendre leur ressources comme elle l’entend. L’uranium comme le pétrole étant des ressources limitées, les générations futures du Niger peuvent choisir leur prix une fois la réserve globale épuisée. Supply and demand baby :D.
Le décapage de restauration souveraine doit être soigneusement fait!
Le décapage de restauration souveraine doit être soigneusement fait!
Transformée et changée en
ORANO !!! ORAN0!!!
Quand cette entité de la junte française traîne des pieds pour exécuter ses obligations.. et que TOTO A DIT partage ..
Orano est sommé, intimé par L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN)
de réparer son barrage de la Hague
L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a annoncé le 19 juin avoir mis en demeure Orano Recyclage de remettre rapidement en état le barrage des Moulinets sur le site de la Hague, pièce maitresse de l’alimentation en eau de secours des installations de recyclage du combustible usé.
Il n’y a pas que les centrales nucléaires d’EDF qui vieillissent mal et rencontrent des problèmes de corrosion de leurs canalisations. Les installations d’Orano à la Hague (Manche), où sont recyclés les combustibles usés, font elles aussi l’objet d’un grand carénage, sous le contrôle de l’Autorité de sureté nucléaire (ASN).
A suivre
L’industriel, qui y a investi 450 millions d’euros en 2023, envisageait déjà d’au moins doubler ses investissements d’ici à 2030 pour pérenniser le site jusqu’en 2040, notamment en continuant d’étendre les zones d’entreposage des déchets ultimes devant aller à Cigéo. Mais l’entretien des plus vielles installations laisserait à désirer.
Le 20 juin, l’ASN a annoncé avoir mis en demeure Orano Recyclage de se conformer aux dispositions réglementaires visant à restaurer l’état des installations du barrage des Moulinets, lequel assure l’approvisionnement en eau du site de La Hague.
Implanté en bordure de mer, cet ouvrage a été mis en eau en 1965. Il permet l’approvisionnement en eau de l’établissement, en lien avec les bassins de récupération des eaux situés sur le site.
L’ouvrage doit également assurer la disponibilité d’un volume d’eau brute minimal de 250 000 m3
pour les situations accidentelles extrêmes, prises en compte dans le cadre du retour d’expérience de l’accident de Fukushima.
UNE FUITE DÉTECTÉE MAIS NON RÉPARÉE
Le volume de retenue est d’environ 416 000 m3.
L’eau en est évacuée par trois prises situées à différentes hauteurs, suivies de canalisations transitant dans une galerie sous-barrage. Deux canalisations permettent la remontée d’eau vers le site et la troisième permet la vidange de fond. Lors de contrôles obligatoires, Orano a constaté une perte d’épaisseur significative de ces canalisations qui, si elles se rompaient, conduiraient «à l’apparition de chemins préférentiels d’eau dans le corps de l’ouvrage ou à la vidange partielle ou intégrale de la retenue», écrit l’ASN.
En clair, des installations seraient inondées, et l’ouvrage n’assurerait plus son rôle de sûreté.
Or, en février 2024, venant inspecter les travaux de restauration prévus par Orano, les inspecteurs ont identifié qu’il existait déjà une fuite, connue de l'industriel. Et donc que les mesures prévues par l’exploitant devaient être revues et les travaux accélérés. Orano a programmé de nouvelles investigations et proposé un nouveau plan d’action. Pour éviter des retards, l’ASN a décidé «d’encadrer les délais de remise en état de l’installation par une mise en demeure».
Au regard de cette mise en demeure, TOTO A DIT se demande cette mise en demeure, cette attitude d'Areva, ne donne pas une impressionnante du déjà vu en négligences ?
Combien d'environnement radioactivé, combien de nappes phréatique ont été contaminés souillées , combien de victimes ont été malades , passer de vie à trépas , par Areva , plutôt Orano , ARLIT au Niger et qu'Orano laisse des immondices d'uranium à AGADES,
Quoi ?
Ici c'est Niger on s'en fout de tout ça qui se passe au Hague en France.
Notre problème n'esp pas la bas.
Notre problème c'eest la frontiere toujours fernée, l'argent du petrole qui ne rentre pas et les conteneurs qui viennent par le Burkina c'est plus cher.
Orano ou les chinois eux aussi s'en foutent du Niger, on doit commencer par arranger nos problèmes qu'on se fabrique nous mêmes.