Conférence sur les impacts du néocolonialisme : les participants mettent en évidence la nécessité d’un véritable sursaut patriotique et de l’affirmation effective de la souveraineté des États de l’AES
À l’initiative de l’ONG « Ensemble Main dans la Main Niger-Russie » (EMMNR) et du mouvement Front Patriotique pour la Souveraineté (FPS), Niamey a accueilli, le vendredi 31 mai 2024, une grande conférence internationale sur « les impacts sociopolitiques, économiques et culturels du néocolonialisme sur les pays de l'AES » avec comme pays invités le Burkina Faso et la Russie. Au cours des échanges vifs et fructueux qui ont suivi les différentes présentations des exposés par d’éminents panélistes, les participants ont mis en évidence le contexte favorable actuel qui souffle dans les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) pour mettre fin une bonne fois pour toutes au néocolonialisme que les pays occidentaux et impérialistes veulent encore faire perdurer à travers différents stratagèmes et relais locaux, et qui handicapent le développement des pays de la région, particulièrement ceux stratégiques du Sahel qui regorgent d’importantes ressources. Ils ont également insisté sur la nécessité d’un véritable sursaut patriotique citoyen pour mettre définitivement fin aux survivances de ce système de domination occidentale et affirmer pleinement et effectivement la souveraineté des États de l’AES.
C’est sur une note positive et d’espoir qu’a pris fin la conférence internationale organisée par l’ONG Ensemble Main dans la Main Niger-Russie et le mouvement Front Patriotique pour la Souveraineté, portant sur « les impacts sociopolitiques, économiques et culturels du néocolonialisme sur les pays de l'AES ». La grande salle de réunion du Grand Hôtel de Niamey a refusé du monde pour cette première édition qui a tenu toutes ses promesses, tant les exposés présentés par les différents panélistes sur plusieurs sous-thématiques ont été instructifs et édifiants, et les débats ainsi que les échanges qui ont suivi ont été enrichissants et instructifs.
Une conférence sur les enjeux, défis et perspectives de l’heure pour les pays de l’AES
La conférence, qui a été une véritable journée de réflexion et d’échanges sur les perspectives des pays de l’AES, a été rehaussée par la présence de plusieurs personnalités, notamment le Consul du Burkina au Niger, ainsi que des responsables d’ONGs, d’associations de la société civile, des activistes, chercheurs, étudiants, élèves ainsi que d’anciens responsables politiques et d’institutions nationales. Dans le cadre de la lutte pour une totale souveraineté et dans un souci d’instaurer un nouveau type de partenariat gagnant-gagnant, la République du Niger, la République du Mali et la République du Burkina Faso ont, en effet, décidé de la création d’une organisation commune appelée l’Alliance des États du Sahel (AES). La naissance de cette organisation a été paraphée à travers la signature, le 23 septembre 2023 à Bamako, par les trois chefs d’État des pays membres d’un document officiel dénommé « La Charte du Liptako Gourma ». Dans un tel contexte de conquête d’une souveraineté à travers la multiplication des partenariats dans un esprit gagnant-gagnant, il est donc apparu judicieux d’édifier les populations de l’AES sur cette nouvelle perspective pour une meilleure compréhension de ce nouveau type de partenariat.
C’est en ce sens que la conférence a pour objectifs principaux d’attirer l'attention et de sensibiliser les populations sur les impacts sociopolitiques, économiques et culturels du néocolonialisme sur la vie des populations de l'AES, de réunir les scientifiques, la société civile, et les personnalités politiques pour trouver des mécanismes de lutte dans le cadre de l'obtention d'une souveraineté totale. Il est également question d’élaborer et de trouver des solutions pour mutualiser les efforts des pays frères de l'AES face au néocolonialisme et, sur la base des résultats de la conférence, d'élaborer un rapport général contenant des résolutions qui permettront l'affirmation effective de cette souveraineté des États du Sahel face aux méfaits du néocolonialisme, avec en toile de fond, le rôle qui incombe à tout un chacun ainsi que la responsabilité des forces vives, notamment les intellectuels, ONGs et associations de la société civile.
De son côté, le représentant du Front Patriotique pour la Souveraineté (FPS), Maikoul Zodi, a expliqué et clarifié la position du mouvement qui, contrairement à certains préjugés en vogue au sein de l’opinion locale, « n'est ni pro-russe, ni pro-français, ni pro-occidental, mais pro-Niger, pro-Burkina Faso, pro-Mali, et pro-AES ». En ce sens, il a indiqué que l’objectif du FPS est de servir les intérêts des États de l'AES et de combattre l'impérialisme occidental. M. Zodi a aussi critiqué l'idée que les populations locales cherchent à remplacer une puissance coloniale par une autre, affirmant que leur but est de rester maîtres de leur propre destin et de développer leurs pays de manière indépendante. « Les États de l'AES sont capables de se développer eux-mêmes grâce à leurs ressources et il faudrait qu’ils refusent toute ingérence étrangère dans leurs affaires », a-t-il estimé, tout en saluant l'engagement de ces États à désormais décider de leur propre avenir, et a insisté sur « l'importance de l'unité et de la coopération au sein de l'Alliance des États du Sahel pour surmonter les conséquences du néocolonialisme ».
Le néocolonialisme, un obstacle au développement des pays de l’AES
Au total, six (06) communications ont été présentées par des panélistes venus de différents horizons lors de cette Conférence internationale de Niamey, dont le Burkina Faso et la Fédération de Russie ont été les pays invités. Dans l’introduction générale des débats, Dr. Amadou Roufaï ALI, historien, spécialiste en histoire des institutions et des relations internationales, et enseignant-chercheur à l'École Normale Supérieure (ENS) de l'Université Abdou Moumouni de Niamey, a commencé par souligner le contexte actuel du Sahel central, caractérisé par de nouvelles dynamiques sociales et politiques, où les populations aspirent au changement en raison de la mal gouvernance, du terrorisme et de la présence militaire étrangère. « Ces facteurs ont des répercussions multiples sur la vie quotidienne des populations, engendrant pauvreté, analphabétisme, désespoir et angoisse », a-t-il fait remarquer, soulignant par la même occasion que « ce contexte de crise a conduit à un sursaut populaire, reflétant une volonté de changement et un patriotisme fervent ». Dans cette dynamique, a expliqué l’universitaire, les populations du Burkina Faso, du Mali et du Niger, guidées par une volonté inébranlable de coopération, ont décidé de mutualiser leurs ressources et leurs efforts pour faire face aux défis communs, aboutissant à la création de l’Alliance des États du Sahel (AES) en septembre 2023. Dr. ALI a mis en évidence les profondes affinités entre ces pays, notamment géographiques, démographiques et historiques. Il a rappelé que ces États partagent des frontières, des populations similaires et un héritage commun provenant des grands empires coloniaux tels que l'empire Songhaï, l'empire du Mali et le royaume Mossi pour ne citer que ceux-là. Il a ensuite expliqué que les problèmes actuels des pays de l'AES, qu'ils soient politiques, économiques ou socioculturels, trouvent leurs racines dans leur passé colonial. « Bien que ces pays soient politiquement indépendants depuis 1960, leurs relations avec l'Occident, en particulier la France, restent dominées par une forme de néocolonialisme, un concept introduit pour la première fois par un philosophe français en 1956 et qui désigne la perpétuation de la domination politique et de l'exploitation économique par les anciennes puissances coloniales ». Dr. ALI a souligné que le néocolonialisme ne se limite pas aux relations avec les anciennes puissances coloniales, mais inclut également les rapports avec d'autres puissances comme les États-Unis, la Russie, la Chine et le Japon, ainsi que les organismes multilatéraux et les institutions financières internationales. En conclusion, Dr. ALI a affirmé que « la colonisation n'a jamais réellement quitté les pays de l'AES, mais s'est transformée en de nouvelles formes de domination, créant ainsi un ensemble de défis complexes auxquels ces nations doivent faire face ».
L’universitaire Dr. Karimou Mahamane a, lui, présenté une analyse détaillée des conséquences du néocolonialisme, en se concentrant sur le Niger. Il a défini le néocolonialisme comme « une forme de colonialisme où l'ancienne métropole maintient un contrôle oppressant sur la vie politique et les relations internationales de ses anciennes colonies ». Cette domination, a expliqué l’enseignant-chercheur et ancien Ambassadeur du Niger à Moscou, s'exprime par un contrôle rigoureux des choix politiques et idéologiques des anciennes colonies, ainsi que par des restrictions sur leurs possibilités de coopération internationale. Sur le plan économique et social, le néocolonialisme maintient les anciennes colonies dans un état de dépendance économique, empêchant leur développement autonome. « Les politiques économiques et financières des anciennes colonies sont souvent dictées par l'ancienne métropole, limitant ainsi leur souveraineté », a-t-il poursuivi tout comme en matière de sécurité où « le néocolonialisme mis en œuvre par l’ancienne métropole cherche à affaiblir les capacités militaires des anciennes colonies en fournissant un armement désuet et une formation inappropriée tout en se servant également des particularismes ethniques pour créer des tensions internes et favoriser l'instabilité ». Dr. Mahamane a souligné que le néocolonialisme soutient souvent des dirigeants favorables à ses intérêts et peut orchestrer des changements de régime pour éliminer les leaders opposés à son influence et, pour ce faire, alimente les tensions inter et intra-communautaires pour semer la discorde et maintenir son emprise. Il a insisté sur « la nécessité de combattre le néocolonialisme pour restaurer la dignité et la souveraineté des États africains », avant d’appeler à un réarmement intellectuel et moral des peuples africains pour se libérer de la dépendance et de l'influence néocoloniale. En conclusion, Dr. Karimou Mahamane a plaidé pour « une prise de conscience et une action collective des nations africaines afin de s'affranchir du néocolonialisme et de bâtir des sociétés souveraines, respectées et autonomes ».
Pour sa part, Dr. Ollo PEPIN du Burkina Faso, a axé sa présentation sur le sous-thème : « La souveraineté et la lutte contre le néocolonialisme : enjeux, défis et perspectives », en prenant le cas du Burkina Faso. Après avoir défini la souveraineté, un concept complexe, englobant autonomie et indépendance, il a abordé la question du néocolonialisme, un système de domination post-indépendance des anciennes puissances coloniales pour maintenir la dépendance économique et la domination politique des pays du Sud. Approchant le sujet d'un point de vue socio-historique, il a retracé l'histoire des États africains avant et après la colonisation, soulignant que la colonisation a déstabilisé les structures politiques et sociales. Il a également noté l'influence de la Russie et des USA dans l'accélération de la décolonisation. Concernant les enjeux et défis pour la France, le Dr. PEPIN a souligné la perte d'influence géopolitique et économique ainsi que l'affaiblissement de la France en tant que puissance mondiale. Pour les pays de l'AES, les enjeux incluent « la nécessité de retrouver une véritable souveraineté et autonomie, de diversifier les partenariats et de renforcer la coopération avec des pays comme la Russie ». Il a aussi insisté sur l'importance de développer « une économie autonome et endogène et de remettre en cause la démocratie libérale occidentale imposée ». Enfin, Dr. PEPIN a proposé plusieurs perspectives pour les pays de l'AES. Il a recommandé de renforcer la solidarité internationaliste, d'intensifier la lutte contre les groupes armés, de forger de nouvelles alliances stratégiques avec des blocs comme les BRICS, de poursuivre la rupture avec l'ordre néocolonial et de « construire des économies nationales intégrées et prospères ».
La lutte pour l’affirmation de la souveraineté, un enjeu stratégique de développement
Dans le même ordre d’idées, M. Ibrahim BANA, activiste, juriste et communicateur, a présenté une réflexion approfondie sur la lutte pour la souveraineté des États africains, particulièrement ceux de l'Alliance des États du Sahel (AES). Il a souligné que cette lutte n'est pas nouvelle, mais profondément enracinée dans l'histoire de l'AES. Critiquant, par exemple, l'enseignement du droit constitutionnel occidental, il a plaidé pour des systèmes politiques et institutionnels adaptés aux réalités africaines. Après avoir exposé les grandes périodes de lutte pour la souveraineté qui ont commencé dès le lendemain des indépendances des années 1960, il a indiqué que la dernière est celle actuellement portée par les États de l'Alliance des États du Sahel (AES), formée en 2023 pour renforcer la souveraineté des États membres contre le néocolonialisme et l'impérialisme. Dans son exposé, M. BANA a surtout insisté sur le fait que « la souveraineté n'est pas un acquis permanent, mais une quête continue ». Il a mis en garde contre les menaces extérieures et endogènes à la souveraineté, soulignant la nécessité d'incarner la volonté de souveraineté au-delà des slogans. Il a conclu en mettant en exergue l'importance de promouvoir la bonne gouvernance comme pilier essentiel de la lutte contre le néocolonialisme, affirmant que « le respect des règles de bonne gouvernance est crucial pour le succès de cette lutte ».
Une autre présentation faite lors de la Conférence est celle de l’actrice engagée de la société civile, Abdou Mariatou Amadou, qui a porté sur « L'impact socio-culturel du néocolonialisme sur les populations de l'AES ». Elle a expliqué que le néocolonialisme affecte la souveraineté des pays de l'AES de plusieurs manières, soulignant que « la dépendance économique est une forme majeure de cette influence, où les anciennes puissances coloniales contrôlent les ressources naturelles, les investissements étrangers et les échanges commerciaux ». Selon la panéliste, « cette dépendance limite la capacité des pays de l'AES à prendre des décisions indépendantes et à défendre leurs intérêts nationaux ». Elle a également évoqué l'influence politique et diplomatique exercée par les anciennes puissances coloniales, utilisant des organisations internationales, des alliances militaires et des accords bilatéraux pour influencer les décisions souveraines des pays de l'AES en matière de sécurité, de relations internationales et de négociations commerciales. « En termes de sécurité, le néocolonialisme se manifeste par des interventions militaires directes ou indirectes dans les affaires intérieures des pays de l'AES, compromettant leur souveraineté et limitant leur capacité à gérer leurs propres problèmes de sécurité et à prendre des décisions indépendantes concernant leur défense nationale », a-t-elle poursuivi avant d’aborder le plan culturel où l'influence des anciennes puissances coloniales affecte également la souveraineté des pays de l'AES. « La promotion de la langue, de la religion et des valeurs culturelles des anciennes puissances entraîne une perte d'identité nationale et une dépendance culturelle », a mis en évidence Mme Abdou Mariatou Amadou, selon qui, pour contrer ces effets du néocolonialisme, il existe plusieurs stratégies. Dans ce cadre, elle a recommandé que les pays de l'AES renforcent leur coopération sous-régionale en matière de sécurité, de développement économique et de diplomatie, afin de mieux résister aux influences extérieures et de défendre leurs intérêts communs. Elle a également souligné l'importance de diversifier l'économie pour réduire la dépendance économique, ce qui inclut le développement des secteurs comme l'agriculture, le tourisme et les technologies de l'information, ainsi que l'encouragement des investissements nationaux et régionaux pour stimuler la croissance économique. Aussi, le renforcement des institutions nationales est une autre stratégie essentielle, selon Abdou Mariatou Amadou, qui a insisté sur « la nécessité d'investir dans des institutions solides, transparentes et responsables, y compris un système judiciaire renforcé, la lutte contre la corruption et la promotion de la bonne gouvernance, pour renforcer la capacité des pays à prendre des décisions indépendantes ». Par ailleurs, a-t-elle estimé, « la promotion de la culture et de l'éducation est également cruciale. Valoriser la culture nationale et promouvoir l'éducation renforce l'identité nationale et permet aux citoyens de comprendre les enjeux et de participer activement à la vie politique et sociale ». Enfin, Abdou Mariatou Amadou a souligné l'importance d'une diplomatie active pour parvenir aux objectifs visés. « Les pays de l'AES devraient s'engager activement dans la diplomatie internationale, former des alliances avec d'autres pays partageant des intérêts similaires et participer à des négociations multilatérales pour défendre leurs positions », a souligné Mme Mariatou Amadou, qui n’a pas manqué de mettre en lumière la coopération régionale, la diversification économique, le renforcement des institutions, la promotion de la culture et une diplomatie active comme des moyens essentiels pour contrer les effets du néocolonialisme et protéger la souveraineté des pays de l'AES.
Pour sa part, l'intervention de M. Zirbine Abassa Seyni, médecin-écrivain, poète et coordinateur de l'ONG Actions For Humanity, a porté sur la souveraineté et les défis liés au néocolonialisme lors de la conférence. Dr. Seyni a plus particulièrement abordé les défis à la souveraineté, tels que l'ingérence des États supranationaux, l'utilisation de l'argument des droits humains, la création de peurs et de besoins médiatiques, et l'instabilité sociale et politique. Il a proposé diverses perspectives pour renforcer la souveraineté, en soulignant la nécessité d'une présence administrative et militaire sur tout le territoire national, la création d'emplois pour fidéliser la jeunesse, et la promotion de la dignité par le travail, le nationalisme et le civisme. Enfin, il a insisté sur l'importance d'un changement de mentalité, encourageant à rester mobilisé pour défendre la souveraineté, à cultiver la responsabilité, le respect et la solidarité, et à promouvoir le sens de la devise nationale du Niger : « Fraternité-Travail-Progrès ».
Des perspectives d’avenir pour les pays de l’AES
Après les présentations des panélistes, la Conférence a été l’occasion de la projection d’un film documentaire et éducatif pour permettre à l’assistance d’appréhender davantage les différentes facettes de la souveraineté à travers deux (02) modèles de lutte pour sa conquête. Il s’agit du modèle de la Côte d'Ivoire dans les années 1945, plutôt pacifique, et de celui de l'Algérie, qui a mené une guerre contre l’ancienne puissance coloniale, la France, jusqu’à l’obtention de son indépendance, acquise de haute lutte armée en 1962. Ensuite, la parole fut donnée à l’assistance. À travers des échanges vifs et des débats enrichissants, les intervenants ont apporté leur contribution aux pistes et analyses des panélistes, ce qui a contribué à enrichir les résultats de la Conférence.
Il en est ressorti, au sortir de la Conférence internationale de Niamey, qu’il y a une réelle et vive prise de conscience collective sur la nécessité pour les pays de l’AES de s’engager véritablement à affirmer leur pleine souveraineté afin de tracer leur propre chemin vers le développement et ainsi assurer le bonheur de leurs populations. Des voies existent pour ce faire, ce qui passe par des actions collectives et patriotiques pour mettre fin au néocolonialisme et à ses survivances politiques, économiques et socioculturelles, dont les effets néfastes sur le développement des pays de l’AES ne sont plus à démontrer.
« Je tiens à saluer cette initiative enrichissante, car nous avons appris beaucoup de choses au cours de cette Conférence, qui a été vraiment une sorte d’éveil de conscience pour la jeunesse que nous sommes. Nous avons compris les tenants et les aboutissants ainsi que les impacts du néocolonialisme sur le développement de notre pays. Il nous revient désormais de savoir quelle bataille nous allons livrer pour pouvoir sortir nos pays du joug de l'impérialisme. Et pour cela, il faut savoir d'où nous venons et savoir où nous voulons aller. Cette conférence nous a permis d'avoir une grande ouverture d'esprit, de nous armer davantage de courage pour continuer la lutte pour la souveraineté », a déclaré Aboubacar Zakary Safiatou, membre du FSP et participante à la conférence.
Comme l’ont mis en évidence plusieurs orateurs et intervenants, les pays de l’AES disposent du potentiel tant humain qu’en matière de ressources naturelles pour libérer les énergies et impulser leur propre dynamique de développement, qui tient compte des réalités locales et surtout des nobles aspirations de leurs populations. C’est du reste avec cette note d’espoir que se sont clôturés les travaux de la Conférence, qui a été une véritable réussite tant au niveau de l’organisation, de la qualité des interventions, de la richesse des contributions que de la mobilisation, avec une présence massive qui a témoigné, si besoin est, de la pertinence de l’initiative de l’ONG « Ensemble Main dans la Main Niger-Russie » (EMMNR) et du mouvement Front Patriotique pour la Souveraineté (FSP).
A.K. Moumouni (actuniger.com)
TOTO A DIT dit comprendre que tout Negre surtout francocon est un ABRUTI EN PUISSANCE par le fait d'avoir été instruit par l'école de yovo qui lui a appris à se détester, developer le syndrome de complexe , par le Yovo comme son JAH sur terre, haïr sa culture , sa langue , son passé , singer le mode de vie de yovo .....
Heureusement pour TOTO A DIT , Il s'est révélé un Analphabète Autoditate qui n'a pas mis le pied dans l'école de blancs .....
TOTO A DIT valide en partie avec toi , car ceux la qui sont partis à l'école de blancs jusqu'à avoir leur parchemin de Doctorat ou PhD , avec leur je suis un Spécialiste à la conne se distinguent à l'épreuve de la réalité des Vrais perroquets répétiteurs avec untel inconnu en Afrique a dit à la conne et usage de gros gros mots creux pour paraître intellectuels