Barrage de Kandadji : les travaux de la réalisation de la ligne électrique avancent à grands pas
Le Président du Conseil d’Administration de l’Agence du Barrage de Kandadji (ABK), accompagné d’une importante délégation composée de cadres et techniciens de l’Agence, a effectué mardi 13 mars 2024 une visite sur le chantier de la ligne électrique 132 kV Double Terne Kandadji-Niamey. L’objectif de cette mission de supervision est d’évaluer l’état d’avancement de cette importante composante du Programme du Barrage de Kandadji qui s’inscrit dans le cadre des projets financés par la Banque Islamique de Développement (BID) dont une mission de supervision séjourne d’ailleurs à Niamey du 11 au 15 mars 2024. Sur le chantier visité par la délégation et les journalistes, le constat est que les travaux, qui ne se sont jamais arrêtés, avancent normalement avec un taux d’avancement de 35% et selon les responsables des entreprises en charge des travaux ainsi que les techniciens, ils vont se poursuivre conformément aux délais contractuels pour une livraison au plus tard en décembre 2025 comme prévu.
Conduite par le Professeur Issoufou KATAMBE, Président du Conseil d’administration de l’Agence du Barrage de Kandadji, la délégation est composée du Secrétaire général de l’Agence, Dr Amadou ALI YERO, du Directeur du Département Sauvegarde Environnementale et Sociale de l’ABK, M. Idrissa DIAOUGA, de l’Expert Énergétique et Chef du Service Énergie de l’ABK, Dr Assarid ISSAKA ABDOULKARIM, ainsi que plusieurs techniciens travaillant exclusivement sur le projet de la ligne. En compagnie des journalistes de la presse publique et privée, la délégation a effectué une visite complète du chantier de la Ligne, de Karma à Tillaberi.
Selon les explications de M. Amadou Ali Yéro, Secrétaire Général de l'agence ABK, cette visite terrain du projet de la Ligne haute tension Double terne Kandadji Niamey intervient dans le cadre de la mission de supervision de la Banque Islamique de Développement (BID) qui séjourne à Niamey, du 11 au 15 mars 2024, pour l'évaluation des projets qu'elle finance dans le cadre du Programme Kandadji. Il a aussi annoncé qu’une mission de la Banque mondiale, autre partenaires financiers du Programme Kandadji, est attendue dans les prochains jours pour la supervision du Programme et devrait permettre de jauger de manière concrète, l'état d'évolution du programme Kandadji qui sera présenté aux partenaires en vue de la reprise des activités du financement du Programme Kandadji qui ont connu un arrêt pour diverses raisons mais qui sont en train de redémarrer actuellement.
Des travaux qui avancent normalement
Au cours de la visite, le Président du Conseil d’Administration de l’Agence a saisi l’occasion pour assurer que « les travaux du Barrage de Kandadji n’ont jamais été arrêtés » avant de rassurer les journalistes et l’opinion publique quant à la continuité des activités du Programme Kandadji. C’est du reste le constat qui a été fait lors de la visite du chantier de la Ligne Électrique 132 kV Double Terne Kandadji-Niamey, une des composantes prioritaires du Programme Kandadji, dont le financement est assuré par la Banque Islamique de Développement (BID).
Tout au long du parcours où les travaux se poursuivent activement, les techniciens ont présenté et expliqué en détail le processus et les étapes de pose des pylônes, dans le respect des normes techniques, environnementales et sociales. D’après les explications, l’ordre de service pour le démarrage des travaux date du 23 septembre 2022. Depuis lors les activités se poursuivent normalement malgré la situation sociopolitique des derniers mois. À ce jour, sur les 560 pylônes prévus dans le cadre de la ligne, 146 ont déjà été installés. « Les travaux de la ligne représentent le lot 3 de la composante A qui est la composante énergie du barrage de Kandadji. Les travaux comprennent donc la construction de la ligne 132 KV double terne de Kandadji jusqu'à Niamey et la réalisation du poste d'arrivée associé », explique Dr Assarid Issaka Abdoul Karim, expert énergétique à l’ABK. Concernant l'avancement des travaux, il indique que toutes les études concernant la ligne sont terminées et près de 70 % du matériel a déjà été testé et acheminé alors que d'autres sont déjà en chemin. « En moyenne, nous pouvons confirmer que la plus grande partie des travaux a déjà été faite et nous pouvons dire que le taux global d’exécution du projet de la ligne est de 34,7% à cette date, ce qui fait que nous pensons que nous serons dans les délais », a ajouté l’expert qui fait office également de Chef de service énergie à l’Agence du Barrage.
Deux entreprises prestataires, en collaboration avec les techniciens de l’ABK, sont chargées de mettre en œuvre le projet de la ligne électrique : l’entreprise indienne KALPATARU Project International Limited Chargée de l’exécution des travaux, et le Groupement FEEDBACK INFRA-GTH chargé du contrôle de la ligne. Et sur tout le long du parcours, techniciens et ouvriers s’activent d’arrache-pied à la réalisation des travaux. Selon M. Salifou Mamane Ibrahim, Ingénieur en génie civil, la ligne électrique est composée de 2 parties : la ligne Haute tension (HT) et le poste d'arrivée qui sera installé à Bangoula, à la sortie nord de Niamey. Pour ce dernier, le démarrage des travaux est prévu pour très bientôt, juste après ceux de la ligne. Sur le chantier de la pose des pylônes, la mission de l’expert en génie civile consiste à s’assurer de la bonne exécution des travaux notamment les fondations pour une bonne assise du pylône. « Chaque pylône à 4 pieds et nous commençons d’d’abord par les fouilles en excavation où certaines peuvent être à 3 m et d'autres à 3 m et demi et même à 2 m selon les résultats de l’étude du sol. Après les excavations, on réceptionne les fouilles avec des parois bien dressées, ensuite vient le coulage du béton de propreté, puis la pose des armatures et corners de base. Après cette étape, nous avons le coffrage de semelles, le coulage du béton et par la suite vient le décoffrage puis l’enrobage des semelles avec les sachets pour après procéder à la cure du béton qui doit avoir au moins 14 jours d'arrosage. Après les 14 jours d'arrosage, on procède à l'étape de remblai et de compactage. Les travaux de la fondation s'arrêtent à ce niveau et la prochaine étape consiste à la pose du pylône. Donc de façon générale pour la pose d'un pylône il faut en moyenne 16 jours. Le pylône s'installe en une journée et demie », a expliqué avec force et détail l’expert en génie civile. Un travail technique et de fourmi qui est réalisé dans les normes et avec le suivi nécessaire et à ce jour, quelques 232 remblais et compactage de fouille en excavation ont été réalisés et prêts à recevoir la pose de pylônes. Selon ses explications, le délai d'exécution est de 30 mois et présentement, douze mois ont été consommés soit une année et les travaux se poursuivent normalement pour s’assurer de respecter les délais contractuels.
Un bilan satisfaisant de l’état d’avancement des travaux
Tirant le bilan des travaux à la fin de la visite, le Président du Conseil d’Administration de l’ABK s’est dit très satisfait du niveau d’avancement des travaux et a félicité le maître d’ouvrage pour son travail titanesque sur le terrain. Il a également salué les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) pour le dispositif sécuritaire efficace mis en place sur les chantiers du Programme Kandadji. Il a saisi l’occasion pour mettre certains aspects importants des travaux et du Programme dont la présence sur le chantier des employés qui sont pour la plus part des nigériens qui travaillent à coté de quelques techniciens indiens. « C’est un aspect important car ce ne sont pas toutes les entreprises ou partenaires qui font dans le transfert et le partage de technologie et de savoir-faire », a-t-il souligné.
Le Professeur Katambé a aussi abordé l’aspect sécuritaire pour rassurer de manière formelle que le site de Kandadji et ses alentours sont un espace parfaitement sécurisé, compte tenu du dispositif de défense et de sécurisation mis en place. « Tous nos partenaires techniques et financiers nous félicitent pour le dispositif mis en place. C’est vrai qu’il y a quelques mois de cela, quelques aventuriers se sont hasardés dans la zone et ils en ont pris pour leur compte. Tous ont été neutralisés et je tiens ici à féliciter et encourager nos FDS qui, de jour comme de nuit, veillent à la sécurisation de cet espace », a déclaré le Président du Conseil d’Administration de l’ABK.
« Nous sommes très satisfaits de ce que nous avons vu sur le terrain à l’occasion de cette visite sur le chantier de la Ligne. Les travaux avancent normalement et nous pensons que le délai contractuel signé avec l’entreprise en charge des travaux va être respecté car comme je le dis le travail se passe très bien et avance normalement. C’est le lieu de les remercier et de rassurer que les délais contractuels pour 2025 tiennent. En fait, c’était même prévu de livrer la ligne en mars 2025, mais compte tenu de certains problèmes, les travaux vont se poursuivre jusqu’à décembre 2025 au plus tard et donc comme c’est la même année, nous serons toujours dans les délais. C'est donc pour dire que si l’entreprise chinoise arrive à reprendre dans quelques jours ou quelques semaines, les travaux de construction du Barrage comme elle s’est engagée, nous pourrons rattrapé même le temps perdu avec l'arrêt des travaux. Avec les Chinois, nous nous sommes, en effet, entendus pour que les travaux du génie civil finissent en juin 2025, mais nous leur avons accordé jusqu’à décembre également, ce qui nous permettra d’être dans les délais contractuels. Donc nous n'avons pas de problème par rapport à ça et nous sommes confiants que nous serons dans les temps ». Pr Issoufou KATAMBE, Président du Conseil d’Administration du Barrage de Kandadji (ABK).
L’ABK et ses partenaires mobilisés pour la réalisation dans les délais du Programme
Le Président du Conseil d’administration a profité aussi de la présence de la presse pour faire le point sur la mission de supervision des projets du Programme du Barrage de Kandadji de la BID qui séjourne à Niamey du 11 au 15 mars 2024. Une autre mission de la Banque Mondiale de supervision suivra du 01 au 05 Avril 2024. Pour ce qui est de la mission de la BID, il s’agira de faire le point sur l’avancement de la mise en œuvre des Projets que finance la BID; d’échanger avec les autorités sur les problèmes identifiés afin de proposer des plans d’actions et de discuter des arriérés et des prochains échéanciers de remboursement des prêts. « Et comme vous venez de le constatez avec nous, les travaux sous financement de la BID se poursuivent normalement », s’est félicité Pr Issoufou Katambé. En plus du Génie Civil du Barrage, la Banque Islamique de Développement (BID) finance deux projets majeurs du Programme Kandadji : la construction de la ligne de transport d’énergie haute tension 132 kV double terme Kandadji-Niamey, et la Route de Contournement prévue dans le cadre du Plan d’Action et de Réinstallation (PAR) des populations de la ville d’Ayorou et de 23 autres villages de la zone du barrage.
Il faut noter que la visite du chantier des pylônes pour la réalisation de la Ligne électrique s’est déroulée à travers la piste d'accès spécialement dédiée à cet effet, un périple en voiture de plus de 4h de temps de Karma jusqu’à Tillaberi pour constater de visu l'installation des pylônes d'alignement, mais aussi des travaux qui vont de la fondation au remblais et compactage en cours pour la pose des 414 autres pylônes restant sur les 560, la délégation a visité le magasin de stockage de matériels où elle a pu constater de visu la disponibilité du matériel nécessaire pour la poursuite des travaux.
Notons enfin qu’en plus de ces deux composantes, le barrage comprend deux autres. Il s’agit premièrement des travaux du génie civil exécutés par l’entreprise chinoise CGGC. Cette entreprise a de manière unilatérale arrêté les travaux sous prétexte de manque de moyens. Pourtant, elle a été retenue pour son expertise et ses moyens. En fait, et selon les explications des responsables de l’ABK, le problème se trouve ailleurs. « Nos partenaires techniques et financiers, ont exigé de cette entreprise une garantie de bonne exécution des travaux celle qu’elle détenait une expirée depuis le 23 Mai 2023. Jusqu’à ce jour, l’entreprise ne s’est pas exécutée et nos partenaires ont bloqué les décaissements. Si aujourd’hui, elle donne cette garantie, le lendemain elle sera payée. Aux dernières nouvelles, l’entreprise CGGC a informé l’Agence du barrage de Kandadji des dispositions qu’elle est en train de prendre pour la reprise des travaux », a expliqué le Pr Katambé.
S’agissant de l’autre composante, elle concerne la Centrale hydroélectrique. « Ici aussi, il faut préciser que les travaux n’ont jamais été arrêtés. Ils se font à l’usine en Chine. Il s’agit dans un premier des travaux de conception. A l’heure où nous sommes, la conception détaillée a été validés et le modèle réduit des turbines réalisé et testé avec succès », a précisé le PCA de l’ABK avant d’annoncer que l’étape suivante sera donc la construction des turbines qui est sur le point de démarrer et une fois construites, les turbines seront transportées et installées sur le site.
M. Abdoul Karim, envoyé spécial (actuniger.com)
Commentaires
Les Nigeroi attendent de voir ...et ne dit on que la patience est une vertu ??
L'attente n'a tué personne , même ici au village ....
Quand TOTO A DIT INTERPELLE la COLDEFF pour action et INVESTIGATION.....
TOTO A DIT dit et se demande et vous demande ....
CRIET ????
vous connaissez ???
C'est quoi même ????
Pas crier ou hurler Houba houba .... Ooooooo.
TOH!!??? TOH !!???
Par CRIET , il faut comprendre par ...
Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme
au niveau du Bénin ..
C'est comme pour dire e , comme la COLDEFF au Niger , pour secouer les malfrats terroristes financiers et leurs complices ...
Quand UNE Nigeroi fait ternir le nom du Niger et l'image du Niger à l'international , ne faudrait il aussi se demander que le ver est déjà dans le fruit , de constater que la femme , aussi s'adonne à l'escroquerie, le blanchissement d'argent et recel d'or .....
A suivre
ENCORE AFFAIRE D'OR ... quand les Nigeroi dans leur ensemble n'y voient et bénéficient de rien.
D'où pleut cet or du Niger vendu à l'international ?
Ne doit on se demander où cette femme du Niger a son usine d'exploitation du Niger , jusqu'à mettre 18,5 KG D'OR SUR LE MARCHÉ...
D'une valeur estimée à 3OO MILLIONS FCFA ....
Et ça , c'est seulement la quantité émergente et découverte de l'Afrique ...
Quand le Niger en tant que pays n'a eu que moins de 300 KG D'OR en exploitation annuelle selon les Roses Socialistes Milliardaires dans leur Renaissance 1 , 2 et 3 ....
Un questionnement de TOTO A DIT...
Où a t elle trouvée cet or , qui sont les fournisseurs , est ce une coïncidence que de l'or saisie d'une tonne et demie saisie en Ethiopie et celui de cette dame ont une DESTINATION VERS DOUBAI ?
Pourquoi DOUBAI ???
Quand TOTO A DIT partage et interpelle la COLDEFF
de s'auto saisir et se rapprocher de la structure CRIET , comme ils semblent mener le même combat de rendre gorge aux bandits en grand boubou ...
SURTOUT que la DAME dit son argent d'or est dans une banque au Niger ....
TOTO A DIT que la COLDEFF mene sa propre enquête ....s'avère une suggestion du Villageois Analphabète TOTO A DIT ....
Et voici le partage ....:/
CRIET
Une Nigérienne et un policier béninois poursuivis pour escroquerie
Une ressortissante du Niger et son époux, un policier béninois, ont comparu jeudi 14 mars 2024 à la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET) dans un dossier d’escroquerie portant sur plus de 300 millions de FCFA.
En prison depuis quelques semaines, une Nigérienne et son mari, un policier béninois poursuivi sans mandat de dépôt, ont comparu jeudi 14 mars 2024
à la Cour de Répression des Infractions
Economiques et du Terrorisme (CRIET) pour une affaire d’achat et de revente d’or à Dubaï. Les prévenus sont poursuivis pour « escroquerie et blanchiment de capitaux ».
Les victimes, deux femmes et un ressortissant du Nigéria, réclament un préjudice de plus de 300 millions de FCFA.
L’une des victimes dit avoir investi soixante-deux millions de francs CFA pour l’achat de 3 kilos d’or à Dubaï. Les acheteurs des lingots ont versé les fonds sur les comptes bancaires de la Nigérienne qui n’aurait pas restitué l’argent comme convenu. Une autre somme de cent cinquante-huit millions se trouverait auprès de la prévenue.
La prévenue explique que son compte est bloqué depuis le coup d’Etat survenu au Niger. Elle rasure du remboursement des fonds une fois les transactions autorisées à nouveau.
Un Nigérian, également victime, réclame 150.000 dollars investis pour l’achat de 4 kilos d’or et plus de 250 millions de dédommagement.
Pour la prévenue, 18,5 kg d’or ont été livrés au Nigérian. Mais celui-ci n’a pas encore effectué le paiement.
Le Ministère public a demandé le rejet de la demande de mise en liberté provisoire formulée par l’avocat de la victime.
Le juge a renvoyé le dossier au jeudi 4 avril 2024.
Quand cette dame informe le Criet que son compte bancaire est bloqué pour cause de coup , n'est ce une opportunité pour la COLDEFF de s'appesentir sur ce compte et le débloquer et voir les mouvements....se demande TOTO À DIT ....
Et quand TOTO A DIT réalisé aussi , en plus .... En partage ....
Quatre chefs d'accusation ont été retenus par le parquet contre les prévenus. Il s'agit des charges d'escroquerie, de blanchiment de capitaux, de complicité d'escroquerie et de reconversion de fonds issus d'activités illicites. Les faits reprochés sont liés à une affaire d'achat et de revente d'or à Dubaï, qui aurait causé à leurs victimes des préjudices financiers considérables, estimés à plus de 300 millions de francs CFA.
Selon les déclarations d'une des victimes à la barre, la prévenue aurait sollicité son investissement dans le commerce de lingots d'or à Dubaï.
A suivre
La victime, accompagnée de sa belle-sœur, aurait déposé une somme totale de 62 millions de francs CFA pour l'achat d'environ 3 kilos de lingots d'or chez la prévenue.
Elles se seraient ensuite rendues à Dubaï à trois reprises pour finaliser les transactions.
Lors de ces voyages, la prévenue aurait proposé de nouveaux achats de lingots d'or en lot de 4 kilos. La victime, à la barre, déclare avoir investi pour cette première opération un montant total de 63 millions de francs CFA.
Les lingots auraient ensuite été revendus à un prix plus élevé, à raison de 139 millions de francs CFA chacun pour les 4 kilos.
La prévenue aurait ensuite fait une troisième proposition, portant sur l'achat de 6 et 4 kilos de lingots d'or, qu'elle aurait revendus ensemble pour plus de 212 millions de francs CFA, selon la déposition d'une victime.
Cependant, les acheteurs de ces lingots d'or ont versé les fonds sur les comptes bancaires de la prévenue, qui n'aurait pas respecté les accords de restitution convenus. La victime à la barre a déclaré avoir réussi à récupérer près de 55 millions de francs CFA sur ses investissements, tandis que la prévenue lui doit encore 158 millions de francs CFA.
Un Nigérian, également victime dans cette affaire, a témoigné avoir déposé 80 000 dollars pour l'achat de 2 kilos de lingots d'or à Dubaï. La prévenue lui aurait envoyé une photographie des lingots, mais il n'aurait jamais reçu physiquement les lingots.
Elle lui aurait ensuite annoncé qu'elle avait déjà vendu les lingots et qu'il devait lui envoyer 150 000 dollars supplémentaires pour obtenir 4 kilos d'or. Jusqu'à présent, le plaignant n'aurait ni récupéré ses fonds, ni obtenu les lingots d'or promis.
La prévenue lui aurait expliqué qu'un certain "Prince" résidant au Bénin détenait l'or qu'il devait récupérer. La victime réclame désormais plus de 205 millions de francs CFA de dédommagement.
La Prévenue Se Défend
Lors de sa déposition devant la CRIET, la prévenue a catégoriquement nié les accusations formulées par le Nigérian. Elle a affirmé que les transactions relatives aux 4 kilos d'or en question avaient été finalisées et qu'elle lui avait remis 18,5 kilos d'or au Bénin, pour lesquels il n'avait pas encore effectué le paiement convenu avant qu'elle ne soit arrêtée par la police béninoise.
Concernant les deux autres victimes qui sont des femmes, la prévenue a soutenu que tous ses comptes étaient bloqués au Niger depuis le coup d'État contre le président Mohamed Bazoum, ce qui l'empêchait de retirer plus d'argent...
Crédit à l'envoyé spécial de Libre Express.
La mission de Coldeff de l'idenrfier et naviguer dans ce réseau de vente d'or ... Lingot par ci .. lingot par là ... Mais les Nigeroi ne voient rien ...
Vu qu'il existe beaucoup de dossiers et situations à decanter , il leur faudrait procéder par priorité dans une optique synoptique...
Ne dit on pas que l'homme est pressé, et le temps est long, mais chaque chose a son temps...
Les Militaires procèdent et analysent méthodiquement le statut quo de la situation qu'ils ont trouvé , faire l'état des lieux et prendre les corrections et mesures nécessaires.....
Des structures à l'image de Coldeff ont été mises , positivement qu'elles mettront les Nigeroi dans leur droit ,
Donnez le temps de se prouver .....il y a beaucoup de choses multiformes sur leur assiette ou table à traiter ....
Et en essayant de traiter tout à la fois , c'est la dynamique de n'aller nulle part ...
Keep the faith and trust to your Servicemen comme dira l'autre ...