Semaine du Numérique (SENUM24) : « le Numérique et la Souveraineté » au cœur de la 1ère édition prévue à Niamey du 18 au 20 avril 2024
Le Ministre de la Communication, des Postes et de l’Économie Numérique, M. Sidi Mohamed Raliou, a animé un point de presse le vendredi 08 mars 2024 au Centre des Conférences Mahatma Gandhi pour annoncer la tenue de la première édition de la Semaine Numérique du Niger (SENUM24), prévue du 18 au 20 avril prochain à Niamey avec pour thème, « Le Numérique et la Souveraineté ». Cet événement de grande envergure, placé sous le Haut Patronage du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et Chef de l’État, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, sera l’occasion de promouvoir la transformation numérique de notre pays, à travers la promotion de l’innovation et de l’inclusion numérique, ainsi que de mettre l’accent sur la contribution du numérique dans le développement des chaînes de valeurs dans les domaines de l’agriculture, de la santé, de l’éducation et de la formation, du commerce et des services publics.
La tenue de cette première édition de la Semaine du Numérique au Niger titre son essence de son institution par l’Union Africaine (UA) qui, à l’issue de la première édition de la Semaine africaine des TIC (SATIC) tenue à Libreville au Gabon en 2009, avait alors demandé à tous les Etats membres d’organiser une semaine du numérique pour amener les pays africains à mener des réflexions quant à la place des Technologies de l’Information et des Communications (TIC) dans le développement économique et social de l’Afrique en général et dans chaque pays en particulier. Depuis, et en dépit des enjeux multiples notre pays a trainé pour organiser l’évènement jusqu’à l’arrivée des nouvelles autorités qui, conscientes des défis pour notre pays et surtout de l’importance stratégiques du numérique en matière de développement ont décidé d’organiser la Semaine du Numérique au Niger comme en atteste la communication faite par le ministre de la Communication, des Postes et de l’Economie Numérique lors du dernier Conseil des ministres tenu le 0é mars 2024. A cette occasion, le ministre M. Sidi Mohamed Raliou a indiqué qu’au cours de cet évènement placé sous le Haut Patronage du Président du CNSP, un accent particulier sera porté sur la contribution du numérique dans le développement des chaînes de valeurs dans les domaines de l’agriculture, de la santé, de l’éducation et de la formation, du commerce et des services publics. Par ailleurs, plusieurs pays amis sont attendus à cet événement notamment ceux de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) et un prix du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat, récompensera la meilleure innovation numérique.
Le Numérique au service de la Souveraineté
C’est donc pour annoncer les couleurs de l’évènement et faire le point des préparatifs que le Ministre en charge de l’Economie numérique, des Postes et de la Communication a animé, vendredi 08 mars 2024 à Niamey, un point de presse au cours duquel il a souligné que cette initiative est la preuve de l’engagement du gouvernement à utiliser les technologies numériques dans tous les domaines d’activités du pays. A juste titre, a indiqué le ministre Sidi Mohamed Raliou, le choix du thème, dont le thème, « Le Numérique et la Souveraineté », cadre parfaitement avec « la volonté des autorités nigériennes au plus haut sommet, de suivre la marche du monde en faisant du numérique un levier de développement socio-économique ». C’est ainsi que le ministre a rappelé plusieurs initiatives majeures qui ont été prévues par le gouvernement dans le cadre de cette dynamique de transformation numérique de notre société. Il s’agit, entre autre, de la digitalisation de l’administration publique; la modernisation des infrastructures et la facilitation de l'accès à l’Internet ; la mise en place d’un point d’échange Internet(IXP) et d’un point d’atterrissement Virtuel(PAV); la création d’un Centre National de Cybersécurité; la mise en place d’un Centre de Veille Technologique ; la création d’une passerelle internationale de gestion de communications ; la formation et l'accompagnement des jeunes dans l’utilisation des technologies de l'information et de la communication ainsi que l’intensification des efforts en matière de gouvernance du secteur; l'accès universel à une connectivité de qualité à des coûts abordables pour les populations; la protection des données sans oublier le défi de régulation des réseaux sociaux, qui connaissent une dérive sans précédent avec la prolifération de manipulations et de fausses informations. Le ministre a également cité la création d’un data center, outil de souveraineté nationale, où seront stockées les données nationales ainsi que la finalisation du déploiement de la TNT sur toute l’étendue du pays.
Promouvoir le numérique pour accélérer le développement du Niger
Selon M. Sidi Mohamed Raliou, à travers cette initiative, le Ministère de la Communication, des Postes et de l'Economie Numérique (MCP/EN), l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste (ARCEP), l’Agence Nationale pour la Société de l’Information (ANSI) et la Haute Autorité de Protection des Données à caractère Personnel (HAPDP), entendent contribuer au renforcement de la transformation numérique de notre pays, à travers la promotion de l’innovation et de l’inclusion numérique. Ainsi, a poursuivi le ministre, « la Semaine du numérique nous donnera l’occasion de faire l’état des lieux de l’évolution dans l’usage du numérique au Niger, de cerner les nouveaux défis, enjeux et opportunités qui s’offrent aux utilisateurs des technologies numériques, en particulier les jeunes ». Il a indiqué qu’en plus du Ministère de la Communication, des Postes et de l'Economie Numérique, porteur de l’initiative, différentes structures de l’écosystème vont associer leurs images à la Semaine du Numérique à travers leur participation et l’organisation de diverses activités dont des échanges avec les spécialistes, des panels et une exposition qui va permettre aux entreprises technologiques, aux startups, aux incubateurs, aux jeunes porteurs des projets, aux fournisseurs de services, aux universités et aux organisations gouvernementales de mettre en avant leurs solutions et leurs initiatives numériques, tout en expliquant comment elles contribuent à l’évolution de la société nigérienne. Des panels sur la gouvernance du secteur et l’interaction entre les acteurs de l’écosystème seront également organisés et vont certainement permettre de démystifier les procédures et les relations entre eux, a mis en avant M. Sidi Raliou.
Dans son allocution, le ministre a saisi l’occasion pour exhorter tous les acteurs de l’écosystème à savoir, les institutions de l’Etat, les sociétés privées, les universités et les écoles professionnelles et techniques, les startups, les banque et les sociétés de transfert d’argent, la société civile ainsi que toute la population nigérienne à se joindre au ministère afin que cette première édition soit un succès mémorable.
Il faut noter qu’au cours du point de presse qui s’est déroulé en présence du DG des responsables de l’ARCEP, de l’ANSI et de la HAPDP, le Secrétaire Général du ministère de la Communication, des Postes et de l’Économie Numérique, Président du comité d’organisation de la semaine du numérique, M. Moustapha Tinao a pris la parole pour expliquer les missions assignés à l’organe qu’il dirige ainsi que le plan d’actions qui a été élaboré pour la réussite de l’évènement. « Le comité d’ad hoc est chargé d’appuyer le prestataire dans l’organisation de la semaine, définir et valider les activités de la semaine du numérique, superviser les activités de la semaine, veiller à l’implication inclusive des acteurs, et élaborer un rapport de fin de mission du pilotage de l’organisation », a-t-il indiqué. A cet effet, a souligné M. Tinao, « le Comité s’active efficacement pour que cette 1ere édition de la semaine du numérique ait un succès retentissant car cette thématique cadre parfaitement avec la lettre de mission confiée au ministre de la Communication, des Postes et de l’Economie Numérique par le Président du CNSP, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani et illustre fort toute l’importance primordiale que le gouvernement accorde au secteur du numérique en temps que vecteur principal du développement socio-économique et culturel ». Le SG du ministère de l’Economie numérique, des Postes et de la Communication a saisi l’occasion pour rassurer que « le comité ne faillira donc pas à sa mission, il s’impliquera énergétiquement afin de réussir cet événement majeur ».
Dans le même ordre d’idée, l’Agence Jeunesse Production Plus (JPPlus), prestataire en charge de l’organisation de l’évènement a été invité à faire une brève présentation des activités parallèles qui seront tenues au cours de cette semaine qui permettra également de sensibiliser, de promouvoir et surtout d’orienter les jeunes notamment les jeunes filles vers les métiers porteurs et à haute valeur ajoutée du numérique.
Mamane Adamou (actuniger.com)
Commentaires
et encore se une opportunité à notre jeunesse de trouver beaucoup d'opportunité .
e et l'énergie ! ! !
Wsp 0022795535515
Comment comprendre que des forces de désordre , plutôt d'ordre , au vu et su de tous dans les agglomérations et carrefours ,pour des infractions imaginaires se remplissent personnellement leur poche au lieu que ces fonds collectés des citoyens lambda devraient rentrer dans les caisses de l'État ....
Pourquoi ne pas refonder le cadre, en attribuant des numéro de badge d'identification et faire en sorte que les porteurs régulant les trafics ne dealent pas avec l'argent .... Moderniser le système de sorte que lorsqu' il y a une infraction , c'est à la structure
Pourquoi ce porteur dans la régularisation des trafics , estime c'est son droit de garder l'argent qu'il a collecté avec les citoyens ... Ce porteur n'a t il pas de salaire comme tous les agents payés par l'État ???
C'est aussi le droit aux citoyens de refuser ces paiements illégaux qui contribuent à la perpétuation de la corruption ...
En attribuant des numéro de badge , l'identification sera plus facile et faire en sorte , par un mémento , le porteur en tenue dans les trafics , n'a pas le droit de collecter de l'argent mais simplement d'issue des tickets simplement des contraventions, comme cela se passe dans les pays de respectant ou quand tu donnes de l'argent à un porteur de tenue , il est en droit de te menotter pour corruption et si par mégarde ou cupidité , il prend l'argent , il sera simplement viré du corps : CORRUPTION ZÉRO
La Police réprime depuis le 1ER MARS les infractions liées au non-respect des prescriptions du code de la route. Voici ce qu’il faut faire en cas de verbalisation pour l’une des infractions.
En voiture, l’usager peut être verbalisé pour l’une de ces infractions : défaut d’éclairage, usure pneumatique, défaut de plaque d’immatriculation, défaut d’assurance, défaut de visite technique, etc.
Le conducteur d’une voiture sera également verbalisé pour défaut de permis de conduire, le téléphone au volant, excès de vitesse, etc.
Les motocyclistes verront leur moto retirée pour non-port de casque aussi bien par le conducteur que son passager.
La catégorie d’infractions pour lesquelles les motocyclistes et usagers en voiture seront
verbalisés lors de l’opération en cours sur tout le tout territoire national est liée au non-respect des signalisations horizontales et verticales.
A suivre
« Dans cette rubrique, nous allons retrouver des infractions comme le non-respect des couloirs de circulation à savoir la chaussée pour les véhicules et la piste cyclable pour les motocyclettes »,
selon le Commissaire Major de Police Éric Orou Yerima, chef de la cellule de communication et porte-parole de la Police Républicaine.
L’officier de policie rappelle la procédure à suivre par un usager verbalisé pour l’une de ces infractions.
Procédure à suivre…
« Lorsque vous êtes verbalisés pour une infraction liée au non-respect des prescriptions du code de la route, vous avez la possibilité de payer la contravention sur place en ligne en allant sur le PORTAIL E-QUITTANCE après quoi vous IMPRIMEZ LE RÉCÉPISSÉ et vous entrez en possession des pièces de votre voiture ou de votre moyen de déplacement, selon le cas »,
a expliqué le porte-parole de la Police républcaine sur la session AskGouv.
Éric Orou Yerima précise qu’il y a également la « possibilité de payer directement à travers un dispositif de lecteur dont la Police républicaine s’est dotée ».
« Ces lecteurs, partout où ils sont disponibles, permettent, dès qu’on insère le numéro d’une voiture en infraction de constater immédiatement si cette voiture est à jour vis-à-vis de l’assurance, de la visite technique et de la taxe sur les véhicules à moteur. Après ces différentes vérifications, on émet l’avis de contravention que la personne verbalisée valide dans son numéro mobile money et le montant est aussitôt défalqué après quoi on lui remet un récépissé comme preuve du paiement de la contravention », a expliqué le porte-parole de la Police Républicaine.