Hadj 2024 : le prix plafonné à 3.250.822 FCFA (ministre du commerce)
Les quelque 15 000 pèlerins nigériens attendus cette année en Terre Sainte vont devoir débourser 3 250 822 FCFA chacun pour l’édition 2024 du Hadj. C’est le prix plafond annoncé, mardi 30 janvier, par le ministre du Commerce lors d’une rencontre qu’il a eue avec les responsables du Haut Commissariat à l’Organisation du Hadj et de la Oumra (COHO) ainsi que des représentants des agences de voyages et de pèlerinage. L’année dernière, le prix s’est élevé à 3 258 733 FCFA et malgré la hausse constatée, les pèlerins nigériens ont eu à subir beaucoup de désagréments, notamment en matière de transport et d’hébergement.
Lors de la conférence de presse, le ministre du Commerce Saidou Aman a indiqué que c’est après un long processus qui a impliqué l’ensemble des acteurs du Hadj, que le prix de l’édition 2024 a été fixé de manière consensuel à 3.250.822 FCFA contre 3.258.822 FCFA pour la précédente édition soit une baisse d’environs 8.000 FCFA. Selon le ministre, ce prix a tenu compte des impératifs engendrés par le contexte particulier de cette année avec une distance de vol encore plus longue mais malgré tout, le coût du Hadj 2024 a été déterminé de façon à répondre aux soucis des plus hautes autorités qui est que « le pèlerin nigérien paie le moins par rapport à la sous-région».
En souhaitant que le pèlerinage de cette année soit une réussite, le ministre Saidou Asman a tenu à inviter les responsables du COHO à prendre toutes leurs responsabilités pour que « cette fois-ci que les choses changent et qu'arrivés aux Lieux Saints, les nigériens puissent se tourner en direction de la Kaaba pour prier pour le Niger, pour prier pour le peuple et pour prier pour tous les pays amis notamment le Mali et le Burkina Faso».
15.891 pèlerins nigériens attendus en Terre Sainte
Cette année, le quota accordé au Niger par l’Arabie Saoudite est de 15.891 pèlerins, le même que pour l’édition 2023, conformément au protocole d’accord signé le 07 janvier dernier à Djeddah, entre le Haut Commissaire à l’organisation du Hadj et de la Oumra, Ali Ben Salah Hammouda et le ministre délégué saoudien au Hadj, Abdoul Fatah Machat.
Au delà du coût du Hadj qui a sensiblement connu une hausse ces dernières années, c’est au niveau des conditions d’accomplissement de ce rite sacré des musulmans que les inquiétudes ne cessent de s’amplifier. Au fil année, la qualité des services n’a cessé de se dégrader surtout au niveau du transport et de l’hébergement en Terre Sainte. On se rappelle des difficultés et désagrements vécus par les pèlerins nigériens l’année passée malgré la promesse des autorités d’autant que cela est le plus souvent imputé à la mauvaise organisation du Hadj par le COHO et certaines agences de voyage.
Avec le changement intervenu à la Direction du COHO ainsi que les engagements des nouvelles autorités de transition, on espère que des mesures radicales seront prises pour que le Hadj 2024 se déroule dans des conditions optimales.
Ikali Dan Hadiza (actuniger.com)
Commentaires
1% partent car leur religion le recommende et ils en ont les moyens.
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