Insécurité : 22 civils tués dans une attaque terroriste à Motogatta (Tillabéri)
Vingt-deux (22) civils ont été lâchement assassinés, dimanche dernier, dans le village de Motogatta, commune de Tondikiwindi, dans la région de Tillabéri. Selon des sources locales, les assaillants sont venus à bord de motos et se sont mis à tirer sur tout ce qui bouge. De quoi amplifier la psychose chez les populations, dans cette zone des 3 frontières, pas très loin du Mali.
Selon les témoignages d’un élu local à l’AFP, c’est aux environs de 16 que les assaillants à bord d’une vingtaine de motos ont fait irruption dans le village avant de commercer à tirer, faisant des morts sur place. « Il y a eu malheureusement vingt-deux morts dans l’attaque, dont quelques miliciens d’autodéfense dans le village de Motogatta », a-t-il précisé à la même source.
Le village de Motogatta est situé dans le sud-ouest de la de la commune de Tondikiwindi, à une trentaine de kilomètres de la ville de Ouallam, dans la région de Tillabéri. Ces derniers temps, cette région située dans la zone dite des 3 frontières fait face à une recrudescence des exactions des groupes armés terroristes (GAT) qui ciblent particulièrement les populations civiles. Alors que les Forces de défense et de sécurité (FDS) ont intensifiés leurs opérations militaires, les présumés terroristes, principalement de l’Etai islamique au Sahel (EIS) sèment la désolation dans les villages. Ce qui n’est pas sans amplifier la psychose au sein des populations avec des déplacements en masse vers des zones plus sures et qui accentuent la pression sur une situation humanitaire déjà alarmante.
Pour faire face à la situation, les autorités ont renforcé les mesures dans le cadre de l’Etat d’urgence en vigueur depuis 2017 avec l’interdiction de la circulation à moto ainsi que la fermeture de certains marchés. Des mesures qui n’ont pas encore permis de contenir la situation malgré une relative accalmie constatée un certain temps. En plus des populations civiles, les GAT s’en prennent également aux infrastructures publiques notamment les écoles ou les centre de santé. Des actions qu’ils combinent avec la pose des mines artisanales (EEI) sur certains axes de la zone.
Il convient de rappeler que le 2 novembre 2022, soixante-neuf (69) membres d’un comité de vigilance, emmenés par le maire de Bani Bangou, une commune voisine de Tondikiwindi, avaient été massacrés par des hommes armés. Et en janvier 2021, ce sont quelques cent (100) personnes qui avaient été tuées, entre les deux tours d’une élection présidentielle, dans l’attaque de deux villages de la même commune de Tondikiwindi par des hommes armés circulant à moto.
Actuniger.com
Commentaires
Bazoum ou la France?
@Yako… I’m still in Abidjan close to Sofitel if u interested let me know
Forget that Niger it’s finish
These criminals military will destroy it soon
Quant à toi @Bbw etc, ton anglais de pacotille ne cache pas ton âme damnée de valet des impérialistes. Shame on you.
va te faire F*O*U*T*R*E
Rudeness and shiit
How u guys supporting criminals
Unavailable
But it’s yr choice
After AFCON will move to USA nothing to do in Niger… shiit men
Paix aux ames des disparus
Prompt retablissement aux blesses
Cette guerre nous imposee par nos ennemis, nous la gagnerons, Inch Allah
Just a matter of time
Que Dieu les acceptent dans son humble paradis.