Justice : Ibrahim Yacoubou déféré à la prison civile de Ouallam
L’ancien ministre d’Etat en charge de l’Energie Ibrahim Yacoubou a été déféré ce mardi 09 janvier à la prison civile de Ouallam après son audition au Tribunal militaire de Niamey. En exil depuis le coup d’état de juillet 2023, il est rentré au Niger le jeudi dernier et a été aussitôt interpellé par les services de sécurité puis déposé le vendredi à la Maison d’arrêt de Niamey dans le cadre de l’exécution du mandat d’arrêt dont il fait l’objet pour « complot et trahison » contre l’Etat en lien avec les évènements du 26 juillet 2023.
Le séjour à la prison civile de Niamey aura finalement été assez bref pour Ibrahim Yacouba. Depuis ce mardi, il est pensionnaire du camp de détention de Ouallam, à une centaine de kilomètres au nord de la capitale, où l’ancien ministre d’Etat du dernier gouvernement de Bazoum Mohamed a été déféré après son audition par le Tribunal militaire dans le cadre de l’instruction du dossier de « trahison et complot contre la sureté et la sécurité de l’Etat en lien avec les évènements du 26 juillet 2023 ».
Le Président du Mouvement patriotique nigérien (MPN Kishin Kassa) était en mission à l’extérieur au pays quand les militaires du CNSP ont renversé le régime du PNDS Tarrayya dont il était l’un des alliés. En charge de l’Energie et des Energies renouvelables, le ministre Ibrahim Yacouba avait appelé l’Union africaine, la Cédéao et les partenaires du Niger à aider à la libération sans condition du chef d’Etat déchu ainsi qu’à son rétablissement dans ses fonctions. Resté en exil, il s’est par la suite ravisé alors que les autorités militaires installaient irrévocablement une transition à la tête du pays malgré les pressions de la Cédéao avec notamment une menace d’intervention militaire et des sanctions économiques et financières imposées au pays et qui affectent durement la population. De guerre lasse, l’ancien douanier syndicaliste a commencé à prêcher en faveur d’une solution négociée pour une sortie de crise politique.
En début d’année, il a décidé de mettre fin à son exil de plus de cinq mois, en dépit du mandat d’arrêt qui a été décerné contre lui au même titre que plusieurs dignitaires du régime déchu dont certains sont actuellement en détention préventive dans diverses prisons du pays. Arrivé dans la soirée du jeudi 04 janvier au Niger, il a été interpellé dès sa descente d’avion par les éléments de la brigade de recherche de la gendarmerie qui l’ont mis par la suite à la disposition de la justice. Après une première audition par le parquet militaire, vendredi 05 janvier, il a été placé sous mandat dépôt à la prison civile de Niamey avant d’être déféré désormais à celle de Ouallam, dans la région de Tillabéri, où il va côtoyer d’autres anciens dignitaires du régime de Bazoum Mohamed qui sont inculpés et placés en détention préventive dans le cadre de la meme affaire. A Ouallam, Ibrahim Yacouba aura comme voisin, entre autre, l’ancien Haut-Commandant de la Garde nationale du Niger (GNN), le colonel-major Guirey Midou.
A.Y. Barma (actuniger.com)
c est du n importe quoi
il a fait quoi
a qui
pourquoi on te retrouve toujours entrain d applaudir la stupidité
Même lire et comprendre , tu en es incapable..
Pourquoi même perdre son temps avec toi ....