Droits humains: le bureau du HCDH sensibilise les scolaires sur les droits de la Femme et la DUDH 75
Le vendredi 26 mai 2023, l'enceinte du CEG 25 de Niamey a servi de cadre pour le lancement des activités de sensibilisation des scolaires sur les Droits de la Femme et la Déclaration Universelle des Droits Humains (DUDH 75), une initiative du Bureau du Haut Commissariat des Nations unies aux Droits de l'Homme (HCDH-Niger) en collaboration avec les ministères de la Protection de la Femme et de l'Education nationale. L'occasion aussi de promouvoir les droits des femmes auprès des élèves des différents établissements scolaires de Niamey mais aussi d'échanger sur les besoins stratégiques immédiats et les devoirs de l'Etat, de la société et des partenaires avec, en toile de fonds, la célébration aussi de trois évènements majeurs pour le Niger dont la Journée internationale des droits de la femme célébrée chaque année le 08 mars; la Journée nationale des droits de la femme célébrée chaque 13 mai et le 75 e anniversaire de la Déclaration Universelle des droits de l’homme (DUDH), l’instrument fondateur de l’architecture mondiale de promotion et de protection des droits humains. En marge de cet évènement, le Bureau du HCDH-Niger a aussi procédé à la remise d’un important lot d'ouvrages sur les droits humains à la Bibliothèque de l'établissement hôte de la cérémonie qui a connu une mobilisation exceptionnelle surtout des élèves et de leurs encadreurs.
La cérémonie de lancement des activités de sensibilisations sur les droits de la Femme et la DUDH 75 à l'occasion de la célébration de ces triples journées importantes pour les Droits humains et en particulier les droits de la Femme a été rehaussée par la présence de la Représentante du Ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l'Enfant, Mme Adamou Hadjia HAOUA SADOU, du Représentant du bureau du Haut-commissaire des Nations Unies aux Droits de l’homme du Niger, M. Omer Kebiwou KALAMEU, ainsi que des Représentants des corps diplomatiques et organisations internationales ou régionales, des Responsables des Institutions de formation et de l’éducation et des associations nationales et ONG des secteurs de l'éducation et de la promotion des droits de la femme. On notait également l'importante mobilisation des Responsables, enseignants et enseignantes, parents d'élèves et élèves des établissements des Complexes d'enseignement secondaire (CES) KOIRA KANO 1 ET 2, deux importants quartiers de la capitale du Niger.
La défense et la promotion des droits de la femme, une priorité des plus hautes autorités nigériennes
Dans l'allocution qu'elle a prononcée à cette occasion, la Représentante du ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l'Enfant (MPF/PE) a, au nom de la Ministre Mme Allahoury Aminata Zourkaleini, félicité les initiateurs de cet évènement et salué la mobilisation des participants. "À l’instar des autres pays, chaque année, notre pays célèbre la journée internationale de la femme et la journée de la femme Nigérienne, afin de réfléchir sur les droits de la femme et la prise en compte des besoins immédiats et stratégiques des femmes et des jeunes dans tous les politiques et programmes de développement", a rappelé Mme Adamou Haoua Sadou qui n'a pas manqué de souligner que "les femmes et les enfants constituent le présent et l’avenir de toute nations". C’est pourquoi, a-t-elle indiqué, les autorités de la 7ème République au premier rang desquelles SEM. MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Chef de l’État, accordent une place de choix aux femmes et enfants dans son Programme de Renaissance Acte 3 et la loi sur le quota et la politique nationale du genre en sont des parfaites illustrations.
Selon la Représentante du Ministère de la Promotion de la Femme, à travers cette activité de sensibilisation, le Haut-commissariat des Nations unies confirme son engagement à accompagner l’État du Niger dans ses efforts de promotion et de protection des droits de l’homme en particulier des droits de femmes et des enfants, chers au Président de la République. "C’est le lieu de réaffirmer, l’engagement de l’État du Niger à œuvrer en faveur l’amélioration des conditions de vie des femmes et des enfants en particulier des femmes rurales", a -t-elle ajouté avant de réaffirmer également, "l’engagement de l’État du Niger à assurer la promotion et la protection des droits de l’homme en combattant notamment les violences basées sur le genre, la discrimination et les violences sexuelles". Selon Mme Adamou Hadjia Haoua Sadou, ces engagements de l’État du Niger, s’illustrent par la ratification des neuf principales Conventions internationales relatives aux droits de l’Homme. Au niveau régional et sous régional, a-t-elle aussi souligné, le Niger fait également preuve d’engagement en matière de droits de l’Homme puisqu'il a en effet ratifié cinq des six traités relatifs aux droits de l’Homme de l’Union africaine. "Cette activité qui rentre également dans le cadre de la DUDH 75ème est une occasion de réaffirmer notre engagement à honorer notre promesse de liberté, d’égalité et de justice pour tous, cher à SEM. Ouhoumoudou Mahamadou, Premier Ministre, Chef du Gouvernement", a également mis en avant la Représentante du Ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l'Enfant qui a saisi l'occasion pour remercier au nom du Gouvernement du Niger, tous les partenaires techniques et financiers qui accompagnent les autorités du Niger dans leurs efforts en faveur de la promotion et la protection des droits de l’homme pour tous et partout, en particulier le Système des Nations Unies à travers le bureau du Haut-commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme (HCDH).
Les droits humains, un idéal commun qui ne saurait être atteint en laissant les femmes en marge
Dans son intervention, le Représentant du Haut-commissariat des Nations unies pour les Droits de l'homme a tout d'abord tenu à exprimer sa joie de se retrouver avec l'ensemble des personnalités et invités présents pour célébrer ces trois évènements majeurs pour le Niger que sont la Journée internationale des droits de la femme célébrée chaque année le 08 mars; la Journée nationale des droits de la femme célébrée chaque 13 mai et le 75e anniversaire de la Déclaration Universelle des droits de l’homme (DUDH 75). "Nous avons choisi de combiner ces trois évènements importants et de cibler la jeunesse nigérienne pour plusieurs raisons", a indiqué M. Omer Kebiwou KALAMEU qui a en a saisi l'occasion pour en dérouler de manière pédagogique, les principales et légitimes motivations. La toute première, a-t-l indiqué, est celle de célébrer les femmes parce que leurs droits humains comptent aussi. Au Niger, en effet, "elle représente plus de 50% de la population et aucun développement ne peut se faire si nous les laissons derrière ou si nous fermons les yeux sur les maux qui les affectent, les violences basées sur le genre dont elles sont victimes ou si nous bouchons nos oreilles pour ne pas écouter leurs voix, leurs rêves et leurs aspirations". La deuxième raison, a-t-il poursuivi, est celle de célébrer les 75 ans de la Déclaration Universelle des droits de l’homme (DUDH) qui est l’instrument fondateur de l’architecture de promotion et de protection des droits humains. Le 10 décembre 2022, a rappelé M. Kelameu, le Haut-commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme en collaboration avec ses partenaires a lancé une campagne d’un an pour promouvoir et célébrer le 75ème anniversaire de la DUDH tout au long de l’année 2023 avec comme point culminant le 10 décembre 2023. "Comme vous le savez, a-t-il expliqué, ce merveilleux instrument qu’est la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme consacre les droits de tous les êtres humains et défini pour la première fois, « du droit à l’éducation à l’égalité de rémunération, les droits indivisibles et inaliénables de toute l’humanité" avant d'ajouter que la Déclaration universelle des droits de l’homme, qui constitue « l’idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations », sert de modèle mondial pour les lois et les politiques internationales, nationales et locales, et de fondation pour le Programme de Développement durable à l’horizon 2030.
Selon le Représentant du HCDH, le choix des scolaires à travers les élèves des CES Koira Kano 1 et 2 de Niamey pour cette triple célébration n'est pas fortuit puisqu' en tant que représentants de la jeunesse nigérienne, ils sont au cœur du mandat du bureau du Haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme et parce qu’Ils sont le présent et le futur du Niger. C'est ainsi qu'il a indiqué qu'à travers cette activité, l'objectif visé est de les sensibiliser sur les mécanismes de promotion et de protection des droits de la femme et sur les violences basées sur le genre; de promouvoir la DUDH et de susciter l’implication des jeunes dans la promotion des droits de l’homme en général, ceux des filles et des femmes en particulier; de faire connaitre l’importance de l’inclusion des femmes et de la dimension genre dans le monde digital ainsi que de faire connaitre, les obligations du Niger en matière de promotion, de protection et de mise en œuvre des droits des femmes. Il s'agit également selon M. Omer Kebiwou KALAMEU, "de susciter chez les jeunes filles des vocations dans les métiers du digital, de la technologie et du numérique et de faire connaitre aux élèves le rôle capital que la femme joue dans la promotion et la protection des valeurs des droits humains ainsi que l’importance de cultiver les valeurs des droits humains dans leur vie quotidienne".
Promouvoir le droit des femmes pour mettre fin aux inégalités notamment dans le domaine des sciences et de la technologie
Au cours de son brillant exposé, le Représentant du HCDH n'a pas manqué de rappeler les enjeux de la célébration de ces Journées notamment la Journée internationale de la Femme en rappelant, le tableau sombre de la situation actuelle dans le monde comme l'a d'ailleurs si bien mis en exergue le Secrétaire général des Nations unies lors de son discours à l'occasion de la dernière édition en soulignant "qu’à travers le monde, les droits des femmes régressent sous nos yeux. Selon les dernières prévisions, au rythme actuel, il faudra encore 300 ans pour atteindre la pleine égalité des genres". Aussi, il a indiqué que toutes les deux minutes, une femme meurt pendant la grossesse ou l’accouchement alors que la plupart de ces décès pourraient parfaitement être évités. "En cette journée internationale des femmes, nous devons nous engager à faire mieux. Nous devons inverser ces terribles tendances et lutter afin de préserver la vie et les droits des femmes et des filles partout dans le monde", a expliqué M. Omer Kebiwou KALAMEU qui n'a pas manqué de souligner que "c’est l’une de mes principales priorités et un élément central du travail de l’Organisation des Nations Unies dans le monde entier".
Dans la même lancée, le Représentant du HCDH a aussi rappelé que cette année, la Journée internationale des droits de la femme a pour thème principal la réduction des disparités entre femmes et hommes dans les domaines de la science, de la technologie et de l’innovation. À l’échelle mondiale, en effet, les hommes ont 21 % de chances de plus que les femmes d’être en ligne, un écart qui dépasse 50 % dans les pays à faible revenu. Il a souligné en ce sens que même les pays les plus riches paient le prix des stéréotypes liés au genre et des préjugés hérités du passé. Dans le secteur des technologies, a-t-il fait savoir, les hommes sont deux fois plus nombreux que les femmes et dans le domaine de l’intelligence artificielle, la proportion s’élève à cinq contre une. Et alors que les Big Bata sont devenues un bien précieux et un élément essentiel à la prise des décisions politiques et économiques, elles prennent rarement en compte les différences entre les genres, voire le genre féminin tout court, a-t-il déploré. "La discrimination que subissent les femmes dans le domaine de la science et de la technologie est le résultat de siècles de patriarcat, d’inégalités et de stéréotypes néfastes. Les femmes ne représentent que 3 % des personnes récompensées par un prix Nobel dans les catégories scientifiques depuis 1901. Par ailleurs, les femmes en ligne, notamment les scientifiques et les journalistes, sont souvent la cible de discours haineux et d’agressions sexistes qui visent à les dénigrer et à les réduire au silence", a détaillé M. KALAMEU qui s'est toutefois réjouit du fait "qu'elles continueront de faire entendre leur voix car partout, les femmes et les filles réclament leurs droits, et leurs paroles résonnent dans le monde entier".
"Nous devons agir sur plusieurs fronts pour faire en sorte que les femmes et les filles puissent contribuer pleinement au savoir universel sur les plans scientifique et technologique. Nous devons faire tomber les barrières, qu’il s’agisse de données discriminatoires ou de stéréotypes qui détournent les filles des disciplines scientifiques dès leur plus jeune âge. Nous devons également agir pour offrir aux femmes un environnement numérique sûr et mettre fin à l’impunité des auteurs d’agressions en ligne et des plateformes numériques qui leur permettent de perpétrer de tels actes. L’Organisation des Nations unies travaille avec les États, la société civile, le secteur privé et d’autres à l’élaboration d’un Code de conduite visant à réduire la malveillance et l’impunité qui règnent sur les plateformes numériques, tout en défendant la liberté d’expression".
Au Niger, des acquis à consolider et surtout des défis à relever
Selon M. Omer Kebiwou KALAMEU, "les droits des femmes ne sont pas un luxe dont nous pourrions nous passer en attendant d’avoir enrayé la crise climatique, mis fin à la pauvreté et créé un monde meilleur". Il a en ce sens abordé la situation des droits de la femme au Niger en s'appuyant sur la célébration, le 13 mai dernier sous le thème Femmes et Développement, de la Journée nationale de la femme qui a commémoré le 32ème anniversaire de la marche historique au cours de laquelle elles ont revendiqué une meilleure représentation des femmes à la Commission Préparatoire de la Conférence Nationale Souveraine. "Cet anniversaire que nous célébrons encore aujourd’hui à travers cette activité, est l’occasion pour nous, d’avoir une pensée pour toutes les femmes et filles qui vivent dans les zones fragilisées par le conflit du Niger" a-t-il déclaré avant de rappeler que "malgré les opérations de patrouilles et de sécurisation des forces de défense et de sécurité (FDS), l’insécurité persiste et affecte les femmes et les filles qui sont contraintes aux fréquents déplacements et soumises aux violences basées sur le genre, aux restrictions de toutes sortes ainsi qu’aux enlèvements et d’extorsion de biens". Selon le Représentant du HCDH, la journée nationale de la femme est donc une occasion de penser à toutes les femmes laissées en marge de la société en raison de leur faible capacité économique, de leur situation de handicap et de toutes autres situations et à toutes les femmes qui se battent au quotidien dans les familles nigériennes aux cotés des hommes, pour assurer l’éducation des enfants, de veiller à leur santé et à leur bien-être. "C’est également le moment de penser à toutes les femmes du Niger qui ont perdu des personnes qui leur sont chères en raison de l’insécurité, à toutes les nigériennes qui évoluent dans les différents corps de métiers et à celles qui sont debout dans les champs, autour des puits et des greniers, pour apporter à leur manière, leurs pierres à la construction d’un Niger qui se développe dans la paix et la sécurité", a-t-il poursuivi avant de faire part de "son admiration pour leur courage car le message qu’elles transmettent à la jeune génération est celui d’un Niger où les femmes sont debout, où les femmes contribuent souvent dans le silence et sans être très visible, au même titre que les hommes, au développement de ce pays où chaque femme et chaque fille a le droit de réaliser son plein potentiel".
"Chacun de nous ici présent à un rôle à jouer dans la promotion et la protection des droits des femmes et des filles nigériennes. C’est un devoir pour chacun et chacune de nous de leur donner de la lumière, de construire avec elles une nouvelle espérance faite de Paix, de Sécurité et de Prospérité. C’est pourquoi j’en appelle à une plus grande implication des hommes et des garçons dans la lutte contre les violences basées sur le genre et la protection des droits des femmes et des filles. Les valeurs et les droits consacrés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme fournissent des points de référence pour guider nos actions collectives afin que personne ne soit laissé de côté. En vérité, chaque fois que les valeurs de l’humanité sont abandonnées, où que cela se produise, nous courons tous un plus grand risque".
L'éducation des femmes, la clé pour un véritable développement
Dans son exposé instructif, M. Omer Kebiwou KALAMEU a indiqué que lorsqu’ils sont appliqués, les droits de l’homme agissent comme des garde-fous pour les politiques et comme des modèles pour mener des actions concrètes en faveur du développement, de la paix et de la sécurité. En ce sens, il a insisté sur le fait que "la Déclaration universelle des droits de l’homme appelle chaque personne à défendre les droits de l’homme. Nous pouvons nous soutenir et apprendre les uns des autres dans nos efforts pour jouir d’une plus grande liberté et parvenir à une plus grande égalité pour tous. Agissons dans notre quotidien pour défendre nos droits et les droits d’autrui, pour œuvrer ensemble vers un monde plus durable, plus juste et plus prospère, pour cette génération et les suivantes".
"J’ai la ferme conviction que vous êtes la pépinière d’une société nigérienne plus inclusive, le laboratoire d’une société plus juste et le creuset d’une nation prospère, amie des femmes et qui protège les filles", a adressé M. KALAMEU à l'endroit des jeunes et des femmes présentes à l'évènement qu'il a par ailleurs, "exhorter à être des Ambassadrices, que dis-je des Sarraouinas et des Amazones des droits humains, de la paix et du développement". Et pour y parvenir, a-t-il souligné, "vous devez être Exemplaires dans la société et Excellentes à l’école. Aussi voudrais-je vous dire : faites bien l’école, et l’école vous fera du bien car l'éducation est la clé du développement", a-t-il plaidé en citant l'icone Nelson Mandela. "Vous avez ici des femmes modèles, des icônes vivantes et historiques de la lutte pour le développement et l’épanouissement de la femme nigérienne", a souligné le Représentant KALAMEU qui a saisi l'occasion pour réitérer l’engagement du HCDH à continuer à soutenir le gouvernement du Niger dans ses efforts inlassables en faveur du renforcement de son système de promotion et de protection des droits humains, principalement des droits des filles et des femmes. "Nous sommes heureux de vous remettre un lot de 200 ouvrages pour la mise en place d’un rayon Droits Humains au sein de votre bibliothèque scolaire. Ces ouvrages pourront aussi accompagner les efforts du club Droits Humains de votre établissement", a-t-il enfin annoncé avant d'encourager une fois de plus l'assistance notamment les jeunes filles et garçons et les leaders, très émus avec les informations qu'ils viennent de recevoir sur la situation des droits des femmes tant au Niger qu'à l'international, à continuer à porter le message des droits humains partout, ici à l’école, dans les communautés, dans les champs, les mosquées, les églises, les fadas, les quartiers. "Car l’éducation de l’homme est la clé de voûte, le moteur de tous les droits humains", a conclu M. Omer Kebiwou KALAMEU, Représentant du Bureau du Haut-commissariat des Nations Unies pour les droits de l'homme (HCDH).
Il faut noter qu'en plus de cette cérémonie, plusieurs activités ont marqué cette journée de célébration au cours de laquelle il a été également procédé à la remise officielle de plus de 200 ouvrages pour enrichir le rayon "Droits humains" de la bibliothèque scolaire de l'établissement. Une initiative qui a été un véritable succès et bien apprécié surtout par les responsables des écoles et les élèves qui ont tenu à faire part de leur engagement à œuvrer en faveur de la promotion et la défense des droits des femmes pour un monde meilleur car comme l'a si bien rappelé un élève de l'établissement, "la femme, c'est la mère de l’humanité !"
A.K. moumouni (actuniger.com)
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En somme, Bazoum n
Les Maliens Burkinab