Menaces sécuritaires: suite à une alerte dans le Nord du Niger, Orano évacue son personnel expatrié vers Niamey
Dans un communiqué publié ce vendredi, le groupe minier français Orano (ex-Areva) a annoncé que suite à "une alerte sécuritaire" dans le nord du Niger, il a procédé à l'évacuation de son personnel expatrié vers la capitale Niamey. Une décision que le groupe, qui exploite plusieurs mines d'uranium, notamment la Somair, près d'Arlit, a motivé par des "mesures de protection". Le retour de l'ensemble du personnel évacué devrait avoir lieu dans les prochains jours, dès qu'il sera confirmé que tout risque peut être écarté", a déclaré Orano.
Dans le communiqué rapporté par l'AFP, il est indiqué que jeudi soir, « la direction d’Orano au Niger a été alertée d’un événement sécuritaire dans un village situé à mi-chemin entre la frontière malienne et la ville d’Arlit ». Selon la même source, « immédiatement, des mesures ont été mises en place pour la protection des sites ». Et selon le communiqué, les membres du personnel expatrié ont été évacués « sous protection vers Niamey par avion ».
Un peu plus tôt, plusieurs médias locaux ont fait cas que des individus armés aux guidons de plusieurs dizaines de motos qui ont été aperçus hier jeudi vers le village d'Inanbagaret, à moins de 200 kms d'Arlit. Selon notre confrère d'Air Info, basé à Agadez, la capitale régionale, le groupe armé aurait posé des questions à plusieurs éleveurs rencontrés dans la zone à qui les individus encore non identifiés demandaient s'il y a "des citoyens occidentaux dans la ville d'Arlit".
Suite à cette alerte, les unités de forces de défense et de sécurité (FDS) d'Arlit, d'Assamaka, d'Azelik et même de la base française d'Aguelal, située à quelques encablures d'Arlit, ont été placées en état d'alerte.
Ce vendredi matin, les mêmes sources ont rapporté que les expatriés travaillant pour le compte de l'entreprise, essentiellement de nationalité française, ont été évacués à bord d'avions vers Niamey.
En 2020 pour rappel, sept (07) otages, dont cinq employés français, avaient été enlevés au Niger lors d'une attaque opérée par des présumés djihadistes sur un site minier dans la même zone situé au Nord du pays, vers la frontière malienne mais aussi pas très loin de celle d'Algérie.
Le groupe minier français Orano, ex Areva, est présent au Niger au travers de ses 3 filiales: SOMAÏR, COMINAK et IMOURAREN. La SOMAÏR exploite depuis 1971 plusieurs gisements d'uranium dans le nord-ouest du Niger. Actifs depuis 1978, les gisements de COMINAK ont cessé toute activité le 31 mars 2021. Le site d’IMOURAREN, un des gisements les plus importants du monde, dont l'exploitation était attendue depuis 2012 est actuellement en stand-by et selon les dirigeants de l'entreprise, en accord avec les autorités nigériennes, il sera mis en exploitation dès que les conditions du marché le permettront.
Le 4 mai dernier à Niamey, à la Primature de l’Etat du Niger, Ousseini Hadizatou Yacouba, ministre des Mines, Ahmat Jidoud, Ministre des Finances et Nicolas Maes, Président d’Orano Mining, ont signé un Accord Global de Partenariat. L'accord couvre plusieurs sujets d’intérêt commun parmi lesquels le projet Imouraren, les conditions de poursuite de l’exploitation de la mine de SOMAÏR, le réaménagement de COMINAK et l’engagement sociétal d’Orano au Niger.
A.Y.Barma (actuniger.com)
Commentaires
C'est quoi cette stupidit
C'est quoi cette stupidit
....."Aujourd
Le terrorisme se combat ensemble et ensemble ne veut pas dire obligatoirement les occidentaux.
Nous pays du sahel, qui sommes concern