2e édition du Forum de mobilisation sociale sur l’accès à l’eau, l’hygiène et l’assainissement : les acteurs et partenaires réaffirment leurs engagements pour relever tous les défis
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Le Centre international des conférences Mahatma Ghandi de Niamey a abrité, lundi 14 mars 2023, la seconde édition du Forum de haut niveau de mobilisation sociale sur l’accès à l’eau, l’hygiène et l’assainissement, à l'initiative de la Fondation NOOR et du Réseau Nigérien des Journalistes pour l’Eau, l’Hygiène et l’Assainissement (REJEA). La rencontre annuelle en prélude à la célébration, le 22 mars prochain, de la Journée Mondiale de l’Eau sur le thème placée cette année sous le thème: «Accélérer le changement pour résoudre la crise de l’eau et de l’assainissement », a été l'occasion pour l'ensemble des acteurs de faire le bilan des actions menées et faire des réflexions sur les voies et moyens permettant d'accélérer la mise en œuvre des engagements pris pour relever tous les défis et ainsi atteindre les objectifs fixés pour l'accès à tous à l'eau, à l'hygiène et à l'assainissement.
C'est la Première Dame Khadija Bazoum, Présidente de la Fondation NOOR qui a présidé la cérémonie d'ouverture du Forum qui s'est déroulée en présence de la Ministre de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification Mme Garama Saratou Rabiou Inoussa, qui assure l’intérim de son homologue en charge de l’Hydraulique et de l'Assainissement, du Président du REJEA, M. Ousmane Dambadji, des membres du gouvernement et du Réseau Parlementaire pour l'eau, l'hygiène et l'Assainissement ainsi que des Représentants des partenaires techniques et financiers, des ONGs et associations du secteur. On notait également la présence à l'évènement des autorités régionales et municipales, des cadres des ministères sectoriels, des leaders coutumiers et religieux, des chercheurs, des étudiants ainsi que de plusieurs acteurs intervenant dans le domaine.
L'accès à l'eau, à l'hygiène et à l’assainissement : une priorité du programme de Renaissance acte III
Dans son mot introductif, le Président du Réseau des Journalistes pour l’Eau, l’Hygiène et l’Assainissement (REJEA) a tenu, tout d’abord, à remercier l’engagement et la détermination de la Première Dame ainsi que celui du Président de la République d'ouvrer en faveur de l’accès des populations aux infrastructures hydrauliques et d’assainissements. "Le Président de la République a donné des orientations claires et des instructions fermes afin que le secteur de l’Eau et de l’Assainissement soit un secteur pourvoyeur d’emploi au Niger", a souligné M. Ousmane Dambadji. Ainsi, a-t-il rappelé, pour résorber les multiples difficultés auxquelles sont confrontées les populations dans le secteur de l’eau, de l’hygiène et de l’assainissement, le Président de la République à travers les différents programmes a prévu la réalisation de 470.000 branchements particuliers, 50.000 latrines, 10.000 fontaines et 45.000 équivalents points d’eau afin d’amorcer un développement inclusif. Le Président du REJEA Ousmane Dambadji a enfin mis en exergue que l'un des objectifs de ce Forum annuel de haut niveau est justement d'accompagner cette dynamique à travers la mobilisation de l'ensemble des acteurs pour accélérer l’accès des populations à l’eau potable et aux infrastructures d’hygiène et d’assainissement adéquates conformément aux orientations stratégiques du Programme de Renaissance Acte 3 du Président de la République.
De son côté, la ministre p.i de l'Hydraulique et de l’Environnement a salué cette initiative qui constitue, selon Mme Garama Saratou Inoussa, "un cadre idéal de plaidoyer pour la mobilisation des parties prenantes mais également des ressources financières indispensables pour relever le taux d’accès à l’eau potable et l’assainissement". Elle a en ce sens rappelé qu'il s'agit là des priorités des plus Hautes autorités du pays au premier rang desquelles, le Président de la République SEM. Bazoum Mohamed dans son programme de Renaissance Acte III ainsi que le Premier ministre, chef du gouvernement SEM. Ouhoumoudou Mahamadou qui en a décliné les principales orientations dans sa Déclaration de politique générale (DPG). "Ce programme, faut-il le rappeler, a pour objectif de contribuer à garantir l'accès de tous à des services d'approvisionnement en eau et d'assainissement et d'assurer une gestion durable des ressources en eau", a-t-elle indiqué avant d'ajouter que pour atteindre ces résultats, le Gouvernement met en œuvre le Programme Sectoriel Eau, Hygiène et Assainissement (PROSEHA 2016-2030). "Les objectifs majeurs de ce programme, repris dans le PDES 2022-2026 visent à assurer la disponibilité et la gestion durable de l'eau et de l'assainissement, en particulier, l'accès de tous, aux services d'eau potable et d'assainissement, dans des conditions équitables", a poursuivi la ministre Garama Saratou qui a rappelé que selon le rapport sur les indicateurs 2022 du Ministère de l'Hydraulique et de l'Assainissement, le taux d'accès à l'eau potable en milieu rural est de 49,29% et en matière d'assainissement, le taux de défécation à l'air libre s'établit au niveau national à 58% en 2021. "Comme vous pouvez le constater, l'atteinte des objectifs que nous nous sommes fixés, nécessite encore plus d'efforts dans la réalisation des infrastructures hydrauliques et des ouvrages d'assainissement", a déclaré la ministre qui a saisi l'occasion pour souligner que son département ministériel s'attèle à mobiliser toutes les énergies et les financements nécessaires pour relever le défi, en renforçant non seulement les domaines des Coopérations Bilatérales et Multilatérales, mais aussi en mettant un accent particulier sur le Partenariat Public Privé. "C'est dire que la tâche qui nous attend est ardue car nous devons redoubler d'efforts pour gagner ce pari", a reconnu la ministre pour qui, toutefois, "ce pari peut être gagner grâce à la mobilisation sociale, l'engagement et la détermination des médias publics et privés en matière de communication et le plaidoyer, pour favoriser le renforcement de la recherche des ressources financières et matérielles pour le secteur".
La ministre de l'Hydraulique et de l'Assainissement par intérim n'a pas manqué d'adresser ses vifs remerciements aux organisateurs de cette deuxième édition du Forum de Haut Niveau de Mobilisation sociale sur l'eau, Hygiène l'Assainissement, en particulier "au REJEA pour cette initiative combien louable pour notre secteur d'intervention". Elle a aussi tenu à rendre un hommage mérité à la Première Dame, HADJIA KHADIJA BAZOUM, Ambassadrice du secteur de l'eau, de l'Hygiène et de l'Assainissement pour son engagement en faveur de secteur de l'eau, de l'hygiène et de l'assainissement. En clôturant son allocution, elle a rappelé que le Niger a eu une participation distinguée au 9eme Forum Mondial de l'eau tenu à Dakar en mars 2022 et, Plaise à Dieu, le Niger sera présent à la Conférence des Nations Unies sur l'Eau prévue se tenir à New York aux Etats Unis du 22 au 24 mars 2023 dont le Thème Central est : "Examen complet à mi-parcours de la mise en œuvre des objectifs de la Décennie internationale d'action, "L'eau pour le développement durable", 2018-2028.
La Première Dame engagée à accompagner les efforts des acteurs et partenaires pour relever les défis
En procédant à l'ouverture officielle du Forum, la Première Dame Khadija Bazoum a déclaré que plusieurs défis majeurs restent aujourd'hui encore à relever sur le parcours de notre pays vers l’atteinte de la réalisation des Objectifs du Développement Durables (ODD) notamment l’ODD6 relatif à l’accès à l’eau potable à l’hygiène et à l’assainissement. "L’objectif principal de ce forum est de permettre aux acteurs de discuter et d’accélérer les progrès dans le secteur de l’eau, de l’hygiène et de l’assainissement en milieu urbain et rural mais aussi de parvenir à un consensus sur la façon de faire face aux défis du secteur", s'est félicitée par la même occasion la Présidente de la Fondation NOOR qui n'a pas manqué de relever que cette rencontre se tient en prélude à la célébration de la journée mondiale de l’eau Edition 2023 prévue le 22 mars prochain dont le thème retenu cette année est : "accélérer le changement pour résoudre la crise de l’eau et de l’assainissement". Selon la Première Dame, ce thème cadre parfaitement avec les orientations stratégiques du Président de la République pour le secteur de l’eau et de l’assainissement mais aussi pour venir à bout des maladies liées à l’eau non potable et à des insuffisances dans l’assainissement
"Si tous les acteurs s’engagent autour de cette noble volonté politique de son excellence le Président de la République, je suis convaincue que le besoin en eau potable des Nigériens sera atteint d’ici à l’horizon 2030.Voilà pourquoi, ce Forum nous donne l’occasion de nous pencher sur la recherche des solutions durable afin d’accompagner les ambitions du Président de la république, celles de donner des sourires aux lèvres à des millions des Nigériens". Hadjia Khadija Bazoum, Présidente de la Fondation NOOR.
La Première Dame a terminé son allocution en remerciant et encourageant le REJEA pour sa parfaite collaboration avec la Fondation NOOR tout en réaffirmant son engagement à accompagner cette dynamique de mobilisation pour l'accès à tous à l'eau, à l'hygiène et à l'assainissement.
Il faut noter qu'après la cérémonie officielle d'ouverture, les travaux du Forum se sont poursuivis avec plusieurs interventions des Partenaires technique et financiers, des responsables d'institutions et des représentants des organisations du secteur de l’eau et de l’assainissement de présenter leurs actions et perspectives afin de relever le défi de l’accès à l’eau potable, à l’hygiène et à l’assainissement au Niger.
A.K.Moumouni (actuniger.com)
Commentaires
Tout ce houba houba ressortant c'est dire qu'une Guénon inconnue et méconnue de la majorité des Nigeriens se donne en spectacle occultant les ministres et responsables dans leur sphère
.... QUELLE EST LA VALEUR AJOUTÉE REELLE pour les paysans vivant à Madarounfa, Guingumi ou Dakoro ou n'importe quel hameau, qui marchent des fois des kilomètres pour se procurer l'eau potable, ou ceux ayant fui et abandonné leur grenier brûlé, écoles de leurs enfants détruites, leurs animaux emportés par la hydre terroriste ....
Est ce ces discourogies vaseuses et vides qui vont les nourrir ....ces déplacés réfugiés dans leur propre pays , Niger,appelé dernier de la classe de la race humaine....
Que sont devenues les ominpotentes actrices se faisant voir sur tous les supports médiatiques , animeuses de TATALY ou GURY VIE MEILLEURE....
Pourquoi ne donnent elles les billets craquants , autres KIT et équipements ....NOW
Qui finance cette nouvelle Guénon avec sa lumière , et pourquoi n'avait elle pas Noor même son quartier auparavant ?
Le defilage de la merde dans un pays de merde .... où les priorités sont inversées et faussées ...
N''importe quel quidam sous les projecteurs nationaux...: TCHRRR!
Quand TOTO A DIT dit de cette fameuse exploitation d'uranium du Niger depuis des décennies c'est pour aboutir à ÇA...un environnement surexploité et sous viabilisé radioactif, des routes délabrées et obsolètes, une population contaminé, des sols et terrains pollués viciés et un bétail atomisé,
Quand des millions de tonnes de déchets d'uranium s'accumulent et font peur'... que dire des impacts radioactifs sur la population,le bétail , l'environnement. et quand TOTO A DIT partage, certainement que des INconscient repus , coupés des réalités des hameaux, vont sortir et aboyer, ces sont des mensonges crées....
Les restes de la mine Cominak près d'Arlit, au Niger, le 8 mars 2023. Exploitée par le groupe français Areva, aujourd'hui Orano, la mine a débuté ses activités en 1978, elle a fermé en 2021 en raison de l'épuisement de ses réserves
D’immenses collines rompent la platitude du désert dans le nord du Niger: loin d’être naturelles, elles font peur, car constituées de millions de tonnes de déchets en partie radioactifs accumulés pendant plus de 40 ans par la mine d’uranium d’Akouta.
La Compagnie minière d’Akouta (Cominak), exploitée à partir de 1978 près d’Arlit par le groupe français Areva, devenu Orano, a fermé en 2021 pour cause d’épuisement de ses réserves, après avoir produit 75.000 tonnes d’uranium.
Son réaménagement, d’un coût de 150 millions d’euros, est en cours et doit durer dix ans, suivi par au moins cinq ans de surveillance environnementale.
Les restes de la mine Cominak près d’Arlit, au Niger, le 8 mars 2023. Exploitée par le groupe français Areva, aujourd’hui Orano, la mine a débuté ses activités en 1978, elle a fermé en 2021 en raison de l’épuisement de ses réserves ( AFP / OLYMPIA DE MAISMONT )
Les restes de la mine Cominak près d’Arlit, au Niger, le 8 mars 2023. Exploitée par le groupe français Areva, aujourd’hui Orano, la mine a débuté ses activités en 1978, elle a fermé en 2021 en raison de l’épuisement de ses réserves ( AFP / OLYMPIA DE MAISMONT )
La Cominak entend restituer à la fin des travaux de réaménagement “un site sûr, sain et non polluant, dans le respect des normes nationales et des recommandations internationales”, affirme le directeur général de la Cominak, Mahaman Sani Abdoulaye, à des journalistes français, les premiers à retourner sur le site d’Arlit depuis l’enlèvement en 2010 de sept collaborateurs d’Areva, dont cinq Français.
Le plus grand chantier est de sécuriser les montagnes de quelque 20 millions de tonnes de déchets de roches et résidus de minerais qui ont été en contact avec l’uranium. Elles s’étendent sur 120 hectares, et atteignent par endroits 35 mètres de haut.
“Doses naturelles” –
Leur présence fait craindre de graves conséquences sur la santé des anciens salariés et le reste de la population locale.
Ces “résidus radioactifs stockés à l’air libre à côté de l’ancienne mine” sont “le plus grand héritage négatif que nous a laissé l’exploitation de l’uranium”, fulmine Rhamar Ilatoufegh, responsable de Aghir In’man (bouclier humain, en langue touareg), une ONG de défense des droits humains et de protection de l’environnement créée en 2000 à Arlit.
Une association française spécialisée, la Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité (Criirad), estime elle que les déchets constituent “une épée de Damoclès pour l’alimentation en eau potable”.
La Cominak et le groupe Orano se veulent à l’inverse rassurants.
“On a ici des doses naturelles (de radiation) inférieures à ce qu’on peut trouver dans d’autres régions en France et dans le monde”, affirme Hélène Sciorella Djibo, responsable du réaménagement du site de la compagnie, assurant qu’il n’y a pas de “radioactivité artificielle créée par l’homme”, la plus dangereuse.
Selon Orano, le taux maximum de radioactivité sur l’homme relevé sur le site de la mine était de 8,6 millisieverts par an en 2022, bien en deçà du seuil réglementaire de 20 mSv/an pour les mineurs au Niger.
“Les doses sont inférieures aux normes de la législation nigérienne et internationale”, abonde Gilles Récoché, géologue et directeur responsabilité, engagement et communication du groupe.
Orano ajoute que les “collines” seront reprofilées et recouvertes de deux mètres de matériaux garantis imperméables (argilite et grès) à l’issue des travaux, et que ces derniers sont assortis de mesures de contrôle dans la ville d’Arlit et ses environs, où vivent quelque 200.000 personnes.
“Un ratissage ample a été mis en place dans toute la ville pour la surveillance de la radioactivité de l’air et de l’eau”, souligne M. Récoché.
– “Défiance et craintes” –
Mais l’inquiétude demeure. Directeur départemental des mines d’Arlit, Bassirou Babalé, rappelle que les résidus “sont radioactifs” et qu’il faut “éviter qu’il y ait des fissures et que le radon (le gaz issu de la désintégration naturelle de l’uranium) inonde la ville”. Des tests sont en cours, dit-il.
"Il y a de la défiance, des doutes et des craintes quant à la radioactivité dans notre ville, c'est normal, mais des mesures sont prises pour y faire face", répond de son côté le maire d'Arlit, Abdourahmane Maouli.
Selon M. Récoché, "il n'existe aucun cas avéré de maladie liée à la radioactivité" dans la région d'Arlit.
Mais pour Hassan Souley, un ancien travailleur de la Cominak rencontré à Arlit, "les gens sont à 7 km des carrières" et certains "sont malades". Il ne décolère pas:
Selon lui, "tout le monde est inquiet" car "Orano est à la base de tous ces problèmes là et ne veut même pas nous écouter".
Créé en 2012, l'Observatoire de la santé de la région d'Agadez (Osra), a mené depuis un suivi médical des retraités et des licenciés de la Cominak et de l'autre mine de la région exploitée par Orano, la Société minière de l'Aïr (Somaïr), toujours en activité.
Interrogé par .(nom media effacé par TOTO A DIT)...., Ayouba Dogonyaro, médecin prestataire à l'Osra, affirme que "sur 2.000 consultations, nous avons détecté une dizaine de cas de maladies professionnelles imputables aux radiations, cancers du sang et des poumons, silicose, dont six ont été reconnus par le Comité médical de l'Osra composé de trois médecins représentant les mines, la société civile et l'Etat".
Et à TOTO A DIT de se demander et vous demander entre l'ancien travailleur de la compagnie et le monsieur médecin soit embauché par la meme boîte pour faire des diagnostics sur l'impact de la radioactivité sur l'environnement et entourage immédiat lequel donne plus de crédit ?