Diplomatie : l’ambassadeur de France en visite à Zinder pour découvrir les résultats des actions de la coopération franco-nigérienne

L’ambassadeur de France au Niger, M. Sylvain Itté, accompagné de Luc Fabre, conseiller de coopération et d’Action Culturelle de l’ Ambassade de France au Niger et Cynthia Méla, directrice de l’Agence Française de Développement au Niger séjourne depuis ce lundi 24 octobre dans la ville de Zinder. Pour sa première visite en région, depuis son arrivée au Niger, la délégation conduite par l’ambassadeur, M. Sylvain Itté a été accueillie à son arrivée par M. Laouali Amadou Madougou, Gouverneur de la région de Zinder.

C’est donc la région du Damagaram, qui a été choisie pour la première visite en région du nouvel ambassadeur de France au Niger. Cette visite de travail sera l’occasion de revenir, tout au long de la semaine, sur les actions de coopération franco-nigérienne dans la région de Zinder et de voir les résultats sur le terrain.

M. Sylvain Itté et la délégation qui l’accompagne ont visité, ce 24 octobre, le Centre culturel franco-nigérien de Zinder, établissement culturel binational de référence, qui a accueilli plus de 41 000 visiteurs, ayant ainsi accès à une bibliothèque de 13 000 ouvrages et une riche programmation culturelle, ponctuée de nombreux débats d’idées.

La délégation a également été reçue par le Vice-Président du Conseil de ville de Zinder et l'Honorable Aboubacar Oumarou Sanda, Sultan du Damagaram.

En cette journée du 24 Octobre, l’entreprise sociale de transformation agricole Sahara Sahel Foods, soutenue par l’ambassade au travers du fonds pour les projets innovants de la société civile et des coalitions d’acteurs a également reçue la délégation conduite par l’ambassadeur de France au Niger. Grace aux formations et équipements reçus par Sahara Sahel Foods, pour la plantation, la récolte responsable et les techniques de transformation des cultures sahéliennes, des femmes de la région de Zinder peuvent désormais produire leurs propres produits à domicile et revendre les excédents de leurs matières premières récoltées générant ainsi des revenus en plus d’améliorer leur nutrition et celle de leur communauté.

A. Karim (actuniger.com)