Dosso : les journalistes outillés sur l’organisation et le fonctionnement de la chaine pénale au Niger
La cité des Djermakoyes a abrité du 14 au 15 octobre 2022, un atelier de formation des journalistes sur l’organisation judiciaire au Niger, les voies de recours et les audiences des chambres criminelles des tribunaux de grande instance. Organisé par la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) grâce au soutien financier de l’Organisation Internationale de Droit de Développement (IDLO-Niger), les journalistes des regions de Niamey, Tillaberi, Dosso et Diffa ont été outillés durant deux jours, sur l’organisation judiciaire du Niger, les différents ordres de juridiction, la Compétence et mode de saisine, le regard sur certaines juridictions spéciales, la présentation de la chaîne pénale, les différentes voies de recours dans le procès pénal et la chambre criminelle.
Les travaux de l’atelier qui se sont déroulés à l’hôtel Galaxie ont été clos le samedi 15 Octobre 2022 en présence de M.Halilou Azizou, Secrétaire Général Adjoint du Gouvernorat de Dosso, M. Mamane Sani, Coordonnateur Régional IDLO-Dosso, M.Ali Dodo, rapporteur Général Adjoint de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) et des journalistes participants.
Dans son mot de clôture des travaux, le Rapporteur Général Adjoint de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), M. Ali Dodo a, au nom du Président de ladite institution M. Maty Elhadji Moussa rappelé l’importance pour les acteurs des médias de connaitre le fonctionnement du pouvoir judiciaire. « Le bon fonctionnement de la chaine pénale est un élément crucial de l’établissement d’un état de droit. L’accès à la justice pénale, la lutte contre l’impunité et la corruption sont également des éléments qui contribuent à l’établissement de la confiance de la population à une justice efficace et performante », a souligné le rapport général adjoint de la CNDH.
Pour ce dernier, la presse étant le 4ème pouvoir est un acteur important dans l’enracinement de la démocratie et de l’état de droit au Niger tout en indiquant que ce travail, c’est-à-dire le renforcement de la démocratie et de l’état de droit ne peut se faire qu’avec des journalistes bien aguerris et suffisamment outillés sur la chaine pénale pour qu’à leur tour, sensibilisent les populations.
En s’adressant aux participants, le coordonnateur régional de l’Organisation Internationale de Droit de Développement (IDLO) Dosso, structure partenaire de la CNDH dans l’organisation cet atelier de formation, M. Mamane Sani a indiqué que le financement d’un tel atelier par sa structure rentre dans le cadre des accords de partenariats qu’ils ont signé avec les institutions étatiques parmi lesquelles la CNDH pour promouvoir la Démocratie et l’Etat de droit.
Il a par ailleurs réitéré la disponibilité d’IDLO, un programme financé par l’Ambassade du Royaume des Pays-Bas, à soutenir la CNDH dans le cadre de renforcement des capacités des composantes de la société dans le cadre de la promotion des droits humains.
En prononçant l’allocution de clôture de l’atelier, le Secrétaire Général Adjoint du Gouvernorat de Dosso, M.Halilou Azizou s’est réjoui du choix de la région de Dosso pour abrité cette activité qui va constituer une avancée dans l’éducation aux droits humains au Niger.
Durant les deux (2) jours qu’a duré la formation qui a été animée par des conférenciers rompus à la tâche, les participants ont été suffisamment outillés sur le fonctionnement du système judiciaire nigérien. C’est désormais des journalistes pétris de connaissances dans le domaine qui vont s’adresser à leur public avec des productions qui faciliteront la compréhension sur l’organisation judiciaire au Niger , les voies de recours et les audiences des chambres criminelles des tribunaux de grande instance.
La semaine prochaine, la région de Tahoua accueillera les journalistes de quatre (4) régions restantes à savoir Agadez, Maradi, Zinder et Tahoua qui seront formés sur les mêmes thématiques.