Niger-Mali : l’Assemblée Nationale condamne avec fermeté, les propos discourtois du premier ministre malien par intérim
L’assemblée Nationale du Niger, a par la voix de son Président, SEM Seyni Oumarou, dénoncé et condamné avec fermeté, les propos discourtois tenus par le premier ministre par intérim malien Colonel Abdoulaye Maiga, le 24 septembre dernier, à la tribune de l’ONU à l’endroit du Président de la République, SEM Mohamed Bazoum. L’annonce a été faite à l’occasion de la cérémonie d'ouverture de la 2ème Session ordinaire de l’Assemblée nationale au titre de l’année 2022.
Ci-dessous l’intégralité du discours de SEM SEINI OUMAROU à l’ouverture de la 2ème Session ordinaire de l’Assemblée nationale au titre de l’année 2022
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Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement ;
Monsieur le Haut Représentant du Président de la République ;
Mesdames et Messieurs les Présidents des Institutions de la République ;
Monsieur le Grand chancelier des ordres nationaux ;
Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement ;
Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Représentants des Organisations internationales ;
Monsieur le secrétaire Exécutif du Comité Interparlementaire du G5/Sahel ;
Honorables collègues Députés ;
Monsieur le Gouverneur de la Région de Niamey ;
Monsieur le Député-maire de la ville de Niamey ;
Messieurs les officiers généraux et supérieurs des Forces de Défense et de Sécurité ;
Honorables Chefs traditionnels et Chefs religieux ;
Monsieur le Président de l’Association des anciens parlementaires ;
Distingués invités, Mesdames et Messieurs ;
Je voudrais rendre grâce à Allah, le tout puissant dont la miséricorde nous permet de nous retrouver, à nouveau, dans cet hémicycle pour célébrer la République, à travers cette cérémonie d’ouverture de la seconde session ordinaire de l’Assemblée nationale, au titre de la présente année !
Je voudrais ensuite renouveler ma gratitude et celle de tous mes collègues députés à toutes les personnalités qui nous font l’honneur et l’amitié de leur présence à cette cérémonie dont ils renforcent le prestige et la solennité.
Permettez-moi, également, de souhaiter un bon retour à l’hémicycle à tous les députés qui, depuis bientôt trois mois, ont retrouvé nos concitoyens de base auprès desquels ils ont pu conduire la mission de représentation qui leur incombe. En effet, au-delà des missions de proximité qu’organise l’Assemblée nationale elle-même, il revient à chaque député d’entretenir des relations suivies avec nos compatriotes. L’intersession est donc l’occasion idéale pour leur restituer l’essentiel des débats parlementaires ; c’est surtout la meilleure opportunité à saisir pour murir davantage nos projets législatifs en s’inspirant de leur vécu quotidien. Comme je le dit souvent, de nombreux aspects de la vie rurale attendent encore d’être normés pour en faciliter le cours et atténuer les pesanteurs de la tradition.
Distingués invités, chers collègues, s’agissant de l’ordre du jour de notre session, comme il se doit en cette période de l’année, il sera principalement consacré à l’examen et au vote du projet de loi de finances se rapportant à l’exercice budgétaire de l’année 2023.
Mais, avant l’examen de ce projet, comme le prévoient nos textes fondamentaux, nous nous devrons d’examiner le projet de loi de règlement relatif à la gestion de l’année 2020. Ce sera pour les députés l’occasion d’une part, de s’assurer que les autorisations budgétaires qui avaient été données au Gouvernement, pour l’exercice concerné, ont été respectées dans leur globalité comme dans leurs détails et d’autre part, d’analyser, après coup, la pertinence de toutes les prévisions de l’époque. Ce sera ainsi la meilleure manière d’affiner les projections relatives à la prochaine loi de finances.
En matière de loi de règlement, je m’en voudrais, encore une fois de plus, de ne pas rendre l’hommage qu’il mérite au Gouvernement pour avoir réussi à revenir aux normes recommandées par les textes communautaires. Ainsi, pendant que le projet 2020 est retenu à notre ordre du jour, celui se rapportant à la gestion 2021 est déjà déposé sur le bureau de l’Assemblée nationale.
C’est là le signe évident d’une volonté manifeste d’aller toujours vers plus de rationalité et de transparence dans la gestion des finances publiques, d’agir dans le respect de l’obligation de redevabilité dans la gestion des affaires publiques.
L’on peut également y voir le souci manifeste de maintenir l’équilibre institutionnel découlant de la répartition des pouvoirs en démocratie : au Parlement qui adopte le budget, selon des principes précis, revient le soin d’en examiner le résultat final, dans un délai conservant toute leur pertinence aux données de la gestion concernée.
Chers collègues, pour ce qui est du projet de loi de finances 2023, dont nous connaissons déjà la tendance générale à la suite du Débat d’Orientation Budgétaire tenu en juin dernier, il nous revient d’en faire une analyse critique afin de prendre les décisions qui nous paraissent les plus pertinentes au regard du contexte qui est aujourd’hui celui de notre pays et de notre économie.
Je sais que nous saurons trouver le rythme de travail qu’il faut et surtout le détachement nécessaire aux choix responsables que nous aurons à opérer. Ce faisant, nous saurons éviter le piège de la routine pour nous engager dans ce travail comme s’il était tout nouveau pour nous.
Sans doute, avant d’aller plus loin dans l’analyse des prévisions, aurons-nous à vérifier le sort que le Gouvernement a fait des recommandations que nous avions formulées à l’occasion du débat dont je parlais tantôt. Il vous souvient, sans doute, que pour l’essentiel, il s’agissait d’orienter la politique budgétaire vers la mise en œuvre d’actions de relance et de transformation de l’économie afin d’en améliorer la croissance tout en réduisant le sous-emploi.
C’est sans doute le lieu de rappeler que l’Assemblée nationale attend encore le respect d’une de ses anciennes recommandations relativement à l’allègement de la fiscalité des intrants agricoles afin de faciliter aux producteurs ruraux l’accès aux engrais modernes et à la technologie agricole adaptée à nos terroirs.
Chers collègues, dans l’analyse de la première partie du projet qui nous est soumis, je souhaite instamment que vous commenciez d’abord par une évaluation lucide et critique des réalisations de l’exercice en cours. La qualité du budget que nous aurons à adopter dépend de ce travail préalable. Il nous faut cerner, par nous-mêmes le niveau potentiel des recettes mobilisables. Il est, en effet, hasardeux de bâtir un budget sur des recettes incertaines et devoir ainsi entamer la régulation des dépenses aussitôt le budget adopté…
S’agissant de la fiscalité, pilier central de ces recettes, comme par le passé, nous souhaitons que la réforme en cours se poursuive afin que l’on puisse tendre vers l’objectif attendu de pression fiscale de 20% du Produit Intérieur Brut. Il faudrait sans doute beaucoup de discernement dans la mise en œuvre des mesures qui peuvent nous y conduire ; car, il ne s’agit ni d’étouffer l’économie encore moins d’accabler davantage le secteur dit moderne dont la contribution fiscale est déjà fort appréciable.
En la matière, la Représentation nationale ne peut que recommander le respect scrupuleux du principe d’équité, tout en appelant nos compatriotes, de toutes les conditions, à la responsabilité face au devoir implacable qui incombe à chacun de contribuer au fonctionnement de l’Etat et de ses démembrements.
S’agissant de la dette publique, au cours des débats en commission, il serait fort souhaitable que toutes les arcanes en soient découvertes aux députés. Il est fortement nécessaire que ceux-ci, par eux-mêmes, en aient la compréhension la plus complète afin de juger de sa soutenabilité et de la pertinence des choix stratégiques en la matière.
Pour ce qui est des mesures fiscales dérogatoires, comme par le passé, la Représentation nationale en demande la réduction drastique afin qu’elles n’annihilent pas les effets des différentes mesures engagées pour améliorer le niveau des recettes internes.
Pour ce qui est des dépenses, je voudrais encore une fois de plus revenir sur la nécessité d’en poursuivre l’amélioration de la qualité en veillant notamment à la rationalité des allocations budgétaires. Je sais que le Gouvernement est soucieux du respect de l’ordre des priorités établi ; mais, il n’en demeure pas moins que certains des choix se doivent d’être évalués à l’occasion de l’exécution des dépenses se rapportant au secteur concerné.
Il en est ainsi de l’éducation nationale qui reste toujours un sujet de grandes préoccupations malgré la part la plus importante du budget qui lui est consacrée. Il faudrait sans doute opérer un arbitrage équitable entre les dépenses de fonctionnement et d’investissement dudit secteur.
Sans doute, au niveau de ce secteur stratégique, au-delà du montant budgétaire, la pertinence et l’efficacité de la dépense se doivent d’être mises en avant. Ce sera, sans doute, pour l’année prochaine, la problématique qui sera retenue à l’ordre du jour des missions de terrain dont notre Commission des Affaires Sociales et Culturelles sera investie.
De même au niveau du monde rural, il devient de plus en plus évident qu’un arbitrage en faveur de l’approvisionnement en engrais s’impose face la dégradation généralisée des sols dans toutes nos régions. Pour ce secteur également, une mission d’information sera certainement nécessaire en prélude à un débat que l’Assemblée nationale ne manquera pas d’organiser sur la souveraineté alimentaire.
Pour ce qui est de l’hydraulique, il faudrait également que les choix stratégiques conduisent à un équilibre stable entre les zones urbaines d’une part, et les zones rurales et pastorales, d’autre part.
S’agissant de la défense et de la sécurité nationales, l’Assemblée nationale et tous les députés restent convaincus qu’aucun sacrifice financier ne sera de trop pour continuer à soutenir leur efficacité ! En cela, l’ensemble de nos compatriotes, également, n’en ont aucun doute, pourvu que les solutions financières et techniques retenues par les décideurs produisent des résultats probants.
En résumé, Chers collègues, en matière de dépenses de fonctionnement et d’investissement de l’État, nous devons nous assurer que l’allocation des ressources soit des plus optimales.
A cet égard, je me dois de dire un mot sur les dotations budgétaires allouées aux institutions supérieures de l’Etat ; il s’agit pour moi de réaffirmer ici la nécessité d’agir afin que ces institutions puissent fonctionner de manière à assurer efficacement leurs missions.
En définitive, s’agissant du budget général, chers collègues, je vous exhorte, en commissions comme en plénière, à consacrer au projet de loi de finances 2023 toute l’attention qu’il faut pour aboutir au choix qui sied pour donner à notre économie le tonus dont elle a besoin pour affronter la conjoncture actuellement préoccupante au niveau mondial. Faut-il le rappeler, l’examen et le vote de la loi de finances est l’une des plus importantes de nos prérogatives ; c’est donc l’occasion de l’exercer dans toute sa plénitude avec pour seul souci la satisfaction du devoir accompli pour le pays et pour nos concitoyens.
Distingués invités, chers collègues, comme vous le savez, nos assises s’ouvrent dans un contexte marqué par des faits aussi importants les uns que les autres.
S’agissant de l’actualité récente, je voudrais évoquer l’augmentation généralisée des prix dont l’origine tient à plusieurs facteurs dont la perturbation de la paix en Europe n’est pas le moindre. Il faudrait donc se garder de tirer de hâtives conclusions en incriminant tel ou tel fait endogène. Il faudrait plutôt souhaiter que le Gouvernement puisse trouver des mesures d’accompagnement pour alléger la facture des ménages les plus vulnérables, en attendant les résultats prometteurs de la campagne agricole actuelle.
En effet, alors que nous entamons cette session, les récoltes qui ont commencé ici et là augurent d’une production agricole satisfaisante pendant que le couvert végétal, exceptionnellement abondant, présage d’une bonne année pastorale.
Il faut donc espérer que les bonnes récoltes escomptées conduisent à plus de sérénité dans nos terroirs dont la résilience a été mise à rude épreuve par la longue et délicate période de soudure qu’ils ont connue cette année. C’est le lieu de rendre hommage au Gouvernement et à toutes les bonnes volontés pour les diverses mesures engagées pour porter secours aux zones les plus touchées par la disette saisonnière.
A cet égard, je pense qu’il faut dès à présent inviter les populations à une gestion parcimonieuse des différentes productions agricoles afin d’éviter que les périodes de soudures soient des moments de très grandes préoccupations. De même, il revient aux autorités compétentes et aux populations elles-mêmes de prévenir la reddition des feux de brousse dès la fin de l’hivernage, alors que les herbages sont encore verts !
Par ailleurs, il faut le dire, la bonne pluviométrie annonçant de bonnes récoltes a également été source de graves préoccupations. Il s’agit là du paradoxe auquel les pays du Sahel sont coutumiers : les pluies bienfaisantes ont très souvent pour corollaire des inondations auxquelles ne résiste pas l’habitat des couches populaires. C’est le défi auquel presque toutes nos régions ont eu à faire face cette année. Ainsi, des inondations, avec les conséquences les plus graves en termes de destruction de l’habitat et de zones de cultures, de pertes en vies humaines, se sont multipliées tout au long de la saison.
Aussi voudrais-je saisir l’occasion de la présente cérémonie pour présenter la compassion de l’Assemblée nationale à l’endroit de nos compatriotes victimes, à un titre ou à un autre, des catastrophes découlant de l’abondance des précipitations. Je voudrais les assurer de la fraternité et de la solidarité de tous les députés.
Toujours au nom de cette Représentation nationale, je salue la promptitude de la réaction du Gouvernement, des organisations caritatives et des éléments de la protection civile lorsqu’il s’était agi, çà et là, de faire face à l’urgence des évènements.
Pour autant, il faudrait souhaiter que le Gouvernement et les élus locaux anticipent pour trouver des solutions pérennes aux dégâts hydriques de plus en plus récurrents.
Distingués invités, l’autre élément du contexte qui marque le démarrage de nos travaux est la rentrée des classes. Avec la Représentation nationale tout entière, je voudrais souhaiter qu’elle soit bonne et que l’année scolaire renoue avec la sérénité qui sied aux apprentissages féconds.
Je souhaite qu’en toute circonstance le patriotisme et le sens de responsabilité prédominent afin que les acteurs de l’école créent les conditions lui donnant les chances d’un sursaut qualitatif.
Distingués invités, Nous ouvrons également notre session pendant que sur le front de la guerre contre le terrorisme la vigilance reste encore de mise, même si les différents fronts semblent assez calmes.
Pour autant, au nom de l’ensemble de mes collègues, tout en rendant hommage au courage des Forces de Défense et de Sécurité, je voudrais réitérer l’expression de mes condoléances émues aux familles des FDS et de celles de toutes les victimes du terrorisme. La Nation n’oubliera aucun des sacrifices consentis pour qu’elle continue à vivre et à prospérer ! Que le Tout puissant fasse miséricorde aux âmes de tous les patriotes qui tombent pour le Niger et qu’il protège ceux qui se battent pour que son drapeau continue à flotter ici et partout où sa souveraineté doit se manifester.
Par ailleurs, je crois devoir souligner, ici, certaines évidences ; ainsi, il faut le rappeler que la lutte contre le terrorisme ne peut rester l'apanage d'un seul pays car les groupes terroristes, eux, ne connaissent pas de frontières et sont toujours prompts à profiter des contradictions et des problèmes de coordination entre les Etats, pour mieux accabler nos populations. C’est dire alors, que pour vaincre l'hydre terroriste, la solidarité transnationale est nécessaire et la mutualisation des moyens de lutte par nos Etats plus qu’indispensable.
Dès lors, il s’impose à tous nos dirigeants, en particulier ceux du Sahel, un effort de dépassement de soi, afin d’éviter, en toute circonstance, des invectives et polémiques inutiles.
Je veux le réaffirmer ici, le peuple Nigérien, souverain, a choisi en toute responsabilité ses dirigeants, à travers des élections démocratiques. Tout mépris à l’égard de ceux-ci doit être forcément compris comme du mépris à l’égard de tous les Nigériens. C’est pourquoi nous déplorons et condamnons les propos tenus récemment par le Premier Ministre par intérim du Mali, à la tribune des Nations Unies. Ne l’oublions pas, les Peuples Nigériens et Maliens sont unis par des relations séculaires, faites de fraternité et de liens tissés par l’Histoire et la Géographie.
C’est pourquoi nous demandons à tous nos dirigeants, en particulier ceux de l’Afrique de l’ouest, d’avoir de la mesure dans toutes les prises de position engageant l'avenir de nos pays. Nos populations ne demandent qu’à vivre en symbiose et notre continent, l'Afrique, ne peut se développer sans la solidarité et l'entente mutuelle entre toutes les nations.
Rappelons-le aussi, l'unité de l'Afrique intègre toutes les valeurs éthiques, morales et politiques. Nous devons tendre de plus en plus vers plus d'intégration en dépassant la notion d'ethnie, de nationalité, qui sont des vecteurs puissants de division et de déstabilisation de notre continent. C’est le lieu d’appeler les responsables politiques africains, à tous les niveaux, à se comporter en frères et à éviter les diatribes stériles et autres attaques personnalisées qui risquent de nous écarter durablement de nos objectifs communs.
Distingués invités, l’autre élément de l’actualité récente qui me semble de grande importance est assurément la reprise des réunions du Conseil National du Dialogue Politique. Il s’agit là d’un évènement majeur à saluer, parce que porteur de sérénité dans le débat politique, gage de la paix sociale permettant à l’Etat de créer les conditions d’efficacité de son action, face aux défis aussi graves que la problématique sécuritaire et les contrecoups de la crise économique mondiale qui se profile à l’horizon.
A cet égard, au nom de la Représentation nationale, je voudrais féliciter le président de la République SEM MOHAMED BAZOUM, le Gouvernement et tous les leaders des partis politiques pour avoir réussi à redonner vie au CNDP, expérience originale de gestion des conflits politiques propres au Niger, qui commence à faire école en Afrique.
Mais, au-delà du CNDP, il faut pouvoir souhaiter que l’ensemble des structures politiques et associatives puissent, en toute circonstance, faire de l’intérêt supérieur du Niger le point de convergence de leurs actions publiques. Il doit être loin de nous le temps où les divergences d’opinions et de positionnement sont vécues comme d’irréconciliables inimitiés personnelles. Il faudrait que la tempérance des propos et la courtoisie des rapports nous fassent toujours l’économie d’inutiles conflits aux conséquences dommageables pour notre pays.
D’ailleurs, pour qui observe attentivement l’évolution de nos sociétés, il comprendra que nos populations ont déjà tourné la page mouvementée des débuts du multipartisme. Il faudrait donc que la classe politique puisse s’y adapter pour anticiper sur la désaffection prévisible des couches populaires vis-à-vis du débat politique. Cette anticipation devra reposer sur l’amélioration de la qualité de ce débat qui devra être de plus en plus impersonnel pour rester un cadre de confrontation d’idées novatrices et de projets pertinents.
Les diatribes et les invectives à visées essentiellement polémistes ou politiciennes doivent céder la place à la recherche du consensus dynamique autour des questions vitales de sécurité et de développement économique et social. Il faudrait faire en sorte que les partis politiques ne soient plus ces camps retranchés se donnant vocation à l’affrontement autour de différences supposées, en occultant les préoccupations des populations à la base. Il faudrait plutôt souhaiter qu’ils se transforment en école de formation et d’information des couches populaires autour de leur environnement et de la marche du monde.
Distingués invités, c’est sur ces mots pleins d’espoir et tout en souhaitant que la campagne agricole finissante tienne toutes les promesses d’une croissance soutenue et donne à nos prévisions budgétaires les moyens de leur effectivité que je déclare ouverte la deuxième session ordinaire de l’Assemblée nationale au titre de l’année 2022.
Vive la République
Vive le Niger
Je vous remercie.
Commentaires
PRENEZ GARDE AU RETOUR DU BATON!!!!
TOUT CECI N EST QUE GESTICULATION INUTILE! LA FRANCE A BEAU DONNE DES ORDRES A EXECUTER CONTRE LE MALI ET SON PEUPLE, MACRON A BEAU DIRRIGER CERTAINS PAYS AFRICAINS, LE MALI RESTE QUAND MEME UNE FIERTE POUR TOUTE L AFRIQUE. LE TEMPS DE LA PRESENCE FRANCAISE EST DESORMAIS COMPTE, LA REVOLUTION EST EN MARCHE! VIVE GOITA, VIVE LE PANAFRICANISME!
Je propose au gouvernement de voir dans quelle mesure il est possible de rompre les relations diplomatiques avec le mali, voire une
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Dans la tradition africaine, tout homme respectable et se respectant , tout homme digne et fier de sa dignit
MAKARANCHI ! Menteur et Hypocrite ... Et ils sont O
TOTO A DIT a sembl