Conférence de presse des participants au 4ème sommet mondial des Filles : le mémorandum et le Plan d’actions présentés au public
Dans le cadre du démarrage officiel de leurs activités de communication, le mouvement des jeunes filles et garçons participant à la 4ème édition du Sommet mondial des Filles tenu du 21 au 22 octobre 2021 à Lomé (Togo) et le bureau régional de Plan International en Afrique de l’Ouest et du Centre ont animé ce mercredi 27 Avril 2022 une conférence de presse hybride (présentiel et en ligne) pour la présentation du mémorandum et du plan d’actions pour un plaidoyer de haut niveau afin de diligenter la mise en oeuvre des différents engagements pris par les États.
Face à la presse, les jeunes filles assurant le lead de la conférence ont rappelé les engagements qui ont été pris dans la capitale togolaise mais également l'urgence de les mettre en application. La rencontre qui s’est déroulée de manière synchronisée dans les différentes représentations pays de Plan International en Afrique de l’Ouest et Central a réuni les différents CD des bureaux pays de Plan International, les jeunes, les représentants des médias, les partenaires, ainsi que plusieurs autres invités.
A travers le point de presse qui a duré deux (2) heures d’horloge, les filles ont entretenu leurs invités sur le mémorandum et le Plan d’Actions du Mouvement des Jeunes participants au 4ème Sommet Mondial des Filles.
En s’adressant à l’assistance, elles ont éclairé la lanterne de leurs interlocuteurs sur le mémorandum élaboré à l'initiative des jeunes participants au sommet, fruit de leur travail acharné, dont des filles et des jeunes femmes, réunis en comité qui vise entre autres : l’atteinte de l’égalité des sexes et le respect des droits des femmes, la réalisation de ces filles et de ces jeunes femmes ; la matérialisation de la croissance économique tant attendu, notamment dans les pays en développement, bref tout ce qui peut concourir à ce que les filles retrouvent leurs places dans la société. Et ce combat, elles ne peuvent le mener seules sans le soutien des organisations comme Plan International, les médias et les autorités au plus haut sommet dans leurs pays respectifs.
Pour ce faire, le mémorandum a constitué une des premières initiatives post sommet, ont-elles souligné avant d’ajouter que d’autres activités interviendront conformément au plan d’actions élaboré.
Si les filles ont décidé de prendre leur destin en main, c’est parce que les jeunes qui étaient présents au ‘’Global Girls Summit’’ sont persuadés qu’ils appartiennent à une génération qui veut faire bouger les lignes et qu’elles ont confiance à leur potentiel.
Mademoiselle Mamoudou Hama Issa Aichatou, membre du cadre consultatif nigérien des enfants et jeunes (CCNEJ) ayant pris part au 4ème sommet mondial des filles d’indiquer que la rencontre de Lomé a été une occasion pour les filles de porter haut leur voix silencieuse qui n’oserait dire mot malgré les multiples violences qu’elles comptabilisent en longueur de journées. Pour la jeune participante, la question d’égalité doit être précédée par un combat notamment celui du droit à une éducation de qualité, à la liberté d’expression, et surtout assurer l’accès aux services de santé de qualité.
Des recommandations pour l’amélioration des conditions de vie des filles et des femmes en Afrique et dans le monde entier
Bien que conscientes des avancées enregistrées vers un monde juste et égalitaire entre les garçons et les filles, les jeunes filles ont tenu à adresser des recommandations à l'endroit de toutes les parties prenantes qui sont intéressées et qui sont impliquées davantage à améliorer les conditions de vie des filles et des femmes en Afrique et dans le monde entier.
Parmi ces recommandations figurent entre autres : Rencontrer les différents gouvernements pour présenter les recommandations des filles du sommet ; Obtenir un fonds régional d’accompagnement des victimes de violences faites aux filles ; Appuyer les Etats dans la vulgarisation des textes de lois en faveur des droits de filles au niveau de leurs pairs ; Favoriser la mise en place des actions et engagements pris par toutes les parties prenantes ; Assurer la communication à travers les médias sur les actions post-sommet…
S’agissant du Plan d’actions, c’est plusieurs activités qui vont être menées sur la période allant du mois d’Avril à Juin 2022.
Des engagements forts pour la mise en œuvre des recommandations
Comme dans les autres bureaux Pays de Plan International, à Niamey, la cérémonie a aussi été marquée par la remise du mémorandum des jeunes à la représentante du représentant pays de Plan International, Mme Rachat Dawlak.
La responsable humanitaire de remercier au nom de son organisation, Melle Mamoudou Hama Issa Aichatou avant d’encourager cette dernière pour l’engagement et le dévouement des participants du sommet de Lomé qui luttent pour plus des droits pour les jeunes filles.
Mme Rachat Dawlak de réitérer l’engagement de Plan International Niger à accompagner les jeunes leaders dans la mise en œuvre de ce document.
Depuis 2017, chaque année afin d'inscrire la voix des filles à l’agenda des préoccupations mondiales, l'ONG Plan International avec l'appui de ses partenaires, a initié le Sommet Mondial des Filles qui se veut une rencontre de haut niveau organisée dans le cadre de la Campagne « Aux Filles l'Egalité » qui revendique le droit des filles à un pouvoir égal, une liberté égale et une représentation égale.
Le Sommet mondial des Filles qui rassemble des milliers de filles et de nombreux autres acteurs politiques, sociaux, économiques et culturels de tous les continents qui se veut un effort collectif visant à créer, catalyser et dynamiser un mouvement mondial en faveur des droits des filles s'est tenu pour la 4e édition du 21 au 22 Octobre 2021 à Lomé au Togo, pour une première fois en Afrique.
Moumouni Abdoul Karim (actuniger.com)