Interruption des négociations gouvernement-syndicats du secteur de l'éducation, les explications de la partie gouvernementale
Après le mouvement de grève observé par les enseignants du primaire et secondaire le lundi 31 janvier et mardi 1er février 2022, relativement à leur plate forme revendicative, le ministre de l'éducation nationale par intérim était face à la presse le mercredi 2 février 2022 pour expliquer clairement à l'opinion nationale ce qui s'était passé lors des négociations entre les membres de la dynamique et la partie gouvernementale.
Ainsi, tout a bien débuté, les deux parties ont trouvé un terrain d'entente sur plusieurs points des revendications des enseignants. Cependant, lors des échanges de la journée du dimanche 31 janvier 2022, sur certains points des revendications, les parties en négociations ne se sont pas entendues, "les syndicats ont souhaité se retirer pour une Concertation en vue de donner suite au préavis de grève, mais, dans l'optique de donner une suite au gouvernement" explique le ministre, mais, force est de constater que "la dynamique des syndicats n'a daigné, ne serait-ce que par courtoisie, rappeler la partie gouvernementale pour l'en informer alors qu'aucun doute ne planait sur la levée du mot d'ordre de grève au vu des avancées significatives auxquelles sont parvenues les deux parties" a indiqué le ministre de l'enseignement Supérieur et de la recherche, Mamoudou DJIBO,Ph.D, qui assure l'intérim de son homologue de l'Education nationale.
C'est dans ce contexte que la dynamique a observé les 2 jours de grève sur l'ensemble du territoire National. Pour la partie gouvernementale, la dynamique "a pris la responsabilité de rompre le dialogue par une attitude que rien ne justifie dans le contexte actuel" a ajouté le ministre de l'éducation nationale par intérim. Quand au secrétaire général du ministère, Mohamed Zeidane, a saisi l'occasion pour rappeler que "le président de la république, continuera à tenir ses engagements de recruter les enseignants contractuels par un plan d'absorption progressif, soutenable par le budget National, mais, qui donne surtout la primauté à la compétence des agents recrutés" a précisé le secrétaire général du ministère de l'éducation nationale, Mohamed Zeidane.
Source: Service Communication Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche (MESR)
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