Fraude des hydrocarbures : plusieurs véhicules de transport de carburant fraudé incinérés à Balleyara
Les autorités ont procédé, ce mercredi 12 janvier à Balleyara, dans la région de Tillabéri, à l’incinération en public de cinq (05) véhicules ainsi que 13.400 litres de carburant fraudé qui ont été saisis la semaine dernière. Il s’agit à travers cet exemple, d’envoyer un signal fort dans le cadre de la lutte contre la fraude aux hydrocarbures à laquelle s’est engagée le Président Bazoum.
L’opération « coup de poing » contre la fraude aux hydrocarbures, à laquelle s’est engagée le Président Bazoum Mohamed, a visiblement commencé ! Ce mercredi à Balleyara, les autorités ont procédé à l’incinération de cinq (05) véhicules ainsi que 536 bidons de 25 litres (environ 13.400 litres) de carburant fraudé. Les véhicules ainsi que le carburant ont été saisis le 07 janvier dernier par les forces de sécurité au niveau du poste de contrôle situé sur la route de Loga. Onze (11) personnes ont été interpellées au cours de l’opération et ont été mis à la disposition de la justice, a-t-on appris également.
C’est d’ailleurs la justice qui a mis à la disposition des autorités les véhicules saisis qui ont été incinérés en public, mais sous étroite surveillance des forces de sécurité.
Tolérance zéro contre les fraudeurs de carburants
A travers cet acte, les autorités entendent montrer que dorénavant, c’est tolérance zéro pour les fraudeurs de carburant. Il faut dire que c’est un phénomène qui engendre annuellement un énorme manque à gagner aux caisses de l’Etat. Plusieurs régimes se sont essayés à le combattre sans y parvenir réellement, le phénomène ayant même pris de l’ampleur dans certaines contrées où il n’existe aucune station-service. C’est justement là le nœud de l’équation car en plus de l’emploi et des revenus qu’il procure à des jeunes, les stations-services ne couvrent pas l’ensemble du pays. A cela s’ajoute le fait que le carburant vendu dans les stations coûte trop cher et la lutte contre les « sogou-sogou » ou « rouwa-rouwa » va indiscutablement se traduire par une hausse des prix de transports des marchandises et des personnes.
Qu’à cela ne tienne, en octobre dernier, quelques mois après son arrivée au pouvoir, le Président Bazoum s’est de nouveau saisi du dossier. Il a en ce sens convoqué une réunion de haut niveau pour donner des orientations sur la stratégie à mettre en œuvre pour prendre le problème à bras le corps. Un comité ad’hoc a été mis en place pour réfléchir et proposer des actions concrètes et les alternatives adaptées pour combattre efficacement le phénomène. En attendant ses conclusions, des mesures urgentes ont été prises comme l’application stricte de la réglementation en vigueur concernant la vente des hydrocarbures au Niger ainsi que des opérations coup de poing pour traquer les fraudeurs et autres vendeurs ou transporteurs de carburant fraudé.
Ikali Dan Hadiza (actuniger.com)
Commentaires
Le Niger est en retard et ne peut avanc
Qu il donne le travail