Médias : l’ANEPI répond au Conseil Supérieur de la Communication (Communiqué de presse)
Le Bureau Exécutif de l’Association Nigérienne de la presse Indépendante (ANEPI) a suivi avec intérêt le communiqué de presse du bureau du Conseil Supérieur de la Communication (CSC) en date du 23 Novembre 2021, relatif à la publication N°253 du 22 Novembre 202 de notre confrère Le Canard en Furie.
Dans ce communiqué, le CSC a fait un tour d’horizon des principaux griefs qu’il a recensé dans l’exercice de la profession de journaliste, avant de mettre au pilori le journal la publication de notre confrère sur des montants de fonds politiques qui auraient été alloués à des épouses de personnalités politiques de notre pays.
Tout en reconnaissant au Conseil Supérieur le droit exclusif de s’autosaisir au sujet d’un manquement d’un organe, le bureau exécutif national de l’ANEPI déplore :
1°) Que le conseil Supérieur de la Communication n’ait pas notifié à l’organe, par écrit, ce qu’il considère comme un « manquement » avant de diffuser le communiqué. Il s’ensuit que le journal incriminé a appris l’information sur les ondes en même temps que tout le monde ;
2°) Que le CSC fait preuve d’une incroyable célérité dans le traitement de cette information, et dans la condamnation de l’organe, le lendemain même de la parution du journal, comme s’il s’attendait à sa parution ;
3°) Que dans sa précipitation, le CSC a, dans son communiqué de presse, non daté, multiplié par 10 le montant annoncé par le journal ; alors même qu’il ne lui pas été notifié un « manquement aux règles d’éthique et de déontologie » ;
3°) Que le CSC n’a pas eu le temps de demander à l’organe de produire les preuves, ou non, de ces informations publiées ;
4°) Que le CSC refuse de jouer balle à terre en culpabilisant déjà l’organe, avant même de l’avoir entendu ;
5°) Que le CSC fait un black-out sur l’intérêt public d’une telle information, qui ne fait que dénoncer une mauvaise gestion des deniers publics, quitte à en prouver la véracité ;
Au regard de tout ce qui précède, le bureau exécutif de l’ANEPI :
déplore cette mégarde du CSC qui, en tant que régulateur, devrait s’assurer de l’exactitude de ce qu’il publie, s’en tenir à son rôle d’arbitre et éviter le parti-pris manifeste ;
l’encourage à une saine régulation des médias et à rester indépendant, en s’en tenant à une saine application de ses propres textes ;
appelle les journalistes et tous les citoyens à faire preuve de responsabilité dans la collecte, le traitement et la diffusion de l’information.
Fait à Niamey le 25 Novembre 2021
Pour le bureau de l’ANEPI :
Le Secrétaire Général :
Ibrahim Manzo
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