Conseil National de la Jeunesse : le ministre la Jeunesse Sékou Doro promet la fin du Tazartché en 2022
Interpellé à l’Assemblée nationale sur le non renouvellement des différentes instances du Conseil National de la Jeunesse du Niger (CNJN), le ministre de la Jeunesse et des Sports Sekou Doro Adamou a expliqué samedi dernier aux députés que la responsabilité de cette situation qui perdure depuis trois (3) ans, incombe à son Département ministériel. Le ministre a annoncé que le renouvellement est prévu au plus tard début 2022 après un toilettage des textes afin de corriger certaines lacunes constatées.
Ceux qui aspirent à la succession d’Aliou Oumarou à la tête du Conseil National de la Jeunesse du Niger (CNJN) sont désormais fixés et doivent par conséquent commencer à se préparer car le processus est prévu pour démarrer dans quelques mois. Après trois (3) années d’attente, le ministre de la Jeunesse a annoncé que le processus de renouvellement des différentes instances de cet organe constitutionnel va démarrer d’ici la fin de l’année pour prendre fin début 2022.
L’annonce a été faite par le ministre Sekou Doro Adamou, samedi dernier à l’Assemblée nationale, en réponse à la question d’interpellation de la députée Mariama Mamadou Maina qui a voulu savoir un peu plus sur les raisons du blocage du renouvellement du bureau et des différents démembrements du CNJN, en dépassement de mandat depuis trois années. Une question qui fait régulièrement le devant de l’actualité surtout au sein des organisations de la jeunesse.
En réponse, le ministre Sekou Doro Adamou a reconnu que «cette situation de dépassement de mandat n’est pas du tout normale ». Il a toutefois imputé la responsabilité de cette situation non pas au bureau du CNJN mais à la tutelle. «La responsabilité incombe au Ministère de la Jeunesse et des Sports parce que mon département ministériel n’a pas pu mettre les moyens pour le renouvellement de cette structure. Nous sommes venus trouver une situation avec une défaillance des textes qu’il faut harmoniser pour permettre au prochain bureau élu de répondre aux aspirations de la jeunesse », a expliqué le ministre de la Jeunesse et des Sports. Pour débloquer la situation, il a indiqué qu’il va falloir « toiletter les textes en long et en large pour adopter ce qui est consensuel ». C’est à l’issue de ce processus que les élections seront organisées à tous les niveaux d’ici fin décembre 2021 et courant début 2022 pour permettre le renouvellement du bureau du Conseil national de la Jeunesse, comme l’a assuré le ministre de la Jeunesse et des Sports devant les parlementaires.