Insécurité : 11 soldats tués suite à l’attaque du convoi du Préfet de Bankilaré (nouveau bilan)
Le bilan de l'attaque ayant visée, hier mercredi dans l’après-midi, le convoi du Préfet de Bankilaré s’est alourdi à onze (11) soldats tombés au front parmi lesquels neuf (9) éléments de la Garde nationale du Niger (GNN) et deux (2) gendarmes. L’embuscade tendue par des individus armés à 18 kms au sud de Bankilaré, près de la frontière burkinabé, a également fait deux (2) blessés dont un civil et des dégâts matériels.
Le premier bilan provisoire et non officiel faisait état de six (6) soldats morts et cinq (5) autres portés disparus. Après les opérations de recherche et de ratissage, le bilan a été revu à la hausse et passe ce jeudi 21 octobre à onze (11) soldats tués dont neuf (9) gardes nationaux et deux (2) gendarmes.
Deux (2) personnes ont été aussi blessées dont un civil, le chauffeur du Préfet de Bankilaré qui malgré la balle reçue à l’épaule, a pu extirper le véhicule qu’il conduisait des lieux de l’attaque. Le Préfet qui revenait de congés est lui sorti indemne de l’attaque.
Les assaillants ont également détruit deux (2) véhicules pick-up de la Garde nationale du Niger (GNN) montés d’armes 12.7.
Pour rappel, le mercredi 20 octobre 2021 aux environs de 16h30, des individus non identifiés armés de fusils et de lances roquettes et venus à bord de motos ont tendu une embuscade à une patrouille mixte du département de Bankilaré qui escortait le préfet de Bankilaré qui avait quitté Téra quelques heures plutôt. L’embuscade s’est précisément passée aux environs de la bourgade de Sedèye, à une vingtaine de kilomètres au sud de Bankilare, dans la partie de la région de Tillabéri dite « la zone des trois frontières ».
Les départements de Téra et de Bankilaré, situés près de la frontière burkinabé, subissent depuis 2017 des attaques menées par des groupes terroristes, notamment, l’Etat islamique au grand Sahara (EIGS). La Région est depuis placée en état d’urgence avec interdiction de circulation des engins à deux roues et surtout un déploiement massif des Forces de defense et de sécurité (FDS) qui opèrent avec l’appui de la Force conjointe du G5 Sahel (FC G5 Sahel) mais aussi des armées des pays partenaires comme la force française Barkhane ou les forces spéciales des États-Unis.
Il convient de noter, d’ailleurs, que cette nouvelle attaque meurtrière intervient quelques jours après celle du dimanche dernier qui a visé le poste de police frontalier de Petolkolé, toujours près du Burkina, avec comme bilan, la mort de trois(3) policiers, plusieurs blessés et des dégâts matériels importants
Ikali Dan Hadiza (actuniger.com)
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