Insécurité: une dizaine de civils encore massacrés par des individus armés dans l’Anzourou (Tillabéri)
La série noire continue pour les populations civiles de la région de Tillabéri. Des individus armés ont encore attaqué, hier mercredi, plusieurs villages de la commune d’Anzourou, dans la zone des trois frontières. Selon un bilan provisoire donné par des sources locales, une dizaine de civils ont été tués et plusieurs autres blessés par les assaillants qui ont également incendiés plusieurs infrastructures dont une école et un centre de santé.
La série noire continue pour les populations de la Région de Tillabéri, située dans la zone nigérienne de la fameuse zone des trois (3) frontières du Sahel central. Le mercredi 24 mars dans l’après-midi, alors que le pays n’a pas encore fini le deuil de 3 jours décrété par les autorités suite au massacre de Tillia qui a occasionné la mort d’au moins 137 victimes civiles le dimanche dernier, plusieurs villages de la commune d’Anzourou ont été la cible d’attaques par des individus armés venus à motos et avec presque le même mode opératoire que les précédentes tragédies.
Escalade meurtrière contre les populations civiles
A défaut de bilan officielle plus de 24h00 après les faits, des sources locales et sécuritaires ont confirmé qu’au moins dix (10) personnes ont été tuées lors de ces attaques visiblement coordonnées. Des assaillants armés ont, en effet, incendié une école et tué trois (3) personnes dans le village de Zibane et sept (7) autres à Gabado, toujours dans la même zone ou une école a aussi été détruite lors de l’assaut. Une autre victime a été découverte par la suite pas très de loin de là et selon les mêmes sources, le bilan aurait pu être pire n’eut été l’intervention des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) qui étaient positionnées pas très loin des lieux du raid et ont pu réagir assez vite.
Cette nouvelle attaque contre des civils dans une zone où opère l’Etat islamique au grand Sahara (EIGS), témoigne de l’escalade de violences qui ne cesse de s’amplifier ces derniers temps dans cette partie située au nord-ouest du Niger. En moins d’une semaine, plus de 200 victimes civiles ont été enregistrées malgré le déploiement massif des soldats nigériens et leurs partenaires du G5 Sahel mais aussi de la France (Barkhane) et des forces spéciales américaines.
A quelques jours de l’investiture du nouveau Président de la République, le 2 avril prochain, le défi sécuritaire s’impose plus que jamais comme le défi prioritaire des prochaines autorités du pays.
Ikali (actuniger.com)
Commentaires
KAYTCHO NIGER
CA C EST LE GRAND SLOGAN DE NOS DIRIGEANTS