Processus électoral : le NDI renforce les capacités des partis politiques sur la prévention des violences électorales
Dans le cadre de son appui au processus électoral au Niger, le National Democratic Institute (NDI) a organisé, mercredi 9 décembre 2020 à Niamey, un atelier de renforcement des capacités des partis politiques en matière de prévention de la violence électorale. Organisé en collaboration avec la Fondation Internationale pour les Systèmes électoraux (IFES), cette activité entre dans le cadre de la mise en œuvre du Programme « Promouvoir une alternance démocratique pacifique à travers des élections libres, pacifiques, transparentes et inclusives au Niger », financé par l’Agence des Etats Unis pour le Développement International (USAID).
Mieux vaut prévenir que guérir dit la sagesse populaire ! En cette période d’élections au Niger où les risques de violences ne sont pas à écarter, le NDI a décidé de renforcer les capacités des partis politiques pour prévenir les crises et conflits électoraux. C’est dans ce cadre qu’un atelier a réuni, mercredi 9 décembre 2020 dans la salle des conférences de Soleil d’Afrique de Niamey, un atelier de formation sur la « prévention des violences électorales ». Organisé en collaboration avec la Fondation Internationale pour les Systèmes électoraux (IFES), l’atelier a réuni les représentants des partis politiques qui sont déjà en campagne électorale en prélude aux prochaines élections générales qui se tiendront dans quelques jours.
A l’ouverture des travaux, le chargé de Programme au NDI Niger, M. Koumedjina Dovi, a rappelé le cadre dans lequel s’inscrit l’atelier, celui de l’appui du NDI au processus électoral en cours au Niger. Il a en ce sens expliqué qu’il s’agit principalement à travers cet atelier, de soutenir les partis politiques pour qu’ils contribuent à l’organisation d’élections apaisées, de faire connaître aux partis politiques les mécanismes de prévention des violences électorales, de renforcer leurs capacités sur leurs rôles et leurs responsabilités dans la prévention des violences électorales, et de partager avec les partis politiques l'utilité des réseaux sociaux dans la prévention et gestion des violences électorales. « Nous n’avons pas de doute qu’au sortir de cette activité, vos formations politiques seront outillées pour une meilleure compréhension des mécanismes de prévention, de gestion et de résolution des violences électorales au Niger afin de garantir des élections apaisées », a souligné M. Dovi, qui s’est dit par ailleurs, «convaincu que les acteurs politiques nigériens sauront préserver le pays des violences comme toujours ».
Le chargé de Programme du NDI au Niger a également saisit l’occasion pour remercier les représentants des partis politiques pour leur présence massive à cet évènement, ce qui démontre leur intérêt pour un cycle électoral sans violences, ainsi qu’aux experts pour leur disponibilité. Des remerciements qui vont également à l’Agence des Etats Unis pour le Développement International (USAID), « qui œuvre continuellement et sans relâche pour l’accompagnement des Institutions dans la promotion de la démocratie dans le monde et en particulier au Niger », selon M. Koumedjina Dovi qui n’a pas manqué de réaffirmer que « le NDI se tiendra toujours aux cotés de l’USAID « dans cette noble mission que nous partageons également ».
En prononçant le discours d’ouverture de l’atelier, le directeur de l’IFES au Niger, M. Theophile Dowetin, s’est appuyé sur l’exemple de son pays, le Ghana qui vient de tenir ses élections présidentielles et législatives le lundi 7 décembre dernier. « Bien avant la tenue du scrutin, tous les candidats à l’élection présidentielle ont signé un accord par lequel ils se sont engagés à respecter les résultats de ces élections », a-t-il fait savoir, tout en mettant en avant, le modèle de démocratie dont jouit le pays sur le contient. « Tous les regards des pays africains sont tournés vers le Ghana qui devrait donner un bel exemple. Et si le Ghana peut faire cela, je pense que tous les pays d'Afrique peuvent aussi faire pareil », a ajouté le directeur pays de l’IFES au Niger.
« Il n'y a pas d'élection parfaite dans le monde entier, mais ce que nous devons comprendre c’est qu'il n'y a pas de parti politique qui est plus important que le pays. Nous souhaitons donc qu'il y ait une alternance pacifique au Niger et ça serait un grand honneur pour l'image du pays. Vous avez donc la lourde responsabilité, ce devoir de faire en sorte que cela se réalise. C'est bien possible de le faire, les autres pays ont réussi à le faire ». M. Théophile Dowetin, Directeur IFES au Niger.
Des élections libres et transparentes pour une alternance démocratique pacifique
Les travaux de l’atelier se sont poursuivis avec la présentation et les échanges animés par d’éminents experts en question de prévention et gestion des violences et des réseaux sociaux.
Il convient de noter que cette session de renforcement des capacités des partis politiques sur la prévention des violences électorales s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme « Promouvoir une alternance démocratique pacifique à travers des élections libres, pacifiques, transparentes et inclusive au Niger », financé par l’Agence des Etats Unis pour le Développement International (USAID). Elle intervient quelques semaines après celles relatives aux cadre légal et institutionnel des élections au Niger, à la prévention et gestion des contentieux électoraux et à la formation des maitres formateurs des délégués des partis politiques dans les bureaux de vote ayant concerné tous les partis politiques agréés au Niger. Des ateliers qui sont d’une très grande utilité pour le bon déroulement du processus électoral comme il en ressort des témoignages des partis politiques qui sont les principaux bénéficiaires de ces sessions de renforcement des capacités sur les questions électorales.
A.K.M(actuniger.com)
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