Insécurité : libération des humanitaires enlevés à Bossey Bangou, à la frontière burkinabé
Les neuf (9) humanitaires enlevés le 24 juin dernier à Bossey Bongou, près de Bolsi, dans le département de la Torodi, ont été libérés par leurs ravisseurs. L’information a été confirmée par plusieurs sources officielles même si aucune information sur les conditions de cette libération n’a encore filtrée de source officielle.
C’est dans la journée du mercredi 1er juillet que l' information sur la libération des neuf (9) humanitaires enlevés le 24 juin dernier à Bossey Bangou, dans le département de Torodi, à la frontière avec le Burkina, a commencé à filtrer. D’abord au conditionnel puis par la suite confirmée dans la soirée par le gouverneur de la Région de Tillabéri et un responsable du PAM, cités par le correspondant de RFI à Niamey. D’après les mêmes sources, c’est au Burkina, pas très loin du lieu du rapt, que les humanitaires ont été aperçus pour la première fois en liberté. Pour le moment, c’est tout ce que l’on sait sur cette libération des 9 humanitaires dont le rapt n’a jamais été revendiqué.
Ils étaient au départ plus d’une dizaine d’agents de l’ONG Action et programme d’impact au Sahel (APIS) qui ont été surpris par des individus venus à bords de plusieurs motos, le mercredi 24 juin à Bossey Bangou, près de Bolsi, à la frontière avec le Burkina. Les humanitaires étaient en mission de ciblage pour une assistance alimentaire pour le compte du Programme alimentaire mondiale (PAM) pour le compte de qui agit l’ONG APS. Les assaillants leur ont intimé l’ordre de les suivre emportant par la même occasion, deux (2) véhicules de l’ONG. Quelques uns ont pu s’échapper, et selon des informations non vérifiées, certains qui parlaient une langue bien comprise par les assaillants, ont été libérés. C’est donc 9 agents humanitaires qui étaient restés aux mains des preneurs d’otages pendant quelques jours, avant d’être libérés ce mercredi 1er juillet.
Depuis le rapt, le gouvernement n’a fait aucune communication officielle même si l’une des responsables de l’ONG ainsi que des autorités locales ont confirmé les faits. Il faut dire que la zone est placée depuis des mois en état d’urgence et suite aux menaces visant les organisations humanitaires, tout comme les populations civiles et les forces de sécurité, le gouvernement a imposé des escortes militaires pour des missions dans la région.
Ikali (actuniger.com)
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