Chers amis, mes frères et sœurs,
Je vous confirme ce que vous savez déjà : je suis libre de mes mouvements depuis hier soir. C'est également le cas de mes compagnons. Le jour de l attentat nous étions à l'hôtel Splendide. Pris en otages nous avions été exfiltres par les forces spéciales françaises et Burkinabés. Immédiatement après, sur le site même du drame, nous avons porté secours aux blessés.

Un candidat à la présidentielle au Niger, interpellé dans le cadre de l’enquête sur l’attaque jihadiste qui a fait 30 morts vendredi à Ouagadougou, a été libéré jeudi, a-t-on appris auprès de source sécuritaire.

Directement impliqué aux cotés d’autres unités dans la tentative de coup d’Etat déjouée à la mi-décembre, le Groupe d’intervention des forces spéciales a été, selon nos informations, dissous il y a une semaine sur ordre du président Mahamadou Issoufou. Ce corps d’élite antiterroriste était composé d’une centaine d’hommes formés par des instructeurs français.

Le candidat du parti MDR TARNA aux prochaines présidentielles, Docteur Adal Roubeid, est visiblement dans le collimateur des enquêteurs de la terrible attaque terroriste qui a visé Ouagadougou dans la nuit du vendredi au samedi dernier.

Lettre ouverte à Monsieur le Président de la République du Niger

14JAN Les barreaux membres de la CIB s’associent à la résolution prise par le Barreau du Niger et par laquelle celui-ci sollicite qu’il soit ordonné à la DGDSE de cesser d’utiliser des prérogatives qui sont dévolues au seul pouvoir judiciaire.

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou,  a procédé vendredi après-midi, 15 janvier 2016, au lancement officiel des travaux de réhabilitation et de bitumage de la route Mayahi-Tchadoua, longue de 60 Kms.

Au Niger, des épouses et parents des personnes civiles arrêtées à Niamey, fin décembre, en lien avec le coup d’Etat déjoué, ont signé une déclaration de protestation. Les détenus sont au nombre de 16, tous issus de l’opposition. Les familles veulent pouvoir leur rendre visite et exigent également leur libération car ils n’auraient rien à se reprocher et surtout aucun lien avec le coup d’Etat déjoué. D'ailleurs les signataires de cette déclaration annoncent qu'ils déposeront plainte pour « enlèvement et séquestration ».

Au moins six éléments des Forces de défense et de sécurité (FDS) nigériennes ont été tués et cinq autres blessés, samedi, dans une action du groupe terroriste Boko Haram à Kablewa, dans la commune de Bosso, région de Diffa (extrême nord-est du Niger, proche du Nigeria), apprend-on samedi à Niamey de sources concordantes.