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Le Conseil des Ministres, réuni ce samedi 22 février 2025 sous la présidence de Son Excellence, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie et Chef de l’État, a pris des décisions stratégiques marquant une nouvelle étape dans l’exploitation des ressources minières du Niger. Deux projets de décrets ont été adoptés, ouvrant la voie à l’exploitation de gisements de cuivre et d’uranium dans la région d’Agadez, une initiative qui devrait renforcer la souveraineté nationale et stimuler l’économie locale.

 

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Une avancée majeure pour la diversification minière

Le premier projet de décret concerne l’attribution d’un permis pour la petite exploitation minière de cuivre, dénommé « OUNWAJO », situé dans les communes rurales de Tabelot et Dabaga, département de Tchirozérine, à la Compagnie Minière de l’Aïr (COMINAIR SA). Le second projet porte sur l’attribution d’un permis pour l’exploitation d’uranium, baptisé « MORADI », situé dans la commune rurale de Dannet, département d’Arlit, à la Compagnie Minière de Recherche et d’Exploitation (COMIREX SA).
Ces décisions s’inscrivent dans le cadre de la loi minière n° 2022-033 du 5 juillet 2022 et traduisent la transformation des autorisations d’exploitation semi-mécanisée déjà détenues par ces compagnies en permis pour petite exploitation minière. Cette évolution fait suite à des travaux de sondage et d’analyse ayant confirmé la présence de gisements significatifs de cuivre et d’uranium dans ces zones.

Le Niger, futur acteur clé de la production de cuivre
Avec l’exploitation du gisement de cuivre, le Niger fait son entrée dans le cercle restreint des pays producteurs de ce minerai stratégique, diversifiant ainsi sa production minière traditionnellement dominée par l’uranium. Selon les projections, la Compagnie Minière de l’Aïr (COMINAIR SA) prévoit une production moyenne annuelle de 2 700 tonnes de cuivre métal sur une durée de 10 ans. Cette activité générera 300 emplois directs pour les jeunes Nigériens et rapportera à l’État plus de 4 milliards de francs CFA en redevances minières, ainsi que 575 millions de francs CFA en redevances superficiaires.


Relance de l’exploitation d’uranium avec des retombées économiques prometteuses
Du côté de l’uranium, la Compagnie Minière de Recherche et d’Exploitation (COMIREX SA) prévoit une production moyenne annuelle de 300 tonnes d’uranium métal sur une période initiale de cinq ans, renouvelable. Cette exploitation créera 94 emplois directs et générera des revenus substantiels pour l’État, avec plus de 3,6 milliards de francs CFA en redevances minières et 114 millions de francs CFA en redevances superficiaires.
Priorité au contenu local et à la protection de l’environnement

Une gestion nationale des ressources stratégiques

Les compagnies titulaires de ces permis sont des sociétés de droit nigérien, dont l'État détient respectivement 25 % et 40 % des parts dans le capital. Cette participation publique traduit une volonté politique de maîtriser l'exploitation des ressources naturelles et d'assurer leur bénéfice aux populations.

Conformément à la loi minière et à l’ordonnance n° 2024-34 du 2 août 2024 relative au contenu local, les deux compagnies sont tenues de privilégier les entreprises locales pour la fourniture de biens et services liés à leurs activités. Elles devront également contribuer au financement de la formation continue du personnel du Ministère des Mines, au développement des infrastructures collectives dans leurs zones d’exploitation, et à la protection de l’environnement, dans le respect des principes de gestion durable.

L’adoption de ces projets de décrets marque un tournant stratégique pour le Niger, qui renforce sa position sur la scène minière internationale tout en veillant à ce que les bénéfices de ces exploitations profitent en priorité à ses citoyens. Avec l’entrée en production du cuivre et la relance de l’exploitation d’uranium, le Niger s’engage résolument sur la voie du développement économique et de la souveraineté nationale.

Abdoulkarim (actuniger.com)



Commentaires

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HAMZA MAI GARKUA
5 heures ya
Bravo! 25% et 40% sont des participations encourageantes vers le contrôle total de nos richesses minières. On espère seulement que cela ne cache pas des manoeuvres de certains mafiosi nigériens pour faire maintenant basse sur les richesses nationales. Par ailleurs, on espère aussi que la gestion de ces ressources ne sera pas opaque comme pour le pétrôle qu'une seule famille s'est appropriée au détriment de toutes les autres familles nigériennes alors que nos millions et millions de jeunes sont sans emplois et que 90% des Nigériens croupissent dans la misère. Enfin, on espère que cet argent ne servira pas tout juste à payer des salaires et enrichir une nouvelle oligarchie, mais qu'il sera consacré en priorité à des investissements productifs, notamment la création d'usines dans tout le pays pour la transformation de nos matières premières et de nos produits agricoles sur notre propre sol. Cet argent doit servir à générer d'autres richesses.
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HAMZA MAI GARKUA
4 heures ya
Par ailleurs, nous devons cesser du faire du kamé kamé et de la navigation à vue concernant le développement économique et social de notre pays qui doit reposer sur une vision claire, c'est-à-dire une doctrine économique lisible dont les dirigeants, les travailleurs et les populations en général doivent s'approprier en vue de guider nos actions et nos comportements. La vision doit être celle d'un développement endogène et intégré. Cela suppose que:
1) Le développement ne doit pas être conçu et imposé de l'extérieur par le biais de projets et programmes clés-en mains implantés par des officines occidentales dans une approche top-down. Nous devons être les concepteurs et les acteurs de notre propre développement en fonction de nos propres attentes et priorités et non celles définies pour nous par des acteurs étrangers.
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HAMZA MAI GARKUA
3 heures ya
2) Nous devons d'abord compter sur nos propres forces et nos propres ressources et éviter de faire reposer le financement du développement sur ''l'aide'' extérieure et l'endettement excessif (avec des taux d’intérêts élevés et à court terme comme par exemple un récent emprunt du Niger à 7% sur un an) envers les institutions financières internationales car cela ne fera qu'accentuer notre dépendance et hypothéquer l'avenir du pays. Nous endetter, c'est perdre en fait le contrôle de nos ressources qui peuvent prendre une plus grande valeur dans le futur.
3) En cas de difficultés économiques, il vaut mieux promouvoir des mesures d'austérité même très sévères, y compris des mesures fiscales, plutôt que de brader nos richesses juste pour payer des salaires à des fonctionnaires improductifs et éviter la colère de la rue car ces richesses seront perdues pour toujours et n'auront pas réglé les problèmes qui resurgiront avec plus d'acuité.
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