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Idi Ango Omar 17 02 2025

Ce lundi 17 février 2025, la troisième journée des Assises Nationales de la Refondation a été marquée par des débats intenses et constructifs au sein de la sous-commission numéro 1, dédiée à la paix, la sécurité, la cohésion sociale et la réconciliation nationale. Présidée par M. Idi Ango Omar, cette commission a abordé des enjeux cruciaux pour l’avenir du pays, avec une attention particulière portée sur la justice, l’équité et la participation de tous les acteurs sociaux. Elle a clôturé cette journée en abordant un point crucial ajouté en urgence à l’ordre du jour : la charte de la transition. Les débats ont révélé une forte tendance en faveur d’une transition excédant trois ans, ainsi qu’une méfiance marquée à l’égard des hommes politiques, jugés responsables des crises passées. Ces orientations, si elles sont adoptées, pourraient redéfinir en profondeur le paysage politique et social du pays.

 

Zeyna commission0

 

Cohésion sociale et réconciliation nationale : deux piliers indissociables
Dès l’ouverture des travaux, les participants se sont penchés sur deux sous-thèmes étroitement liés : la cohésion sociale et la réconciliation nationale. M. Idi Ango Omar a souligné l’importance de l’équité et de l’égalité dans la construction d’une société unie. « Les citoyens doivent bénéficier des mêmes opportunités, que ce soit dans l’accès aux soins, à l’éducation ou à la sécurité. C’est la condition sine qua non pour renforcer la cohésion sociale », a-t-il déclaré.
Sur la question de la réconciliation nationale, les débats ont mis en avant la nécessité d’une justice équitable comme fondement d’une paix durable. Les participants ont insisté sur le fait que la réconciliation ne doit pas être un simple vœu pieux, mais un processus solide et inclusif. « Il ne s’agit pas de tourner la page sans régler les préjudices du passé. La justice doit jouer un rôle central pour éviter que les rancœurs ne resurgissent », a expliqué M. Omar. 

Dans cette optique, la revalorisation du rôle des chefs traditionnels dans le règlement des conflits a été largement plébiscitée. Ces leaders communautaires jouent un rôle clé dans la préservation de la paix et de la cohésion sociale. La Commission a insisté sur la nécessité d'un véritable travail de justice et d'écoute pour répondre aux préjudices du passé sans tomber dans la vengeance. Par ailleurs, les femmes ont été identifiées comme des piliers dans la promotion d’une culture de la paix, notamment à travers leur implication dans l’éducation et les structures communautaires.

La paix : une quête permanente
Le troisième sous-thème abordé, celui de la paix, a été l’occasion de rappeler que la paix n’est pas un état statique, mais une quête permanente. Les participants ont souligné l’importance d’impliquer tous les acteurs de la société, des écoles aux administrations locales, pour enseigner et promouvoir la culture de la paix. Elle recommande la mise en place de comités permanents au niveau national et régional, ainsi que l'organisation de forums et d'ateliers regroupant les différents acteurs de la société. Les femmes, les chefs coutumiers, les enseignants et les responsables administratifs ont été identifiés comme des acteurs clés dans cette démarche. La sensibilisation et la prévention des conflits doivent être ancrées dans les pratiques quotidiennes pour favoriser un climat de paix durable.

 

La Charte de la transition : une question de durée et de gouvernance

En fin de journée, la commission s’est attelée à un quatrième point ajouté à l’ordre du jour : la charte de la transition. Deux aspects ont été largement débattus : la durée de la transition et le rôle des acteurs politiques. Sur la question sensible de la durée de la transition, une majorité des participants s'est prononcée en faveur d'une période excédant trois ans, sans toutefois en préciser la durée exacte. Seuls huit ont plaidé pour une transition limitée à trois ans.

Par ailleurs, concernant la gouvernance, les débats ont révélé une méfiance à l’égard des hommes politiques, jugés responsables des crises passées. « Les participants estiment que les politiques ne doivent pas animer cette transition, car ils sont à l’origine des événements du 26 juillet », a précisé M. Omar.

Les travaux de la commission se poursuivront demain avec la présentation d’un rapport provisoire en plénière. Ce document, fruit de quatre jours de débats passionnés, devrait servir de base pour les recommandations finales des Assises Nationales de la Refondation.
En conclusion, cette troisième journée a démontré la volonté des participants de construire un avenir fondé sur la justice, l’équité et l’inclusion. Reste à voir comment ces propositions seront traduites en actions concrètes pour garantir une paix durable et une véritable réconciliation nationale.

Abdoulkarim (actuniger.com)



Commentaires

1
Idris B Ali
2 jours ya
Bravo pur ces objectifs clairs et encourageants pour l'avenir. Maintenant nous attendons que l'action rejoigne la parole.
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Jerry
2 jours ya
A l’issue de ces assises, quelles qu’en soient les textes adoptés, ne pourront à elles seules transformer le destin du Niger. En effet, tant que les Nigériens ne prendront pas conscience de la nécessité de changer en profondeur leurs comportements, aucun progrès durable ne sera possible.

Si nous continuons à cultiver la cupidité, l’égoïsme et les pratiques qui nuisent à l’intérêt général, nous resterons enfermés dans un cercle vicieux. Le changement ne viendra pas de lois, mais d’une transformation collective des mentalités.

Il est essentiel de cultiver des valeurs telles que le patriotisme, la recherche du savoir, et le travail acharné, qui sont le fondement de toute réussite. Sans ces valeurs, les plus beaux textes les mieux rédigés resteront lettre morte.

En somme, le véritable changement commence par chacun de nous. C’est en changeant nos attitudes et en adoptant des valeurs positives que nous pourrons construire un avenir meilleur pour le Niger.
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Justice au Peuple
2 jours ya
Jerry@, Tres juste. Il faut plus que des assises animées par les memes escrocs pour refonder le pays et ses fils et filles. Il faut un nigerien nouveau pour faire un nouveau Niger et le CNSP a rate helas l'occasion de poser les jalons de la transformation du nigerien actuel en ce nouveau nigerien amoureux du travail bien fait, honnete et profondement patriote. Helas, le CNSP ne s'est pas donne le temp et la volonte de faire un diagnostic objectif de l'etat du pays avant de se mettre en ordre de bataille. Ils etaient presses de se partager les postes oubliant le grand patient qu'est le Niger qui agonisait sous leurs yeux. Le Docteur Tiani prescrivant le mauvais remede a notre cher grand malade. Le plus grand probleme du Niger apres le delinquant notoire, adepte du culte de satan et voleur dans l'ame, c'est une fois de plus, la pietre qualite de ses dirigeants et des hommes et femmes investis de pouvoirs de decision sur la marche du pays. RDV dans dix ans pour les prochaines assises.
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Abdoul Jalil Saidou
Hier
Bien que des décisions puissent être prises, les mesures ne semblent pas aborder de manière réelle et systémique les racines des défis auxquels le pays fait face, notamment en matière de développement économique et de bien-être des populations.
En résumé, bien que les Assises du Niger puissent apporter une certaine impulsion au dialogue national, il est crucial qu'elles s'orientent vers une réflexion plus profonde sur les causes systémiques des problèmes :lol: et mettent un accent particulier sur le développement du capital humain. Cela implique une révision des stratégies actuelles, l'*engagement des citoyens, et une vision de développement durable à long terme, plutôt que de se contenter de solutions de surface qui risquent de ne pas apporter les changements nécessaires pour un véritable progrès.
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2
cheickoumar Tangara
2 jours ya
"Clair et encourageants" tu dis, pour un copier-coller du Mali? C'est Choguel qui a amené cette idée d'assises. Les recommandations n'ont jamais été appliquées. C'est vraiment honteux pour le Niger.
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4
Maty
2 jours ya
Helas, nous sommes tous des hommes et des femmes politiques. Il n'y a pas de profession politique, on y entre et on en ressort au gre des circonstances mais on reste toujours engage politiquement. Ayez simplement le courage de preciser de qui il s'agit. Les agendas caches sont entrain de peser sur les debats et les propositions en occultant les questions de fond. Tiani a carabine son assise pour proteger ses amis et nous le savons tous. Devaient etre bannis de tout role dans cette transition tout ceux qui avaint occupe des postes de ministre a plus depuis la CNS auxquels il faut ajouter les hommes et les femmes qui ont pille ce pays et dont la COLDEFF et l'ex HALCIA detiennentt les dossiers. Si on veut bien faire les choses, il y'a un barometre de patriotisme, d'integrite morale qu'il faudrait se fixer et tous ces pilleurs de tombe ne le sont pas. Reconnaissons aussi que 90% des porteurs de tenue qui jouent un role dans ce pays depuis le 26 juillet sont incompetents pour continuer.
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2
TOTO A DIT
2 jours ya
Comme l'a dit quelqu'un l'Africain a les plus beaux et garnis textes de la gestion de la cité ..sauf les acteurs censés appliqués ces textes , à l'épreuve et exercice du pouvoir , oublient ces textes et les piétinent sciemment ...

TOTO A DIT donc faudrait il des recommandations et coercition de ces suggestions qu'aucun acteur politique de part sa position ponctuel ne soit au delà de la loi et banaliser les textes ..c'est d'institutions fortes que l'Afrique ait besoin ...
TOTO A DIT ose croire à la sortie et fin de ces assises , le Niger voire la confédération sera mu par l'éthique de l'UBUNTU .... la primauté à l'humain
Comme l'Archevêque DESMOND TUTU le décrit, l'ubuntu « ne signifie pas : « Je pense donc je suis ». Il dit plutôt : « Je suis un être humain parce que j'appartiens à un groupe. Je participe...

Se résumant autrement comme « je suis ce que je suis grâce à ce que nous sommes tous ».

A suivre
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2
TOTO A DIT
2 jours ya
Suite 1

Faudrait il donc que les Africains sont dotés d'une puissance de résilience, d'innovation, de créativité endogène apte d'inventer pour tous une économie de la dignité et une éthique de l'ubuntu.

Quand justement, l'Economiste et Enseignant-chercheur à DUKE UNIVERSITY, FELWINE SARR propose une ÉCONOMIE DE DIGNITÉ
et que TOTO A DIT partage...... et aller à la ligne n'est il pas un choix ?

Dans un entretien accordé le Dimanche 16 février 2025 à l'émission "Objection" de Sud FM, l'économiste et enseignant-chercheur à Duke University, Felwine Sarr, a livré une analyse percutante sur la nécessité de repenser fondamentalement la théorie économique depuis une perspective africaine. Alors que le Sénégal traverse une crise financière majeure, avec une dette publique avoisinant les 100% du PIB, le penseur sénégalais appelle à une refondation complète de la pensée économique africaine.
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3
TOTO A DIT
2 jours ya
Suite 2

L'universitaire développe une critique fondamentale du modèle économique actuel, plaidant pour l'émergence d'une "économie politique de la dignité". Cette approche, explique-t-il, doit dépasser la simple poursuite de biens matériels et ce qu'il qualifie de "modernité de seconde zone". "Le développement devrait être un espace où on construit les humains à tous les étages de l'être", affirme-t-il, appelant à repenser les finalités mêmes de l'activité économique.

L'invité de Baye Omar Guèye dénonce ce qu'il considère comme une crise profonde de la vision du développement en Afrique.

Pour lui, les infrastructures et la croissance économique ne sont pas des fins en soi, mais doivent servir à "construire l'humanité" et "produire une fabrique de l'humain". Cette approche implique une redéfinition radicale des priorités et de l'allocation des ressources.
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2
TOTO A DIT
2 jours ya
Suite 3

L'investissement dans le capital humain constitue, selon Felwine Sarr, la priorité absolue pour les Pays Africains.
Il rappelle l'exemple historique du Sénégal SOUS SENGHOR, OÙ 30% DU BUDGET ÉTAIT ALLOUÉ À L'ÉDUCATION - un choix critiqué à l'époque mais dont la pertinence s'est révélée avec le temps.
Pour l'économiste, la jeunesse représente "la ressource la plus importante" et nécessite une "grande ambition de formation".

Cette vision implique une répartition équitable des opportunités sur l'ensemble du territoire. L'auteur d'Afrotopia insiste sur l'importance des "facteurs de conversion" - infrastructures, accès à l'éducation, à la santé - permettant aux individus de développer leurs "capabilités", selon la théorie d'Amartya Sen. Il dénonce les disparités actuelles qui créent des "problématiques de déliaison sociale" et un sentiment d'abandon dans certaines régions.
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2
TOTO A DIT
2 jours ya
Suite 4

L'analyste pointe plusieurs faiblesses structurelles dans les politiques publiques africaines. Il critique notamment l'absence d'autonomie dans la conception des politiques économiques depuis les indépendances, appelant à "sortir du mimétisme" et à "prendre le destin économique en main".

Sur la question des ressources naturelles, il plaide pour une approche stratégique de long terme, suggérant même que les pays devraient parfois différer l'exploitation de leurs ressources jusqu'à ce qu'ils puissent en tirer le meilleur profit. Il souligne l'urgence de développer une autonomie dans les secteurs stratégiques, citant l'exemple révélateur de la dépendance pharmaceutique révélée pendant la pandémie.

Pour Felwine Sarr, les Intellectuels Africains ont une responsabilité particulière dans ce processus de transformation. Il les appelle à "créer des idées, des doctrines, des visions du monde" adaptées
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2
TOTO A DIT
2 jours ya
Suite 5 et fin

AUX RÉALITÉS AFRICAINES.

"C'est à partir de l'Afrique qu'on doit repenser l'économie Africaine, mais surtout l'économie du monde", affirme-t-il, positionnant le Continent comme un possible laboratoire de solutions innovantes.

Cette mission intellectuelle implique de "reconnecter la recherche" avec les réalités locales et de développer une véritable autonomie de pensée. Sarr insiste sur le fait que cette autonomie intellectuelle ne signifie pas un repli sur soi, mais plutôt la capacité à "produire des réponses adaptées à nos situations".


:D :D TOTO A DIT conclut et dit quand SARR parle d'intellectuels Africains il ne fait point référence à ces perroquets répétiteurs avec leur untel à dit à la conne ou de ces dits Enseignants Chercheurs qui sont entrain de chercher depuis des années sans rien trouver , NON ..
TOTO A DIT dit il est cas d'intellectuels tels CHEICK ANTA DIOP, ABDOU DIOFFO ,.. :-?
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1
BLACKMARKET
2 jours ya
Quoi de plus normal. On ne pourra jamais régler les problèmes de ce bled avec les memes charognes qui les ont créés. Certains truffés viendront nous parler de dialogue inclusive comme si les politiciens ont une seule fois inclus le peuple dans la gestion de la cité. Whatever!!!
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1
Idi Ango
Hier
Idi Ango Omar, ancien ministre de l'intérieur, ancien ministre de l'agriculture, membre fondateur de Cosimba et du RDP. Qui a quitté le RDP parce qu'il a échoué à se faire élire face à Alghabit. Qui s'est ensuite comme beaucoup de politiciens ratés, recyclé dans la société civile et les ONG pour recevoir des rentes de l'UE et de la France. Et c'est celui-là même qui ose dire aujourd'hui qu'il faut écarter les politiciens. Mais qu'est ce qui arrive au Niger? Les gens ne connaissent plus la honte ou quoi?
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1
Idi Ango suite
Hier
Ou bien la refondation consiste à recycler les politiciens ratés en nouveaux acteurs de la société civile, redonner leur chance à tous ceux qui ont échoué à se faire élire dans leurs propres village, transformer les militaires de salon en DG de sociétés, ministres et Gouverneurs et stigmatiser ceux qui ces dernières années; MNSD, PNDS, Lumana etc. Ont su tirer leur épingle du jeu au suffrage universel? Même dans l'armée on écarte les guerriers au profit des éléments d'opérette. Où sont passés tous ces grands officiers qui ont fait la fierté de l'armée Nigerienne? En exil, en ambassade ou à la Fifa.
Refondation 2.0 ou la revanche des cancres!
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1
Djoulde
Hier
Mettre la competence en avant et tout ira bien dans notre Niger. Helas, on n'en est loin voir tres loin.
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Justice au Peuple
Hier
Lorsque Tandja a ete chasse par Sarkozy pour le compte du traitre a leur service, la question de reconciliation nationale avait ete posee. Mais quand ce dernier a recupere sa chose, la question a ete abandonnee. Aujourd'hui, pour ne pas rendre compte de leurs pires crimes contre le pays et son peuple, ils resortent de leur chapeau de magicien le mot RECONCILIATION NATIONALE. Cependant, le Niger n'a pas besoin de "Reconciliation nationale" mais tout simplement de "Justice". Les nigeriens d'Est a l'Ouest, du Nord au Sud ne sont pas en conflit entre eux. Ils sont suffisamment melanges pour ne plus faire attention a leur difference que des escrocs politique tentent de manipuler à dessein. Nous parler de reconciliation revient a chercher a diluer les crimes de ces traitres pour qu'ils n'aient pas a repondre de leur trahison. Parler de reconciliation est un moyen de les mettre hors de portee de la justice tout en faisant croire que c'est la victime qui pardonne a son bourreau. Pauvre Niger
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