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union africaine

Le 38e sommet annuel de l’Union africaine (UA) s’est ouvert mercredi à Addis-Abeba, dans un contexte marqué par des défis majeurs pour l’organisation panafricaine. À l’ordre du jour : la désignation d’un nouveau président de la Commission pour succéder au Tchadien Moussa Faki Mahamat et les discussions sur les crises sécuritaires qui secouent le continent. Mais une préoccupation majeure s’impose : le déficit de financement qui entrave l’efficacité et l’indépendance de l’organisation.

 

Zeyna commission0

 

Lors de la cérémonie d’ouverture de la 46e session ordinaire du Conseil exécutif de l’UA, Moussa Faki Mahamat a tiré la sonnette d’alarme sur la situation financière préoccupante de l’organisation. « Le déficit de financement de l’Union africaine continue de peser lourd sur son efficacité et sa capacité de prise de décision indépendante », a-t-il déclaré. Toutefois, il s’est félicité de la revitalisation du Fonds de la paix comme une « lueur encourageante », estimant qu’il représente une avancée encourageante dans un contexte où les conflits se multiplient.

Un sommet crucial pour l’avenir de l’UA
Le 38e sommet de l’UA, qui se déroule jusqu’à ce week-end, est marqué par des enjeux majeurs. Après les réunions du Conseil exécutif, les chefs d’État et de gouvernement se réuniront pour discuter des priorités du continent, notamment la désignation d’un nouveau président de la Commission. Le successeur de Moussa Faki Mahamat devra relever des défis colossaux : relancer une organisation fragilisée, renforcer son autonomie financière et répondre aux crises sécuritaires et humanitaires qui secouent l’Afrique.
Parmi les crises les plus urgentes figurent les conflits au Soudan et dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), où les violences continuent de faire des milliers de victimes et de déplacer des populations entières. Ces situations mettent en lumière les limites de l’UA dans la prévention et la résolution des conflits, malgré ses ambitions affichées en matière de paix et de sécurité.

Une architecture politique à réformer
Moussa Faki Mahamat a également appelé à une réforme en profondeur de l’architecture politique et sécuritaire de l’UA. « Je continue de croire de plus en plus que si nous ne nous saisissons pas rapidement de la question de notre architecture politique, des faits de sécurité et de gouvernance, de la question des partenariats, du financement de l’organisation et des pouvoirs de la Commission et de son président, il y aurait franchement lieu de s’inquiéter », a-t-il déclaré.
Ces propos interviennent dans un contexte où le multilatéralisme mondial est en crise, fragilisé par les tensions géopolitiques et les rivalités entre grandes puissances. « Nous nous trouvons à un moment où le multilatéralisme, déjà en mauvaise posture depuis un certain temps, semble devoir faire face à de nouveaux défis », a-t-il ajouté, soulignant la nécessité pour l’Afrique de renforcer sa voix sur la scène internationale.

Un appel à l’action
Pour Moussa Faki Mahamat, les dirigeants africains doivent agir rapidement et de manière concertée pour sauver l’UA. « Les solutions à ces défis commandent la survie de notre organisation », a-t-il insisté, appelant à une mobilisation collective pour relever les défis financiers, sécuritaires et politiques auxquels fait face le continent.
Alors que le sommet se poursuit, les regards sont tournés vers les décisions qui seront prises dans les prochains jours. L’élection du prochain président de la Commission, ainsi que les réformes proposées, seront déterminantes pour l’avenir de l’UA. Dans un continent en proie à des défis multiples, l’organisation a plus que jamais besoin de leadership, de ressources et d’une vision claire pour répondre aux aspirations des peuples africains.

Le 38e sommet de l’Union africaine s’ouvre sur des défis immenses et des attentes élevées. Entre la nécessité de réformes structurelles, la gestion des conflits en cours et la recherche d’une plus grande indépendance financière, l’UA se trouve à un carrefour décisif. Les décisions prises à Addis-Abeba pourraient bien déterminer l’avenir de l’organisation – et, par extension, celui du continent tout entier. Dans un monde en pleine mutation, l’Afrique a besoin d’une Union africaine forte, efficace et capable de défendre ses intérêts. Reste à savoir si les dirigeants présents sauront relever ce défi historique.



Commentaires

0
XYZ
18 minutes ya
Une vraie union doit supprimer les visas entre pays, une réelle circulation des bien et des personnes, droit de travailler dans n'importe quel pays pour un citoyen de la zone, marché unique pour produire et vendre ce dont la zone a besoin....il faut s'inspirer des unions comme l'UE et faire beaucoup mieux
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