Nation : le CNSP met en place une commission nationale pour piloter les assises de la Transition prévues du 15 au 19 février 2025
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), Chef de l’État, le Général Abdourahamane Tiani, a signé ce samedi 8 février 2025 un décret portant création, missions et composition de la Commission Nationale chargée de la conduite des travaux des Assises Nationales prévues du 15 au 19 février 2025. Cette instance, qui remplace officiellement l’ancienne Commission mise en place en octobre 2024, se voit confier la lourde tâche de préparer et d’encadrer les discussions sur l’avenir du Niger dans un contexte de transition politique. Une décision qui marque une étape décisive dans le processus de refondation du pays.
Placée sous l’autorité directe du Président de la République, la nouvelle Commission Nationale incarne une volonté d’inclusion et de représentativité. Composée d’un président, de huit vice-présidents, de cinq rapporteurs généraux et de plusieurs sous-commissions thématiques, elle réunit des figures emblématiques de la société nigérienne.
À sa tête, le Dr Mamoudou Harouna Djingarey, Chef de Canton de Sinder, une personnalité respectée pour son leadership et son engagement en faveur du dialogue. Il sera épaulé par des personnalités de premier plan, dont l’ancien Premier Ministre Ibrahim Assane Mayaki, l’ancien Ministre Issoufou Katambé, et l’ancienne Ministre Bayard Mariama Gamatie. La présence de représentants de la société civile, tels qu’Abdoulaye Seydou et Ali Idrissa, ainsi que d’universitaires et de leaders traditionnels, vise à garantir une diversité d’approches et une légitimité accrue aux travaux de la Commission.
Des missions clés pour une transition réussie
Les missions confiées à cette Commission sont ambitieuses et stratégiques. Elles incluent l’élaboration des documents de référence pour les débats, la supervision des assises régionales, la proposition d’un avant-projet de Charte de la Transition, et la rédaction des rapports provisoires et finaux. La Commission devra également mettre en œuvre un plan de communication pour assurer la transparence et la participation citoyenne tout au long du processus.
Cinq sous-commissions thématiques ont été créées pour aborder les enjeux majeurs du pays :
1. Paix, sécurité, réconciliation nationale et cohésion sociale
2. Refondation politique et institutionnelle
3. Économie et développement durable
4. Géopolitique et environnement international
5. Justice et droits de l’homme
Ces sous-commissions, composées d’experts et de personnalités qualifiées, auront pour mission d’approfondir les réflexions et de formuler des recommandations concrètes pour orienter les décisions futures.
Un calendrier serré pour des résultats concrets
Le décret fixe un délai de trois semaines à la Commission pour déposer son rapport final des assises qui auront lieu du 15 au 19 février 2025 auprès du Président du CNSP. Ce document devra synthétiser les débats, intégrer les recommandations issues des discussions et proposer une vision claire pour la transition. Pour mener à bien ses missions, la Commission pourra s’appuyer sur un comité technique et un personnel d’appui, tandis que les frais de fonctionnement seront pris en charge par le budget de l’État.
Les Assises Nationales représentent un moment clé pour le Niger. Elles offrent l’opportunité de poser les fondations d’une gouvernance renouvelée, inclusive et transparente, tout en répondant aux aspirations légitimes des citoyens.
Avec cette nouvelle Commission, les autorités nigériennes affichent leur volonté de construire une transition réfléchie et concertée, en associant les différentes forces vives de la Nation aux réflexions sur l’avenir du pays. L’issue de ces Assises sera déterminante pour le futur cadre institutionnel et politique du Niger.
Mohamed Cissé (actuniger.com)
Commentaires
- Comment préserver les acquis de notre révolution?
- Quels sont les axes d'une véritable politique souverainiste à même de garantir notre indépendance de pensée et d'action aussi bien au plan national qu'au plan international?
-Au plan économique il s'agit d'élaborer une nouvelle politique économique axée autour de la recherche de solutions alternatives et endogènes au développement.
Mais rappelons encore une fois que tout ceci ne sera pas possible tant que:
Pourquoi n'ebauches tu pas sur le virtuel ce qui ne se dit pas dans tes allégés fada ...
1HAMZA MAI GARKUAH , a au moins donné des pistes de réflexion et d'Inception
et toi ?
Ce crapaud voleur d'identité avec ses coassementts :
"Même si moi , vous l'avez bien compris, je n'ai jamais rien fait pour mon pays ! Et ne ferait jamais rien ! :sauf à retourner ma veste à chaque changement de régime "
N'EST POSITIVEMENT PAS TOTO A DIT...
2. interdit l’usage du franc CFA/ECO, mis fin aux "accords de coopération monétaire" avec la France, créé notre propre monnaie indépendante avec un nom authentiquement africain hors de toute interférence de la France,
3. Banni le français comme langue officielle, langue de l’administration, et langue de l’enseignement et mis fin au génocide linguistique et culturel perpétré par la France et la francophonie au travers de l’enseignement monolingue, exclusiviste et assimilationniste du français au détriment de nos propres langues maternelles et cultures qui meurent lentement mais sûrement faute d’être enseignées à l’école et transmises de génération en génération,
5. Déchiré les "accords de coopération économique" et autres contrats léonins imposés par la France et récupéré le contrôle total de toutes nos richesses minières,
6. Mis fin à notre statut de marché captif pour l’écoulement des produits de l’industrie française,
7. Bâti une industrie de transformation de nos matières premières sur notre propre sol et imposé aux partenaires étrangers qui voudront collaborer avec nous de créer des usines à cet effet,
8. Acquis le droit de diversifier nos partenaires internationaux, de commercer avec qui nous voulons sans aucun statut préférentiel donné à la France,
10. Bâti l’État Fédéral d’Afrique selon le plan établi par les pères de l’indépendance africaine et les intellectuels patriotes africains.
NOUS N’AVONS AUCUNE AUTRE AMBITION DANS CE MONDE QUE CELLE-LÀ. NOUS ALLONS SACRIFIER NOS VIES ET NOTRE TEMPS SUR TERRE À CE SEUL ET UNIQUE IDÉAL POUR LEQUEL NOTRE GÉNÉRATION EST NÉE : LAVER L’HUMILIATION DE 6 SIÈCLES D’ESCLAVAGE, DE PERSÉCUTIONS MULTIFORMES, DE MÉPRIS, DE RACISME, DE MASSACRES DE MASSE, DE VOLS, DE PILLAGES, DE BRIGANDAGES ET DE CRIMES IMPUNIS.
Ce bâtard de RAGONDIN , voleur d'identité avec
ses cochonneries :
"Et surtout, l'essentiel est d'apprendre à HAMZA que l'embouchure du fleuve Sénégal ne se trouve pas au Maroc !
n'est POSITIVEMENT PAS TOTO A DIT....
Et TOTO A DIT s'excuse pour la confusion créée...
Et
TOTO A DIT s'excuse surtout auprès de
1HAMZA MAI GARKUAH par la fourberie et lâcheté usées de ce bâtard usurpateur d'identité qui s'attaque au frère en se faisant passer pour TOTO A DIT ....
Quel manque de couilles même dans l'anonymat !
1. Paix, sécurité, réconciliation nationale et cohésion sociale
2. Refondation politique et institutionnelle
3. Économie et développement durable
4. Géopolitique et environnement international
5. Justice et droits de l’homme
Ces themes centraux cadrent parfaitement avec les priorites d'une entreprise de refondation du Niger. Il reste a trouver les meilleurs parmi nous pour chacun de ces themes pour approfondir les reflexions et degage des pistes pertinentes au contexte nigerien afin de les domestiquer. Helas, le CNSP opere trop dans l'ombre et de maniere fermee pour etre capable de capter les intelligences et les expertises nigeriennes disponibles pour ce projet vital pour le futur du pays. Du reste bonne chance a la commission. Tous en avant pour un niger uni, prospere et sur la voie d'un developpement durable et inclusif.
1. L'occupation militaire de nos territoires par l'installation de bases militaires permanentes. Le Niger à chassé l'armée française de ses terres et a donc brisé ce pilier essentiel de la domination française.
2. Les accords de ''coopération monétaire'', notamment le système mafieux du franc CFA/ECO grâce auquel la France contrôle l'économie de ses néocolonies et les maintient dans la dépendance et le sous-développement. Nous ne voulons pas d'une réforme du franc CFA. Nous voulons la fin du franc CFA, c'est-à-dire la fin de tout ''accord de coopération monétaire'' avec la France.
3. L'exclusivité de l'exploitation des ressources minières africaines et leur pillage par des entreprises multinationales françaises. Récupérons le contrôle total de nos richesses minières.
4. La mise sous tutelle diplomatique et politique des Etats africains, notamment à l'ONU où la France va jusqu'à initier et faire voter toute résolution concernant les pays e son pré carré'' lors des crises récurrentes qu'elle fomente.Nous devons regagner une autonomie de pensée et d'action et consolider notre souveraineté et notre indépendance politique aussi bien au niveau national qu'au niveau international.
5. L'impérialisme culturel et le génocide culturel du peuple africain au travers de l'usage de la langue française qui est la langue officielle, la langue de l'administration et la langue de l'éducation. Comment assurer la survie de nos cultures et la transmission de nos langues aux nouvelles générations?
7. Comment sortir de la dépendance aux importations de tout ce que nous consommons de l'extérieur et à l'exportation de nos matieres premières qui nous reviennent en produits finis que nous rachetons à des prix prohibitifs. Ici, la réflexion doit s'articuler autour des moyens de bâtir une industrie de transformation de nos matieres premières et de nos produits agricoles sur notre propre sol afin de produire ce que nous consommons et consommer ce que nous produisons et et même, au-delà exporter des produits pour nous procurer des devises.
9.Bâtir une armée puissante capable de dissuader n'importe quel prédateur international de nous intimider,de nous agresser et d'occuper nos pays pour nous voler nos richesses comme cela a été le cas depuis plus de 5 siècles,
10. Bâtir l'AES et l’État Fédéral d'Afrique.
Qui dit mieux?
Parlant justement du Ghana , quand
La Députée Ghanéenne,
DR ZANETOR AGYEMAN-RAWLINGS, a réagi aux spéculations sur l’éventuelle adhésion du Togo à l’Alliance des États du Sahel (AES). et que TOTO A DIT partage .....Oui pour rappel et ceux qui ne le savent pas ZANETOR est la fille aînée du late Capitaine John Jerry Rawlings
Et que TOTO A DIT partage son interview...
Lors d’une interview avec Ecowasnews, elle a souligné que le Togo, membre de la CEDEAO, n’a pas encore officiellement annoncé son intention de rejoindre l’AES.
La Députée Ghanéenne a mentionné que la décision appartient aux Autorités Togolaises, qui doivent agir dans l’intérêt de leur nation.
« Je pense qu’il serait probablement prématuré de dire non absolu ou oui absolu, c’est au pays de décider et le Président du Togo devra en décider avec ses conseillers », a-t-elle indiqué.
A suivre
Elle a rappelé la récente adhésion du Togo au Commonwealth comme un exemple de choix souverain. Concernant les raisons qui ont poussé le Burkina Faso, le Mali et le Niger à quitter la CEDEAO pour fonder l’AES, elle a noté que la CEDEAO semble avoir perdu de son efficacité en matière politique et sécuritaire.
Cependant, Dr Zanetor espère que la CEDEAO pourra regagner la confiance en rétablissant ses engagements. Elle a souligné l’importance pour le Ghana de comprendre les dynamiques régionales pour revitaliser la CEDEAO, ce qui pourrait influencer les choix futurs des pays entre rester dans la CEDEAO ou rejoindre l’AES.