AES : les forces de défense et de sécurité en alerte maximale pour contrer les ingérences de la France, de la CEDEAO et des groupes terroristes
Face aux menaces croissantes et aux tentatives de déstabilisation orchestrées par des acteurs étrangers, notamment certaines puissances occidentales comme la France et des dirigeants de la CEDEAO accusés de poursuivre des intérêts néocoloniaux, ainsi que par des groupes internes bénéficiant de soutiens financiers et logistiques extérieurs, le Collège des Chefs d’État de la Confédération des États du Sahel (AES) a pris des mesures décisives en mettant les forces de défense et de sécurité en alerte maximale et en transformant l’espace confédéral en un théâtre unique d’opérations militaires, renforçant ainsi la coordination avec les efforts nationaux existants. Cette initiative traduit une volonté collective de protéger l’intégrité de leurs territoires contre les ingérences étrangères et les groupes terroristes opérant dans des zones clés, telles que le Bassin du Lac Tchad, et de répondre efficacement aux menaces qui pèsent sur la stabilité régionale.
Dans une déclaration ferme, les leaders de l’AES, regroupant le Burkina Faso, le Mali, et le Niger, ont réaffirmé leur détermination à contrer les menaces sécuritaires et à protéger l’intégrité de leur territoire face aux tentatives impérialistes et néocolonialistes. Cette position s’inscrit dans un contexte de tensions régionales où les ingérences étrangères continuent de fragiliser la stabilité.
Par ailleurs, le Collège des Chefs d’État a exprimé ses inquiétudes face aux actes de déstabilisation orchestrés au sein de la CEDEAO par une minorité de dirigeants imposant leurs agendas personnels au détriment des besoins sécuritaires réels de la région. Cette situation exacerbe les tensions entre les pays de l’AES et certains états voisins.
Dans un ton résolument critique, la déclaration a dénoncé les manœuvres impérialistes, en particulier celles de la France, accusée de masquer ses velléités néocoloniales derrière des restructurations militaires. Les Chefs d’État ont également pointé du doigt certains états étrangers pour leur soutien financier et logistique aux groupes terroristes actifs dans des zones stratégiques telles que le Bassin du Lac Tchad et les frontières sensibles du Niger avec le Nigéria, le Bénin et le Burkina Faso.
Cette déclaration historique réaffirme l’engagement inébranlable des dirigeants de l’AES en faveur de la souveraineté, de la dignité de leurs peuples, et de la sécurité dans la région. Elle intervient alors que les tensions croissent avec les acteurs impérialistes et certains dirigeants de la sous-région.
La Confédération AES, créée le 6 juillet 2024 par le Burkina Faso, le Mali et le Niger, représente une rupture décisive avec la CEDEAO, suite à leur retrait le 28 janvier 2024. Ce retrait, motivé par une volonté de rompre avec les pratiques néocoloniales, a été fermement confirmé dans la déclaration du 14 décembre 2024, rejetant toute tentative de prorogation de leur départ.
Le Capitaine Ibrahim Traoré (Burkina Faso), le Général d’Armée Assimi Goïta (Mali), et le Général de Brigade Abdourahamane Tiani (Niger) ont, à travers cette déclaration, réaffirmé leur détermination à s’affranchir des agendas extérieurs tout en défendant une vision stratégique axée sur l’autonomie, la paix et la stabilité dans la région.
Ibrahim Issaka (actuniger.com)
Commentaires
Non ne dissocier pas les trois. Les 3 sont 1. Nous sommes avec vous. Mais nous vous rappelons si les terroristes ont des moyens colossaux c'est en parti à cause du fcfa qui est leur est fourni comme du sable. Accélérer le processus de fabrication de notre monnaie insha Allah. Comment nous empêcher et long terme empêcher nos futures enfants de jouir de notre richesse ? Non. Le Niger ne leur appartient pas. Avoir la main sur sa richesse est un mal ? Non. Nombreux sont les empires qui ont existé, atteint leur apogée et se sont éteints.
Aussi pour réussir il faut de la compétence et c'est ça votre point faible cher CNSP. Aussi sachez que bizarrement des ethnies de certains pays voisins amis de la France se font de plus en plus remarquer dans la capitale Niamey. D'autres même mendient, ça nous étonne. Prenez les dispositifs nécessaires pour ces éventuels intrus peut être en mission d'ennemis.
Vous êtes l'autorité. Si vous ne faites pas justice à l'intérieur. Vous ne pourrez pas contre l'ennemi.