Les États-Unis prennent acte de la libération du fils de Bazoum
Dans une brève réaction, hier mardi, les Etats-Unis ont annoncé prendre acte et apprécier la libération de Salem Bazoum, le fils de l’ancien président déchu. Washington qui est très impliqué dans la médiation entre les nouvelles autorités nigériennes et la Cédéao, a aussi exprimé don souhait de voir des avancées dans la libération de l'ancien président et des autres personnes détenues. Depuis quelques semaines, les Etats-Unis et le Togo mènent une discrète médiation entre les autorités nigériennes et la Cédéao pour amener les deux parties à accorder leurs violons sur la transition en cours.
« Les Etats-Unis prennent acte de la libération de Salem Bazoum et en expriment leur appréciation. Nous espérons également voir des avancées dans la libération de l’ancien président Bazoum et d’autres personnes détenues », a annoncé le communiqué assez laconique publié par les USA à travers les comptes sur les réseaux sociaux de leur Ambassade à Niamey.
Lundi 07 janvier, les autorités de transition nigérienne ont annoncé, la libération « pour raison humanitaire », de Salem Bazoum, 23 ans, le fils de l’ancien président détenu avec lui depuis le coup d’état de juillet dernier. C’est le Tribunal militaire de Niamey qui a accordé à la liberté provisoire à Salem Bazoum, alors qu’il était inculpé de « complot ayant pour but de porter atteinte à l’autorité ou la sureté de l’Etat ». Il a été remis au ministre des Affaires étrangères du Togo, Robert Dussey qui serait parti avec lui à Lomé lundi soir.
Cette libération été obtenu grace à la médiation du Togo qui a également tenu à saluer le Président du CNSP ainsi que le Chef du gouvernement pour ce geste qui va constitue un signal d’apaisement dans le cadre des négociations avec la Cédéao. Avec la Sierra Leone, le Togo a été désigné médiateur dans la crise politique par les Chefs d’état de la Cédéao lors du sommet ordinaire du 20 décembre 2023.
Depuis quelques semaines, Lomé s’active pour accorder les violons entre la Cédéao et les autorités nigériennes. Le Chef de la diplomatie nigérienne était d’ailleurs lundi à Niamey où il s'est entretenu avec le Premier ministre du régime qui mène une discrète mais efficace à la manœuvre depuis quelques semaines Ali Mahaman Lamine Zeine. Cette visite fait suite à celle qu’il a effectuée dans la capitale nigérienne mi-décembre et à l’issue de laquelle il avait affirmé avoir « convenu du contenu et du timing » d'une transition, avec les nouvelles autorités du Niger.
Médiation togolaise et américaine
Le Togo entretient de très bonnes relations avec le Niger et le Président de la Transition, le général Abdourahamane Tchiani s’est même rendu début décembre à Lomé où il s’est entretenu avec le président Faure Gnassigmbé qui s’est engagé à servir de médiateurs dans la crise entre le Niger et la Cédéao suite au coup d’état qui a renversé le régime de Bazoum Mohamed. En octobre dernier, les autorités militaires de la transition ont désigné le Togo et les Etats-Unis comme garants dans le cadre des négociations avec la communauté internationale notamment pour ce qui est du retrait des troupes françaises du Niger.
Washington a été l’une des premières capitales à acter le coup d’état du 26 juillet 2023 avant d’annoncer la reprise progressive de sa coopération avec le Niger.
La libération de Mohamed Bazoum, de sa famille ainsi que de ses collaborateurs arrêtés par les militaires du CNSP est l'une des conditions posées par la Cédéao pour alléger les lourdes sanctions qu'elle impose depuis le putsch au Niger et entamer des discussions sur la transition. Au lendemain du Sommet du 10 décembre des chefs d’Etat de la Cédéao à Abuja, au Nigeria, la secrétaire d'État adjointe aux affaires africaines, Molly Phee, a effectué une visite à Niamey au cours de laquelle elle a rencontré le Premier ministre de transition ainsi que des membres du CNSP, les exhortant à se conformer aux exigences de la Cédéao notamment la libération de l’ancien Président Bazoum, de sa femme et de son fils ainsi que des dignitaires de l’ancien régime actuellement détenus.
A.Y.B (actuniger.com)
Commentaires
PLEASE MIND YOUR OWN BUSINESS .
LET THE PEOPLE DECIDE ON THEIR OWN ....
TOTO A DIR que les USA prennent acte de la Libération de Salim ABOU AZOUM ou ne prennent pas acte , ça c'est leur problème ...'
TOTO A DIT dit à quand le tour des départ des troupes américaines du Niger ?
Pourquoi l'Amérique a construit une base aérienne 201 à Agades lui ayant coûté 110 millions de dollars ( presque 65 Milliards 835millions FCFA ) auxquels s'ajoutent annuellement 10 millions de dollars ( 5 milliards 984 millions FCFA ) ...
Et pourquoi , en plus à Dirkou, les USA à une autre base de drones OPÉRÉE PAR LA CIA ????
Certainement pas pour les beaux yeux ou teint des Nigeroi.
Sinon quand les attaques Terroristes se passent à Diffa et le Liptako Gourma, aussi que les Américains soit là bas que foutent ils à Agades