Situation politique : le gouvernement burkinabé approuve l’envoi d’un contingent au Niger
Le gouvernement burkinabè a adopté, lors du Conseil des ministres de ce mercredi 30 août 2023, un projet de loi autorisant l'envoi d'un contingent militaire au Niger, en cas de recours à la force par la Cédéao, pour rétablir l’ordre constitutionnel comme envisagée par les chefs d’Etat de l’organisation communautaire. La semaine dernière, par décret signé par le président du CNSP, le Burkina Faso et le Mali ont reçu l’autorisation d’intervenir au Niger en cas d’agression.
Le gouvernement burkinabè a approuvé mercredi, un projet de loi pour l'envoi d'un contingent militaire au Niger, alors que la Cédéao menace d'y recourir par la force, pour déloger les nouvelles autorités soutenues par Ouagadougou et Bamako. « Sans être belliciste, il faut dire que cet engagement se fait pour prévenir et mener au mieux notre lutte contre le terrorisme et répondre aux aspirations profondes des masses populaires burkinabè. Ce qui touche à la sécurité du Niger touche fondamentalement à la sécurité du Burkina Faso », a indiqué, le ministre d'Etat en charge de la Défense, le Colonel-Major Kassoum Coulibaly, au sortir du conseil des ministres.
Le 24 août dernier, le Président du Conseil national pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), le général Abdourahmane Tiani, avait signé un décret autorisant les armées du Burkina et du Mali, à intervenir au Niger en cas « d’agression ». L’annonce a été fait au cours d’une mission conjointe des ministres des Affaires étrangères des deux pays voisins à Niamey. Cette rencontre de haut niveau au cours de laquelle ont été discutés les voies et moyens de coordonner les actions en matière de défense et de sécurité entre les 3 pays du Sahel central a été elle-même précédée par des rencontres entre leurs ministres de la Défense ainsi que les hauts responsables de leurs armées.
Des officiers supérieurs ainsi que des spécialistes des deux pays se trouvent depuis des jours à Niamey afin de planifier la riposte en cas d’intervention de la force en attente de la Cédéao.
Il convient de rappeler qu’au lendemain de la prise de pouvoir par le CNSP et suite à la décision des Chefs d’Etat de la Cédéao d’activer la force en attente pour intervenir au Niger, Bamako et Ouagadougou ont mis en garde que « toute intervention militaire contre le Niger sera considérée comme une déclaration de guerre » par les deux pays.
A.Y.Barma (actuniger.com)
Commentaires
c'est dans les moments difficiles qu'on connait ses ennemis aussi...aujourd'hui l'ennemi public N 1 du NIGER est le PNDS
On n'est pas encore dans les moments difficiles mon fr
Il a