Coopération militaire Niger-France : à Ouallam, centre des opérations " d'Almahaou ", les populations témoignent de l'engagement militaire nigéro-français
Le Chef d'Etat-major des Armées françaises, le Général d'Armée Thierry Burkhard, a effectué une visite de travail au Niger, le samedi 11 mars 2023, dans le cadre de la coopération entre les armées des deux pays. En compagnie de son homologue nigérien, le Général de Division Salifou Modi, il s'est rendu à Ouallam, sur la ligne de front où les soldats nigériens et français mènent des opérations communes de lutte contre le terrorisme dans la zone des trois frontières. L'occasion pour les responsables militaires nigériens et français d'échanger aussi avec les responsables et élus locaux, ainsi que les leaders coutumiers et religieux sur l'impact de cette coopération pour les populations bénéficiaires qui reconnaissent le retour à une relative accalmie malgré des menaces persistantes. Le reportage de notre envoyé spécial à Ouallam, qui a recueilli des témoignages édifiants des autorités administratives, élus locaux et leaders coutumiers et religieux.
Cette visite, la première du genre du patron de l'armée française dans la sous-région depuis la déclinaison, début mars dernier, par le Président français de la nouvelle politique militaire française en Afrique, conforte le rôle d'allié stratégique que joue le Niger pour Paris. Cela a d'ailleurs été au centre des échanges entre le Chef d'État-major des Armées françaises (CEMA) et le Président Mohamed Bazoum lors de l'entretien qu'ils ont eu le samedi matin à la résidence présidentielle de Niamey. A sa sortie de l'audience qui s'est déroulée en présence du ministre de la Défense nationale, Alkassoum Indatou, de l'Ambassadeur de la France au Niger, Sylvain Itté ainsi que de hauts responsables militaires nigériens et français, le Général Burkhard a indiqué qu'il est venu à Niamey pour rencontrer son homologue, le Chef d’Etat-major des Armées Nigériennes, le Général de Division Salifou Modi, "pour faire un point sur notre partenariat, notre coopération, la manière dont on conduit ensemble les actions de lutte contre le terrorisme". Selon les premières appréciations faites par le chef d'état-major des armées françaises, "c’est un partenariat qui fonctionne bien même s’il y a toujours des choses à améliorer, qui progresse avec une vraie fraternité d’armes, les soldats nigériens et les soldats français, côte à côte, pour lutter contre le terrorisme". Il a ajouté que le cadre de ce combat est vraiment de "permettre à la stratégie nigérienne de lutte contre le terrorisme d’être la plus efficace possible, et qu'elle produise des effets très positifs sur le terrain au profit de la sécurité de la population".
"La coopération entre les armées des deux pays fonctionne bien", a insisté le Général Burkhard avant de rappeler que les soldats français en opération au Niger dans le cadre du partenariat militaire entre les deux pays, viennent en appui à l’armée nigérienne qui définit les objectifs à remplir sur le terrain. "Ça fonctionne bien parce que c’est ensemble que les réponses sont trouvées aux difficultés opérationnelles", a-t-il expliqué.
A Ouallam, des hommes et du matériel pour des actions communes
Après cette étape protocolaire de Niamey qui a été précédée par une première prise de contacts entre les officiers des états-majors des deux pays, la délégation s'est transportée à Ouallam, dans la région de Tillabéri, près de la frontière malienne, où est installé l'état-major tactique de l'opération "Almahaou" (Tourbillon en lange locale), épicentre des actions de lutte contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière des Forces armées nigériennes (FAN) dans la zone dite des trois frontières. Des opérations menées par les forces spéciales nigériennes avec l'appui des soldats français.
Le Chef d'Etat-major des Armées françaises et son homologue nigérien, qui étaient accompagnés pour la circonstance de l'Ambassadeur Sylvain Itté et de plusieurs officiers des armées des deux pays ainsi que des journalistes, ont d'abord visité les Postes de Commandement (PC) qui y sont déployés. Ils ont attentivement suivi et mesurer comment le travail au niveau des PC à Ouallam est organisé et comment coopèrent les soldats nigériens et les soldats français.
Après les honneurs militaires, la visite au sein de l'épicentre du théâtre des opérations s'est déroulée en plusieurs étapes avec des échanges au niveau des bureaux de l'état-major tactique de l'opération "Almahaou", du Centre des opérations (CO) qui en est le cœur névralgique ainsi que le système de drones "Reaper MQ9" par le détachement de l'Armée de l'Air et de l'Espace, chargé de la coordination et l'intégration des avions de chasse, des drones et de tout ce qui vole au profit des manœuvres des Forces armées Nigériennes (FAN). Selon les explications du capitaine Romain, en charge des opérations, c'est à partir des stations de la Base aérienne projetée (BAP) de Niamey que les trois vecteurs aériens (drones) sont guidés à travers deux cabines de pilotages et un équipage suffisant pour des missions quotidiennes de renseignement, de reconnaissance et d'interventions qui peuvent aller de 10 à 16h. Avec leurs équipements de dernière génération et leur capacité d'actions, ces drones "Reaper MQ9" dotent les militaires en opération d'une capacité supplémentaire majeure en termes de connaissance et d'anticipation malgré quelques limitations structurelles qui parfois, atténuent un peu l'impact de l'apport parfois décisif des aéronefs. Selon les explications de l'officier français, ces limitations tiennent à l'étendue du champ d'observation qui s'étend sur des zones de plusieurs kilomètres carrés; la prise en compte de dispositions de l'engagement auprès du Niger qui font que c'est l'armement qui l'emporte en cas d'action pour ainsi éviter des dommages collatéraux avec un ennemi très mobile dans des zones à forte densité humaine ainsi que le retard, assez souvent, entre l'exploitation judicieuse des renseignements et le moment de l'action sur le terrain. Des obstacles qui limitent la portée du système des drones qui s'explique donc par des contingences liés au système lui-même et qui, en méconnaissance de cause, donnent lieu à diverses interprétations sur l'efficacité de certaines interventions.
Au cours de la visite, la délégation a échangé avec des soldats français déployés sur le terrain des opérations notamment les éléments du 7e Bataillon des chasseurs alpins, de la 27e brigade d'infanterie de montagne (27e BIM) et du Groupement commando montagne. L'occasion pour ces unités de présenter un échantillon de leurs armements, équipements et autres matériels militaires qui sont de même nature que celles utilisés par l'Armée française et plus particulièrement pour ses opérations extérieures (Opex).
Des échanges fructueux et édifiants avec les autorités et leaders locaux
La mission a été clôturée avec une rencontre, dans la grande salle de réunion de la préfecture de Ouallam entre la délégation conduite par les deux Chefs d'Etat-major des armées nigériennes et françaises avec les autorités administratives régionales et locales, les élus, autorités coutumières et leaders religieux, ainsi que les représentants des communautés locales. Une rencontre qui a permis des échanges francs sur l'impact pour les populations de cette coopération militaire franco-nigérienne et qui s'est traduite par plusieurs opérations ainsi que des missions de grande envergure qui malgré les coups d'éclats, a enregistré des résultats positifs comme en témoigne l'évolution de la situation sécuritaire ces derniers mois dans la zone.
Dans son mot introductif, le Secrétaire général adjoint de la région de Tillabéri, Boubacar Soumana, a au nom du Gouverneur de la région Arouna Yayé, présenté la situation au niveau de la zone ainsi que les nouveaux défis. "Nous ne faisons plus face à l'ancienne forme de terrorisme avec des attaques surprises, mais actuellement, nous faisons plus face à une sorte d'agissements de bandes criminelles qui viennent voler et effrayer les populations. C'est la nouvelle stratégie des assaillants et qui provoque une véritable psychose au sein de la population qui se traduit par le déplacement interne des populations et qui amplifie les difficultés en matière de gestion de la crise sécuritaire", a-t-il indiqué, prenant comme exemple le cas de la zone de Tondikiwindi où les individus armés circulent, prennent la zakat et enlèvent les animaux le plus souvent en petits groupes. "Les djihadistes sont beaucoup plus du côté des frontières et c'est très rare aujourd'hui que ces derniers s'en prennent aux symboles de l'État car malgré quelques cas isolés, la fréquence des attaques contre les positions des Forces de défense et de sécurité (FDS) a beaucoup diminué", a souligné le SGA Boubacar Soumana qui a saisi l'occasion pour exprimer, au nom des autorités et des populations bénéficiaires, "sa reconnaissance pour tout ce que fait la France en faveur de notre région". En effet, a-t-il indiqué, en plus de l'assistance militaire qui a permis d'améliorer la situation sécuritaire de la région, les interventions à travers les actions et initiatives de l'Agence française de développement (AFD), sont d'une importante contribution dans le soutien à la résilience des communautés et par conséquent la stabilisation de la zone en matière de développement. "Ces actions ont permis à notre région de faire face à certains défis socioéconomiques donc de développement et aussi d'assoir la cohésion sociale dans plusieurs zones", a mis en avant le représentant du premier responsable de la région.
Des actions de l'AFD en faveur d'un retour normal des choses et au bénéfice de la population qui vont se poursuivre comme l'a assuré l'Ambassadeur de France au Niger. "Je suis ici pour vous assurer également de notre engagement et notre détermination à vous accompagner dans le retour encore une fois à ce que je pourrais appeler à la vie normale et qui permette aux enfants de retourner demain à l'école, aux populations de bénéficier de la santé, de pouvoir cultiver leurs champs", a déclaré Sylvain Itté qui a tenu à préciser que "la France le fera aux côtés des autorités nigériennes qui nous font l'honneur de nous faire confiance pour pouvoir vous accompagner dans cette lourde tâche".
Une accalmie relative qu'il reste à consolider par des actions pour des objectifs identifiés
En s'adressent aux autorités locales et aux leaders traditionnels et religieux, le Chef d'Etat-major des Forces armées nigériennes, le Général de Division Salifou Modi a tenu tout d'abord à leur transmettre les salutations des plus hautes autorités, en l'occurrence le président de la République SEM. Mohamed Bazoum, ainsi que des ministres de la Défense nationale et de l'Intérieur. Il a ensuite présenté l'objectif de cette mission qui est de leur montrer comment les armées du Niger et de la France travaillent ensemble pour la sécurisation de la région. Selon le patron de l'armée nigérienne, le fruit de cette coopération opérationnelle s'est illustré de la plus belle manière avec le bon déroulement de la dernière campagne hivernale avec les agriculteurs qui ont pu cette année vaquer normalement à leurs occupations. "En plus de ce retour aux champs, vous êtes les principaux témoins de l'accalmie relative certes mais une accalmie qui règne de plus en plus dans la zone. Nous le savons tous, la question de l'insécurité et surtout le terrorisme est comme une maladie qui vient d'un seul coup mais qui met du temps pour guérir. Nous avons fort heureusement depasser le cap de la grande maladie et nous sommes en train d'aller vers la stabilisation. Les opérations militaires vont continuer, mais il y aura d'autres activités qui seront plus axées sur le développement et cette rencontre, c'est véritablement pour vous démontrer la solidité de nos rapports", a déclaré le Général Salifou Modi qui a réitéré les gages d'assurance que l'armée nigérienne, avec l'appui de ses partenaires, ne baissera pas les bras et continuera à protéger les populations ainsi que leurs biens conformément à ses missions. "Dans cette lutte, nous serons toujours à vos côtés, nous serons au côté des populations pour écouter leurs doléances, mais nous serons aussi là pour traquer et neutraliser les terroristes. Ce sont des engagements que nos deux armées ont pris et nous allons remplir nos engagements. Nous tenons à vous rassurer, et à travers vous les populations de Ouallam, l'ensemble de la population que nous sommes là, nous sommes ensemble, et nous œuvrons pour la tranquillité et la paix dans la région", a martelé le patron de l'armée nigérienne.
Des engagements confirmés par le Général d'Armée Thierry Burkhard qui s'est réjoui de sa visite à Ouallam, "une présence naturelle, car en fait, c'est ici le centre du partenariat stratégique entre nos deux pays, de l'engagement de l'armée française à appuyer l'armée nigérienne dans sa lutte contre le terrorisme avec pour seule ambition le retour à la vie normale des populations". Le Chef d'Etat-major des armées françaises s'est aussi félicité des résultats atteints grâce aux objectifs identifiés par les FAN et qui ont permis aux cultivateurs de retourner aux champs, une preuve qui la situation s'améliore dans la zone. "Il s'agit là de résultats concrets comme vous pouvez le constater et c'est pour moi une grande fierté de voir qu'on a réussi à la réalisation de ce plan. Et c'est aussi la promesse qu'on va continuer de manière toujours plus proche pour définir ensemble les actions les plus pertinentes avec une stratégie qui est définie par l'armée nigérienne et dans laquelle nous nous inscrivons avec l'ensemble de nos composantes. Bien évidemment, c'est avec la totale fraternité d'armes que nous sommes avec les soldats nigériens sur le terrain, tous les jours auprès des populations pour manifester le soutien", a ajouté le patron des armées françaises qui a tenu particulièrement à féliciter son homologue nigérien pour "la manière et la qualité avec laquelle vous conduisez les opérations" avant d'assurer au Général de Division Salifou Modi, que "l'armée française sera toujours aux cotés de l'armée nigérienne".
Des doléances locales pour conforter la stabilisation de la région
Après les mots des officiels, la parole a été ensuite donnée aux leaders coutumiers et religieux ainsi qu'aux élus locaux qui ont fait part de leur appréciation de la situation ainsi que de leurs doléances. "La plus grande menace maintenant, c'est le vol des bétails par ces bandits armés qui viennent parfois à deux sur une moto et enlèvent des animaux après avoir terrorisé la population. C'est le cas il y a quelques jours à Simiri, et à chaque fois ils se dirigent vers l'ouest avec leurs butins. C'est toujours par cette voie qui passent par Tondikiwindi que les assaillants s'échappent et nous voulons que les forces armées prêtent une attention à cette zone qui est la source principale d'inquiétudes pour nos populations", a dit le Chef de canton de Ouallam. Des inquiétudes confirmées par un élu local de la commune rurale de Dingazi, commune qui dépend du département de Ouallam. "La situation reste toujours précaire dans notre zone et c'est ce qui fait que le maire de la commune s'est installé entre Ouallam et Niamey. Les conseillers aussi ne sont plus sur place et du fait de l'insécurité, la commune est des plus moribondes pour ne pas dire morte puisqu'il n y a presque plus aucune autorité et les populations ont fuit par peur. Je crois qu'une plus grande présence militaire s'impose dans cette zone pour permettre à la vie de reprendre", a-t-il déploré.
Des préoccupations locales légitimes qui semblent déjà bien prises en compte par les autorités et les responsables des Forces de défense et de sécurité (FDS). "La préoccupation de nos autorités administratives est aussi notre préoccupation. Il ne se passe pas une seule matinée lors de nos réunions opérationnelles où nous n'évoquons pas ce problème de vol de bétails", a fait savoir le Chef d'Etat-major tactique de l'opération "Almahaou". Cependant, a souligné le général Djibrila, "la difficulté que nous rencontrons souvent, c'est que même si nous engageons la poursuite, en l'absence des vrais propriétaires pour nous donner des indications plus précises sur le chemin emprunté par les voleurs et les animaux, il n y aura pas des résultats. Des fois nous sollicitons quelques uns parmi les propriétaires de suivre nos unités car c'est eux qui connaissent leurs animaux mais assez souvent nous faisons face à la réticence de la population peut-être par peur des représailles ou autres", a déploré l'officier des FAN qui a tenu à rappeler à la population que "cette guerre contre le vol de bétails ne peut se faire sans la collaboration des populations et le plus souvent l'information manque ou nous parvient en retard".
Des résultats tangibles qui engendrent une appréciation positive à conforter par des mesures plus concrètes
Des résultats certes comme il a été mis en avant sur le terrain mais aussi des défis qui persistent et qu'il va falloir aussi traités dans le cadre de la dynamique qui semble bien prendre et qui a eu comme premier résultats palpables, cette "accalmie relative" dont a parlé le chef d'Etat-major des FAN et qui prouve que malgré les résultats engrangés, beaucoup reste à faire comme l'a du reste mis en avant le Préfet du département de Ouallam, Talhatou Abdou Bana: " nous vivons vraiment et pleinement la coopération entre les deux armées et nous sommes conscients que si cela continue, ça va stabiliser la zone et cela va permettre vraiment à la région de revivre".
Des propos confirmés par l'Imam de Ouallam qui a saisi l'occasion pour faire un long plaidoyer en faveur de la poursuite des actions de développement et surtout de l'intégration des leaders religieux dans la réponse non militaire à la lutte contre le terrorisme. "Aujourd'hui, tous les projets et programmes de développement ont des difficultés à intervenir dans la zone. Tout simplement parce qu'il n'y a pas la sécurité pour réaliser les infrastructures même de base. C'est pourquoi, nous pensons qu'il est nécessaire d'étendre les actions civilo-militaires (ACM) à d'autres actions de développement comme le génie militaire qui peut participer la construction des routes ainsi que d'autres infrastructures socioéconomiques", a laissé entendre le leader religieux.
Le guide religieux, actualité oblige, n'a pas manqué d'évoquer le sujet qui fait polémique au sein de l'opinion et qui cristallise assez souvent l'actualité, celui de la présence des forces françaises au Niger. Un langage de vérité et surtout témoignage très édifiant et assez instructif venant d'un leader religieux local, très loin des clichés et des préjugés qui font les choux gras des réseaux sociaux et au sein de certaines voix très loin des réalités du terrain.
"Ici à Ouallam, je peux vous assurez que nous n'avons pas de problème avec la présence des forces étrangères. Mais, il faut que cette image soit soignée par des actions qui vont parler d'elles-mêmes. Aujourd'hui, la population ne peut pas comprendre qu'on dise que souvent un ou deux voleurs sont venus perturber la quiétude dans un village. Cependant, quand on leur explique, elles comprennent que cette affaire c'est comme une souris dans ta chambre: malgré ta puissance ou ta force, elle peut te causer des dégâts! Il faut vraiment plus de coopération afin de susciter la collaboration de la population. A notre niveau, nous les religieux, nous n'avons pas de problème particulier avec cette coopération où cette présence. Comme en atteste d'ailleurs sur notre chaine radiophonique locale qui est d'obédience religieuse puisque c'est une radio pour l'appel à l'Islam, vous pouvez écouter chaque jour à partir de 9h, la synchronisation des émissions de la radio française RFI. S'il y a un quelconque sentiment anti français ou un rejet de la présence française au Niger au niveau des religieux où au niveau de la population, vous conviendrez avec moi que ça ne sera pas possible". Imam de Ouallam.
Dans son intervention, qui a pris l'allure d'un prêche, le leader religieux a toutefois plaidé pour un renforcement des interventions comme ceux soutenus par l'AFD notamment dans le cadre de la lutte contre l'extrémisme violent en milieu religieux dans les écoles coraniques, c'est à dire les "MEDERESA" et autres centres du même genre. "Il faut que les leaders religieux soient préparés pour mieux affiner leurs discours en réponse aux messages des djihadistes car bien que nous savons que ce n’est pas du djihadisme tel qu'enseigné par notre prophète, ils sont en train de gagner le cœur de beaucoup de populations avec une communication ciblée et bien préparée qui les fait passer pour des combattants de Dieu et de sa religion". Des mots qui parlent et des témoignages qui en disent beaucoup...
Envoyé Spécial à Ouallam, Abdoul Karim Moumouni (actuniger.com)
Commentaires
qui pourraient avoir des liens avec les djihadistes. Le Ghana n'a connu qu'une seule attaque violente en 2021, mais ce chiffre a augment
pour rendre les eaux dangereuses, ce qui limiterait l'activit
tout leur media d'intoxication et de mensonge , pour essayer de redorer leur image en Afrique MAIS
PEINE PERDUE , il ne faut faire d
???? ??? ?? ???? ???????? ?? ??????? ?? ?????? ? ??? ????
???????? ???? ????
OK pour le coton, mais