N’Nguigmi/Diffa : le Maire M. Oumar Malam Haladou échappe à la motion de défiance
La motion de défiance déposée le 5 janvier dernier par cinq (5) conseillers municipaux a été rejetée, ce lundi 16 janvier 2023, après les débats et un vote des 15 conseillers qui composent le Conseil Municipal. A l’issue du Vote, dix (10) conseillers ont voté contre la motion de défiance et cinq (5) votes favorables. Du coup le maire M. Oumar Malam Haladou reste et demeure dans son fauteuil.
Le vote s’est déroulé en présence des autorités administratives et coutumières notamment : le préfet du département de N’Nguigmi, le chef de canton de N’Nguigmi et les responsables des Forces de Défense et de Sécurité.
Du côté de la municipalité, on notait la présence du maire en personne, accompagnés par ses plus proches collaborateurs à savoir : le receveur, le secrétaire municipal et le secrétaire général de la mairie.
Après le rejet de la motion de définance, le Maire Oumar Malam Haladou s’est exprimé en ces termes : « Merci, comme je l’ai annoncé après le dépôt du texte de la motion de défiance, ceci est un exercice démocratique, dont je me réjouis, car cela prouve à suffisance que notre jeune démocratie est vivante au niveau local, et nos conseillers tiennent à la bonne gestion de la chose. Très réjoui du résultat du vote, le maire d’ajouter ceci : « cet exercice démocratique par excellence a permis à la population d'être édifiée sur les différents griefs énoncés dans l'exposé des motifs de la motion suite aux débats contradictoires qui ont eu lieu. Dix (10) conseillers ont voté contre et cinq (5) ont rejeté la motion de défiance… ».
Celui-ci de remercier infiniment les conseillers municipaux dans leur ensemble pour le sens des responsabilités qui ont caractérisé les débats.
Les raisons évoquées qui ont conduit les 5 conseillers à déposer la motion de défiance sont : autorisation de construire sur la voie publique, délivrance des extraits de naissance à des étrangers et détournement de recettes de la mairie. Ces conseillers ont déploré la construction d'un dépôt pharmaceutique en matériaux définitifs sur la voie publique, juste derrière l'école Medersa primaire communément appelée Yobé dont l'autorisation a été donnée par le maire. Face à cette question de construction de dépôt derrière une école et sur la voie publique, certains conseillers auraient demandé des clarifications au maire lors de la session tenue récemment. Ce dernier aurait répliqué en disant qu'il endosse la responsabilité.