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11ème réunion du Comité de Haut Niveau sur la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle : mettre à l’abri de la faim les populations vulnérables de l’espace UEMOA
Le Président de la République Mohamed Bazoum a présidé ce samedi 11 juin 2022, la 11ème réunion de haut niveau sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle des huit (8) pays membres de l’UEMOA qui se tient dans un contexte des plus particuliers avec notamment les conséquences engendrées par la crise alimentaire actuelle aggravée cette année par les changements climatiques, les crises sécuritaires ainsi que la Covid-19 et les conséquences de la crise russo-ukrainienne.
La rencontre qui a eu lieu à la Présidence de la République dans la salle de conseil de la présidence s’est tenue en présence du premier ministre, M. Ouhoumoudou Mahamadou, de la quasi-totalité des ministres de l’agriculture et de l’élevage de l’espace UEMOA, du Président de la Commission de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), M. Abdoulaye Diop, des représentants du Haut-Commissariat à l’Initiative 3N ainsi que des représentants des autres institutions partenaires.
La réunion qui a été précédée de celle des ministres de l’agriculture et de l’élevage qui s'est tenue la veuille à Niamey a été une occasion pour ces experts pour remettre le rapport au Président de la République Mohamed Bazoum, par ailleurs Président du Comité de Haut Niveau sur la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle dans l’espace UEMOA.
En recevant le rapport qui a été présenté par le ministre togolais en charge de l’Agriculture, M. Antoine Lekpa Begbeni, le Chef de l’Etat du Niger a fait le tour d’horizon de la situation alimentaire et nutritionnelle « les déficits sont plus ou moins grands, il y a des pays pour lesquels le déficit est très important. C’est notamment le cas du Niger dont le déficit est évaluer à 37% de la moyenne des années précédentes. Des déficits relativement importants dans d’autres pays comme le Burkina Faso, le Mali, le Sénégal notamment. Nous avons une année où les vivres ont coûté très chers avec une disponibilité moindre qu’habituellement », a souligné le Président de la République.
« Je prends note de vos recommandations du travail remarquable que vous avez accompli pendant vos journées de travail. Nous allons demander au Président de la Commission et à chacun dans les ressorts qui relèvent de ses responsabilités, de mettre en œuvre toutes ces recommandations de façon que nous soyons en état de faire face à nos défis, de façon coordonnée, solidaire et que nous puissions au maximum réduire l’impact de ces situations défavorables ». SEM Mohamed Bazoum, Président de la République.
Le Président de la commission de l’UEMOA, M. Abdoulaye Diop de saluer les avancées significatives ressorties des travaux effectués tant par les experts que les ministres. Les travaux qui se sont appesantis sur quatre (4) points notamment le suivi des recommandations de la précédente session, la situation sur la campagne agricole et pastorale pour l’année 2021-2022, les plans nationaux des réponses et les perspectives pour la campagne 2022-2023.
Des recommandations pour permettre aux pays de faire face aux défis de l'heure
Dans le communiqué final, lu par le Commissaire chargé du développement de l’agriculture, des ressources en eau et de l’environnement de l’UEMOA, M. Kakounou Bougbo, la réunion a noté les progrès réalisés dans la mise en œuvre des recommandations de la réunion des Ministres tenue en octobre 2021 et préparatoire à la 10ème réunion du comité de haut niveau sur la situation alimentaire et nutritionnelle dans l’espace l’UEMOA.
La 11ème réunion a été sanctionnée par une série de recommandations dont entre autres:
- Aux Etats membres
-intensifier la mobilisation des financements pour la mise en œuvre et le suivi-évaluation des interventions d’urgence (PNR, Plans de contingences et autres), en faveur des populations vulnérables durement affectées par les crises alimentaires et nutritionnelles multifactorielles ;
-établir une cartographie des projets de sécurité alimentaire et nutritionnelle en vue d’améliorer la cohérence et la coordination ;
-mobiliser les financements nécessaires à la collecte des données requises à l’analyse du cadre harmonisé ;
-mettre en place et/ou dynamiser les mécanismes de veille et d’alerte sur les effets des chocs (conflit en Ukraine, insécurité civile,…) aggravant l’accessibilité aux denrées alimentaires, aux intrants agricoles et au bétail ;
-prendre des mesures pour sécuriser l’approvisionnement en pour les cultures vivrières au titre de la campagne agricole 2023-2024, notamment ;
-facilité l’accès aux financements pour l’importation d’engrais ;
-supprimer toutes sortes de taxes sur les engrais là où elles existent ;
-apurer les arriérées des dettes aux fournisseurs des engrais ;
-renforcer la mise en œuvre de la réglementation régionale relative aux engrais notamment en renforçant les dispositifs nationaux de contrôle de la qualité des engrais ;
-lever les obstacles à la libre circulation des biens, conformément aux idéaux de l’intégration régionale...
La 11ème Conférence de Haut Niveau sur la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle de l’espace UEMOA a été une tribune pour les parties prenantes de passer au peigne fin la situation en vue de booster l’agriculture et l’élevage qui sont les deux principales sources de revenu de la majorité des populations de l’espace UEMOA.
A.K.Moumouni (actuniger.com)
Commentaires
MERCI NON MERCI de la médiation Charlie ISSOU FOU !!!!
Ils lui faut rester dans ta prison de Yantala ou sortir pour le bain de liesse de tes compatriotes qui sont pressés de te saluer. ....et quand TOTO A DIT partage , depuis quand partager devient un problème ? Et es tu obligé dr lire les espaces vides remplis ?
Le sommet extraordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO a désigné Mahamadou Issoufou, ancien Président du Niger. comme médiateur sur la crise au Burkina Faso.
Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, le parti de l’ex-président burkinabè Blaise Compaoré) a récusé dimanche, dans une déclaration, le choix de l’ex-président du Niger Mahamadou Issoufou en qualité de médiateur de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sur la crise socio-politique au Burkina Faso.
“Le Congrès pour la Démocratie et le Progrès appelle de toutes ses forces les autorités de la Transition et le peuple burkinabè à récuser la désignation de Monsieur Mahamadou Issoufou en qualité de médiateur de la CEDEAO pour le Burkina Faso”, a écrit le CDP dans sa déclaration signée par Achille Tapsoba, membre du bureau exécutif du parti.
L’ancien parti au pouvoir, dont le président Blaise Compaoré a été renversé par un soulèvement populaire en 2014, a expliqué que Mahamadou Issoufou dans un “passé récent”
s’est illustré comme un “acteur déterminant et de premier ordre” dans des crises antérieures que le Burkina Faso a connues.
” Il a, par ses soutiens politiques, diplomatiques et financiers, contribué à installer la [mot censuré]lit dans notre pays en 2014. C’est ainsi qu’au Burkina Faso, personne de bonne foi ne peut nier l’implication personnelle de Monsieur Issoufou sur les évènements d’octobre 2014″, a-t-il soutenu.
Le CDP a ajouté que l’ex-président Blaise Compaoré “arrivé légalement au pouvoir a été renversé par des militaires et une frange de la population avec le soutien de Mahamadou Issoufou”.
Selon la même source, après la chute de Compaoré, Mahamadou Issoufou a “manœuvré de toutes ses forces” parmi ses pairs Chefs d’Etat de la CEDEAO pour consolider le pouvoir de transition en 2015 du Lieutenant-Colonel Yacouba Isaak Zida “en vue de la transmission du pouvoir à ses amis du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) de Salif Diallo, de Simon Compaoré et de Roch Marc Christian Kaboré”.
En outre, le CDP a estimé que le peuple nigérien et l’opinion internationale “n’ont pas oublié que le soi-disant démocrate Mahamadou Issoufou a jeté en prison son principal opposant politique en période électorale.
Sans compter sa propension à réprimer les manifestations des démocrates nigériens pour réclamer la justice”.
Pour le CDP, un médiateur est à priori une personnalité impartiale et à équidistance des parties et jouissant d’une crédibilité avérée envers tous, concluant que “force est de reconnaître que Monsieur Mahamadou Issoufou ne répond nullement de ces considérations et critères sus évoqués”.
Le 24 janvier dernier, des militaires burkinabè ont renversé l’ex président Roch Marc Christian Kaboré, ouvrant ainsi la voie à une transition politique de trois ans – un délai jugé “très long” par la CEDEAO qui a suspendu le pays de ses instances.
Le sommet extraordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO, consacré à l’examen de l’évolution politique au Burkina Faso, en Guinée et au Mali, tenu le 04 Juin 2022 à Accra en république du Ghana, a désigné Mahamadou Issoufou ancien Président du Niger comme médiateur sur la crise au Burkina Faso.
TOI là bas même, tu mitrailles TOTO A DIT des yeux pourquoi là même , il t'a fait QUOI ??