Présidentielles : l’opposition détaille les irrégularités qui remettent en cause, selon elle, les résultats proclamés par la CENI
Dans un point de presse animé par ses membres, hier vendredi à Niamey au siège du RDR Tchanji, le comité coordination de la campagne du candidat de l’opposition, Mahamane Ousmane, est revenu en détails sur les « irrégularités » relevées au niveau de plusieurs circonscriptions lors du second tour de l’élection présidentielle du 21 février dernier. Selon l’opposition qui dit détenir toutes les preuves, ces irrégularités remettent en cause les résultats provisoires proclamés par la CENI. Tout en interpellant la Cour constitutionnelle à juger sur les faits, la direction de campagne de Mahamane Ousmane a confirmé la victoire du candidat du RDR Tchanji et a lancé un appel à la mobilisation de l’ensemble des citoyens pour défendre leur choix exprimé dans les urnes.
A l’entame de la conférence de presse, Falké Bacharou du RDR Tchanji a souligné qu’à travers cet exercice, l’opposition et les alliés qui ont soutenu la candidature de Mahamane Ousmane, entendent « éclairer l’opinion nationale et internationale sur les graves irrégularités qui ont caractérisées le second tour de l’élection présidentielle et à démontrer la fausseté des résultats globaux proclamés par la CENI malgré la protestation de nos représentants au sein de cette institution». « Les preuves sont tangibles et nous les mettons à la disposition de tous dans le but de rétablir la vérité des urnes », a indiqué l’ancien député avant de passer la parole aux autres membres du Comité de campagne qui ont détaillé, circonscription par circonscription, les irrégularités relevées avec, d’après eux, « la complicité de certains chefs traditionnels, de certains prestataires des services de transport, de certains membres de la CENI et de certains agents de l’administration déconcentrée ».
Une gigantesque fraude électorale selon l’opposition
Substitutions de Procès- verbaux ; menaces et intimidations des électeurs ainsi que des agents électoraux, principalement les délégués de l’opposition ; braquages et bourrage d’urnes ; vol et achat des consciences : la liste des irrégularités que dit avoir relevées l’opposition est assez longue. Avec des cas précis notamment au niveau des circonscriptions de Bermo et Soli-Tagriss dans la région de Maradi, celles d’Aderbissinat, de Dabaga et de Timia dans la région d’Agadez, de quinze (15) circonscriptions dans la région de Tahoua, de Tanout dans la région de Zinder ainsi que de plusieurs communes dans la région de Diffa, qui d’après l’opposition, « sont illustratifs d’une gigantesque fraude électorale ».
Au niveau de ces circonscriptions indexées, l’opposition a dénoncé le bourrage d’urnes (Dabaga), des bureaux qui n’ont pas fonctionné mais dont les résultats ont été comptabilisés par la CENI (Gadabéji ou Tesker), ou le braquage des urnes par « une véritable milice armée » (Bermo et Abalak). Dans la ville de Maradi, l’opposition a fait cas « d’achat massif de carte d’électeurs par un député bien connu de la place », alors qu’à Soli Tagriss, elle a rapporté l’existence de PV pré-remplis la veille ou le jour même du scrutin et parfois dans les locaux même de la CENI comme c’est aussi le cas aussi à Bazagor ou à Tassara avec en plus la séquestration ou l’intimidation des agents électoraux notamment les délégués de l’opposition. Dans la seule région de Tahoua, l’opposition dit avoir relevées de nombreuses irrégularités et des cas de fraude massive dans 36 des 44 communes. A Tchintabaradène, « les résultats étaient déjà connus à 15h00 le jour du scrutin et selon l’opposition, ce sont ces mêmes résultats qui ont été proclamés par la CENI ». A Tesker dans la région de Zinder, « il n’a y a pas eu de vote dans la majorité des bureaux de vote car le matériel électoral a été intercepté par des hommes armés », ont poursuivi les membres du Comité de coordination de la campagne du candidat Mahamane Ousmane
« Au vu de tout ce qui précède, la victoire de Mahamane Ousmane soutenu par l’opposition et ses alliés est incontestable et nous ne sommes pas prêts à cautionner un énième hold-up électoral », a prévenu l’opposition qui a interpellé la Cour Constitutionnelle sur ses responsabilités, en «ne jugeant que sur les faits ». En tout état de cause et en conclusion, les représentants de l’opposition CAP 21, ACC, FRC et autres alliés, ont appelé « le peuple à se lever comme un seul homme pour rétablir et défendre la vérité sortie des urnes ».
Dan Hadiza (actuniger.com)
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