Présidentielles : 7 candidats à la présidentielle saisissent à nouveau la Cour Constitutionnelle aux fins d’invalider le dossier du candidat Bazoum du PNDS Tareyya
Sept (7) candidats à l’élection présidentielle dont le premier tour est prévu pour le 27 décembre prochain, viennent de saisir à nouveau la Cour constitutionnelle aux fins d’invalidation de la candidature de Bazoum Mohamed, candidat du PNDS Tareyya, le parti au pouvoir. En cause, la question polémique de sa nationalité d’origine sur laquelle la Cour a déjà tranché à travers plusieurs arrêts. Sauf que l’opposition soutenue par plusieurs nouveaux alliés, n’entend pas s’arrêter là…
La nouvelle requête qui a été adressée à la Cour Constitutionnelle déposée ce mardi 15 décembre 2020 a été signée par sept (7) candidats à la présidentielle : Amadou Boubacar Cissé(UDR Tabbat), Ibrahim Yacouba (MPN Kishin Kassa), Omar Hamidou Tchiana (AMEN Amen), Hamissou Mahaman Moumouni (PJP Hakika), Mamadou Moustapha Mamadou (PRPN Haskin Gari), Aboulkadri Alpha Oumarou (Gayya Zabé) et Djibrilla Baré (UDSP Sawaba).
La nouvelle requête a pour objet, l’invalidation de la candidature de Bazoum Mohamed, candidat du PNDS Tareyya au pouvoir et dauphin du président Issoufou, par rapport au sujet polémique de la légalité de ses actes d’état civil qui prouvent sa nationalité d’origine. Une requête sur laquelle la Cour a déjà tranché à plusieurs reprises et a aussi validé la candidature de Bazoum Mohamed, qui est actuellement en pleine campagne électorale.
Il convient de noter que le même jour du dépôt de cette requête, deux autres candidats ont rejoint cette quête de certains candidats à la présidentielle d’invalider la candidature de Bazoum Mohamed, qui part comme l’un des grands favoris du scrutin du 27 décembre prochain. Il s’agit de l’Alliance pour la République (APR), qui dans un communiqué publié ce mardi 15 décembre et signé par son président et candidat du MNSD Nassara, Seyni Oumarou, s’est enfin prononcée sur le cas de l’inéligibilité d’un candidat à la magistrature suprême. L’alliance qui a été concoctée en 2016 par le MNSD pour rejoindre la mouvance au pouvoir (MRN) a ainsi remis sur le tapis, les réserves de l’opposition sur l’éligibilité de Mohamed Bazoum, candidat du PNDS Tareyya, même s’il n’a pas été nommément cité dans le communiqué. Pour l’APR, la Cour constitutionnelle doit dire le droit conformément aux lois de la République, et elle a interpellé le Président de la République en ce sens.
Le même jour, l’ancien chef de l’Etat et candidat du PJP Doubara, Salou Djibo, a animé une conférence de presse à l’hotel Bravia pour annoncer son intention de saisir la Cour constitutionnelle afin qu’elle statue de nouveau sur la question de la nationalité de Bazoum Mohamed, le candidat du PNDS Tareyya au pouvoir. Selon Salou Djibo qui a réunit plusieurs candidats de l’opposition comme du pouvoir, « force est de constater que si nous ne prenons garde, on tend vers des lendemains incertains ». La raison selon l’ancien tombeur de Tandja, c’est qu’il accuse le président Issoufou, à qui il a remis le pouvoir après son coup d’Etat, « la volonté manifeste d’imposer aux Nigériens un candidat voir un président de la République ».
A.Y.B (actuniger.com)
Commentaires
Monsieur Justice,
Vous etes en train de nous dire qu'il y avait justice seulement pendant les regimes d'exception d'avant la democratisation des annees 90, j'espere que vous etiez me a cette periode, et bien ne j'allais ajouter!
Le bilan des ann
Vous avez tout
L'espoir fait vivre dit-on. Ton fatalisme ne m
tous ces candidats reunis ne peuvent avoir 10% DE SUFRAGES.
DES TONNEAUX VIDES DANS DES GROS BAZINS.
si jamais ces gens arrivent a la tete du pays le niger sera divis
tous ces candidats reunis ne peuvent avoir 10%....
si jamais ces gens arrivent a la tete du pays le niger sera divis