Election présidentielle : le Cheick Boureima Abdou Daouda investi candidat de l’UDSR Martaba
Le prédicateur Cheikh Boureima Abdou Daouda a été investi samedi dernier, candidat à la prochaine présidentielle par l’Union démocratique des socialistes de la renaissance (UDSR Martaba), un parti qu’il a fondé il y a une vingtaine d’années. Une première pour l’Imam de la mosquée de vendredi de l’université de Niamey, jusque-là plus connu pour ses prêches que sur la scène politique.
« C’est un jour historique qui sera gravé dans les annales de la politique nigérienne car c’est la première fois qu’un Imam entre dans l’arène de la politique et se présente pour les présidentielles », a déclaré Cheikh Boureima Abdou Daouda lors de son discours d’investiture, samedi 31 octobre 2020 au CCOG de Niamey. Devant les militants de son parti ainsi que les représentants des partis amis, le prédicateur a expliqué les raisons qui l’ont poussé à entrer sur la scène politique et à se présenter à la prochaine élection présidentielle dont le premier tour est prévu pour le 27 décembre 2020. « Cette décision est née de notre volonté d’apporter une contribution dans la résolution des problèmes auxquels fait face notre cher pays le Niger depuis l’indépendance jusqu’à aujourd’hui », a souligné le Cheick Boureima Daouda. « Pour nous, il est grand temps que l’alternative soit créée et que l’espoir soit fondé sur cette alternative pour faire sortir le pays de tous les bourbiers dans lesquels il s’enfonce ou on l’enfonce chaque jour ; et il est grand temps que les systèmes et les gouvernants cessent d’aller à contre-courant du peuple, de ses réalités, de ses aspirations, de ses orientations et de ses croyances », a-t-il poursuivi, annonçant que son programme politique « va mettre l’accent sur l’individu c’est-à-dire l’être humain plutôt que sur le texte et les infrastructures et s’attaquera aux grands maux qui minent notre pays et freinent son essor sur tous les plans, pointant la corruption, de l’injustice, de l’impunité, de l’effondrement du système éducatif, des valeurs humaines, la pauvreté, la division, le chômage, la délinquance, la criminalité, la dépravation des mœurs les plus sacrées ».
Le candidat de l’UDSR Martaba a ensuite étalé les principaux axes de son programme qui est articulé autour des questions de « l’unité, de la sécurité, de la justice, de la liberté, de l’éducation, de a santé, de l’agriculture et l’élevage et du développement économique ,financier, social, culturel, technologique, scientifique, industriel, minier, énergétique ,hydraulique, urbain, diplomatique ». « Nous sommes ouverts et prêts à travailler et à collaborer avec tous ceux qui souhaitent le faire avec nous au niveau national et international, pour le développement de notre pays, d’ores et déjà, je propose que le parti soit désormais appelé : l’Union des Nigériens Engagés : UNE MARTABA », a souhaité le Cheikh Boureima Daouda, qui n’a pas manqué de rappeler que contrairement aux apparences, il n’est pas un novice en politique puisqu’il est fondateur du parti depuis une vingtaine d’années.
L’annonce de la candidature du Cheick Boureima Daouda, qui officie également comme conseiller pour les affaires religieuses au cabinet du premier ministre, a suscité plusieurs interprétations au sein de l’opinion. Certains s’inquiétaient justement du risque du mélange du genre entre politique et religion, ce qui pourrait prêter à confusion d’autant que le Cheick est membre de plusieurs associations nationales et internationales d’ulémas et d’érudits islamiques. « Si la religion devrait empêcher quelqu’un de faire de la politique au Niger, personne ne la fera alors car nous sommes tous croyants… », a répondu le Cheick Boureima Abdou Daouda sur les réseaux sociaux, un canal qu’il affectionne beaucoup et qui lui sert de tremplin pour véhiculer ses enseignements religieux. A présent, il va lui falloir descendre au milieu de l’arène politique, un autre monde dont il a déjà commencé à apprécier les règles aussitôt sa surprenante candidature annoncée…
Ikali (actuniger.com)
Commentaires
LE NIGER A TOUT INTERET A NE PAS GLISSER VERS L'ISLAMISME RADICAL AVEC ces barbus COMME TALABANI L'A DIT: IL SUFFIT DE SE REFERER AU FIS ALGERIEN ET AUTRES SENSIBILITES IZALISTES POUR S EN RENDRE COMPTE .
NOUS DEVONS A TOUT PRIX PRESERVER LE PEU DE SERENITE QUI RESTE A CE PAYS ET NE PAS AJOUTER DES ISLAMISTES A L 'EQUATION!
Aujourd'hui je lis dans les r
L'histoire a montr