PDES: un fonds privé d'amorçage de 5 à 10 milliards pour booster la Renaissance
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, a présidé jeudi, 25 octobre 2018, au Palais de la Présidence, une Réunion de Haut Niveau sur la contribution du Secteur Privé au développement économique et social du Niger.
Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, SEM Brigi Rafini, les membres du Gouvernement et plusieurs responsables des structures concernées par le secteur privé ainsi que les opérateurs économiques ont pris part à cette rencontre.
Alma Oumarou, Ministre, Conseiller Spécial du Président de la République a indiqué que le Chef de l’Etat a instruit les participants à cette rencontre de réfléchir sur la manière d’amener le secteur privé nigérien à « apporter sa touche dans le développement socio-économique du Niger notamment dans le cadre du Plan de Développement Economique et Social».
Il ressort des réflexions menées jusqu’ici d’amener le secteur privé à apporter sa contribution à travers un fonds d’investissement privé, a-t-il dit.
Il s’agit pour le Président de la République de voir comment mettre en place un instrument de financement, a-t-il précisé, ajoutant que le secteur privé nigérien aime contribuer dans l’économie nationale mais est confronté au problème de financement.
Les réflexions ont abouti à un schéma qui consiste à ce que ce fonds soit doté d’un capital de 5 milliards à 10 milliards de FCFA, a indiqué M. Alma Oumarou.
Le secteur privé, à titre individuel, s’est engagé avec une participation à concurrence de 500 millions de FCFA par participant, a-t-il annoncé.
Ces montants ne sont pas limitatifs et l’Etat à travers les engagements qu’il prend, va accompagner le secteur privé.
Ainsi, l’Etat s’est engagé à accorder au fonds toutes les facilités qui sont données aux autres secteurs privés, a-t-il dit.
« Ce fonds doit être adossé à des projets concrets surtout dans le secteur agro-industriel car c’est dans l’agriculture que nous avons des avantages comparatifs », a souligné M. Alma Oumarou.
« Nous avons des possibilités au niveau national, il nous manque le financement et l’encadrement », a-t-il affirmé, ajoutant : « Nous avons été instruits de passer de ces études à la concrétisation.»
« Autour du Premier Ministre, il y aura des rencontres avec tous les partenaires des huit régions du Niger et de la diaspora pour que ce fonds soit rapidement réuni et que nous passions au travail, c’est-à-dire participer au développement économique et social du pays », a-t-il conclu.
Commentaires