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Kassoum Mamane Moctar bureau

La Roue de l’Histoire : Monsieur le Ministre, Vous être président du Congrès pour la République CPR-Inganci qui a célébré le 3ème anniversaire de son avènement sur la scène politique le 06 novembre dernier. Après deux ans d’existence, comment se porte votre parti ?

Zeyna commission0

Kassoum Mamane Moctar : L’anniversaire c’est toujours une occasion en dehors de son caractère festif, de faire le bilan et de se projeter pour l’avenir. Notre parti, vous vous rappelez a été créé dans un contexte de redoutables épreuves où nous étions entourés avec des personnes avec qui nous avons partagé beaucoup de choses ; à la tête de la ville de Maradi comme avec certains avec qui j’ai passé un bon moment en 2009 dans le cadre de la société civile et pendant la période de Tazartché.

Après trois (3) ans d’existence, je peux dire, pour répondre à votre question, que le parti se porte bien. Et comme toute œuvre humaine, nous voulons qu’il atteint un certain seuil, pour qu’il soit un grand parti pourquoi pas, être un jour le plus grand parti politique de ce pays. Nous sommes entrain de le construire dans le réalisme.
Malheureusement, comme vous le savez, la vie de notre démocratie a eu beaucoup de ratés au point où il n y a pas ce qu’on voit dans certaines démocratie, dans certains pays où c’est les militants même qui financent, qui participent à la construction du parti et à la prise en charge des campagnes électorales.
Dans ces pays, l’exigence des militants, c’est le programme, c’est comment permettre aux dirigeants de poser un certain nombre d’acte pour l’amélioration de leurs conditions de vie.
Une fois les leaders élus, malheureusement chez nous, l’attente des militants, c’est les nominations, c’est les marchés, c’est surtout ce qu’ils vont gagner. Face à cette situation, où les partis font face à une certaine race des militants qui ne rendent pas la tâche facile aux leaders politiques, du coup tout est perverti, dénaturé dans un contexte de ce genre où ce n’est ni le programme ni l’ambition ni les projets que portent les partis et leurs leaders qui comptent. La politique est devenue dans notre pays, comme si on n’est sur un terrain d’une vente aux enchères. Construire un parti dans ce contexte est quelque chose d’extrêmement difficile. Mais le plus important, c’est la confiance que nous avons en nous-mêmes, nous avons confiance à l’avenir et nous savons que notre jeunesse nous amène à croire et à espérer et Incha Allah nous allons réussir à construire un grand parti.
Au regard de tous ce que je viens d’évoquer, nous sommes obligés d’éviter un certain nombre de pièges. Le premier défi, c’est surtout de créer un parti national, un parti républicain. Car malheureusement en dehors des partis issus de la conférence nationale, aujourd’hui l’histoire a montré que les partis qui résistent à toutes les contingences sont des partis qui sont construits malgré les difficultés sur les bases sûrement nationale et républicaine.
Nous sommes sur la bonne voie et nous parviendrons à asseoir notre parti sur des bases saines et solides.

Votre parti évolue dans la grande coalition dénommée Mouvance pour la Renaissance du Niger (MRN) qui soutient le Programme de Renaissance Acte II du Président Issoufou Mahamadou . Quel jugement portez-vous à cette coalition dans laquelle, selon certains dires, vos partis sont marginalisés ?

Le seul jugement d’abord, c’est notre fierté et notre entière satisfaction d’être aujourd’hui parmi les partis membres de la MRN, car l’objectif et le but de cette coalition, c’est comment aider et soutenir le Président de la République dans la mise en œuvre de son programme, surtout que le peuple nigérien lui a renouvelé sa confiance.
Nous sommes fiers, au regard de ce que le Président de la République et le Gouvernement sont entrain de faire sur le plan sanitaire, éducatif, infrastructure et le combat permanent que le gouvernement mène pour améliorer les conditions de nos populations. Le programme de modernisation des villes qui est une réalité, la question sécurité alimentaire, tout l’effort considérable qui est entrain d’être fait avec l’initiative 3N et une attention particulière permanente du Président de la République sur la question de l’éducation avec toutes les réformes et l’engagement du gouvernement pour aller vers une école de qualité, nous donnent satisfaction.
Il y a aussi la question des routes rurales où à titre illustratif, rien qu’à Maradi, la route Tchadou-Maradi est effective et elle a désenclavé cette localité et ceci est juste un exemple pour citer beaucoup des réalisations faites dans le cadre du programme des modernisations des villes.
Quand on regarde déjà la nomenclature du budget et ce qui est affecté au secteur agricole, il faut se réjouir malgré le piège dans lequel notre pays se trouve dû à sa position géographique. L’effort qui a été fait pour garantir la sécurité de notre peuple, je pense qu’on ne peut qu’avoir un sentiment de fierté et de satisfaction, parce que c’est ça d’abord le plus important.
Malheureusement, il faut noter que ces deux dernières années, le monde fait face à une situation de crise économique. Nous ne sommes pas épargnés. Mais quand on se rend compte de ce que le Président de la République et le Gouvernement se tiennent toujours débout pour y faire face. Rien n’a été abandonné, rien n’a été laissé alors que beaucoup de pays qui ont même d’autres ressources et d’autres potentiels ont abandonné de grands chantiers, leurs ambitions. Mais ici on sent un engagement d’aller de l’avant, de maintenir le cap et je pense que c’est un choix audacieux qui mérite d’être salué. C’est ça d’abord qui compte dans une nation, ce ne sont pas les intérêts individuels des partis ou des leaders qui comptent.

Que répondez-vous aux dires de certaines personnes qui disent que vos partis sont marginalisés au sein de la MRN ?

Ceux qui font ce genre d’appréciations ne sont pas de la mouvance. C’est peut être des opposants ou des gens qui ont choisi d’être proches de l’opposition. Marginalisés par rapport à quoi ? Tous les partis parlementaires sont représentés dans le Gouvernement et ils participent aux prises de décisions. Ce qui compte, c’est est-ce que nous sommes en train d’honorer ce sur quoi le peuple nigérien a élu le Président de la République ? Pour moi c’est ce qui compte.
Tout ce qui est entrain d’être fait par notre peuple, pour notre nation, je pense que c’est ça qui compte. Si on construit une route Madarounfa-Maradi, Tchadoua-Mayahi, si construit le marché dollé de Zinder à hauteur des milliards, je ne vois pas en quoi je vais me sentir marginalisé. Si je vois l’effort permanent du Gouvernement de protéger les populations qui sont souvent exposées à certaines menaces, surtout celles qui vivent au bord du fleuve, c’est notre satisfaction.
Quand je vois les digues souvent qui sont construites, quand je vois aujourd’hui l’hôpital de référence qui est effectif, la réalisation des projets Niamey gnala, je ne vois pas en quoi un citoyen se sentirait marginalisé. Pour moi, c’est ça l’idéal !

Monsieur le Ministre vous êtes à la tête du Ministère de la Jeunesse et des Sports depuis plus d’un an. Quelles sont vos premières impressions dans la gestion de ce département ministériel ?

Je suis très fier, parce que le bilan est déjà positif. Nous sommes arrivés à un moment où l’exercice budgétaire est terminé, malgré tout nous avons engagé beaucoup des réformes. Un des problèmes majeurs de notre sport, c’est le financement car tout est supporté par l’Etat. Nous avons engagé des réflexions avec tous les acteurs pour parler du financement. Car on ne peut pas parler du développement du sport sans financement. Ce conclave nous a permis d’assoir certaines directives que nous sommes en train de mettre en œuvre, notamment la création de l’agence pour le sport, le fonds national du sport qui est déjà effectif à travers la loi des finances 2018.
Nous avons travaillé avec le comité de soutien d’entreprises, le gouvernement a mobilisé beaucoup de ressources qui ont permis à notre pays d’être présent au niveau de certaines compétitions, par exemple au Gabon, aux jeux de la Francophonie, récemment en Inde et surtout d’assurer la formation et l’encadrement de toutes nos équipes. Aujourd’hui le Gouvernement assure la prise en charge du centre de formation de la FENIFOOT, surtout son électricité.
Nous sommes en train d’interner ses enfants afin qu’ils assurent la relève des seniors. Il n’y a pas une formation sportive que nous n’avons pas soutenu financièrement et il n’y a pas une fédération qui n’a pas mérité notre attention et surtout la détermination et la mobilisation du Gouvernement avec son chef, le Premier Ministre Brigi Rafini avec lequel, nous avons réussi à garantir la mobilisation des ressources.
Cette année, ce n’est pas moins d’un milliard qui a été mobilisé pour accompagner les sportifs. Voilà un peu sur ce volet ce que je peux dire.

 

C’est moins d’un mois le championnat de lutte traditionnelle. Où en-êtes-vous avec les Préparatifs ?
Le sabre national, c’est dans moins d’un mois à Zinder, mais je vous disais que parlant de mon département ministériel il n’y a pas le sport, il y aussi le volet jeunesse.
Depuis notre arrivée nous avons engagé des réflexions afin de réactualiser la politique nationale de la jeunesse. Nous avons réussi avec le soutien des partenaires et tous les acteurs de la jeunesse à cette relecture en prenant en compte toutes les exigences de cette politique, parce que l’ancienne politique ne prenait pas en compte un certain nombre d’aspects. Nous avons par exemple, la question démographique, les questions de population et surtout la question de mobilité des jeunes.
Nous avons essayé avec tous les départements ministériels concernés, tous les partenaires d’asseoir maintenant une véritable politique de la jeunesse et engager la restructuration de tous les centres des jeunes et faire, la sécurité des différents centres des jeunes et faire notamment du volet de l’éducation extra scolaire des jeunes nigériens, une réalité. J’avoue qu’à la date d’aujourd’hui, de façon décentralisée, nous sommes en train de rendre ce programme d’insertion et de la prise en charge des enfants qui ont abandonné l’école avant 16 ans une réalité.
Pour revenir à votre question, le sabre national c’est bientôt à Zinder et je vous ai dit que nous avons réussi à organiser celui de Tahoua dans la grande satisfaction des populations nigériennes et toutes les dispositions sont en train d’être prises pour qu’effectivement cette 39ème édition se déroule dans les conditions beaucoup plus meilleures que les éditions précédentes.
Parmi les objectifs assignés au sabre national, c’est renforcer la cohésion nationale, l’unité nationale, et le thème de cette 39ème édition est aussi dédié à la jeunesse pour sa participation à la consolidation de l’unité nationale. Nous allons travailler pour que ça soit cette consolidation de l’unité nationale et que la participation de la jeunesse aux atteintes des objectifs de la renaissance soit une réalité à travers ce rassemblement.
Toutes les dispositions sont prises sur les plans financier, matériel et organisationnel pour que, Incha Allah, le rendez-vous de Zinder réponde aux attentes du peuple.

Il y a quelques semaines vous avez dissout la Fenilutte. Peut-on savoir les raisons de cette grave décision ?

Ce qui nous a motivé, c’est d’abord le dysfonctionnement du comité exécutif de la FENILUTTE qui a connu un bicéphalisme pendant huit mois. C’était un coup de ciseau à deux têtes, d’un côté l’ancien président de la fédération et de l’autre côté l’ancien vice-président. C’était un spectacle désolant ! C’est un sport assez important qui a l’attention des plus hautes autorités de notre pays. Imaginez, ils ont fait une année morte. Depuis qu’on a quitté le sabre, de Tahoua à aujourd’hui, ils n’ont organisé aucune activité.
Nous sommes malheureusement en train d’être dépassés par d’autres pays, parce qu’aux derniers jeux de la francophonie d’Abidjan nous avons n’avons eu aucune médaille d’or. Ce n’est même pas le Sénégal qui nous menace, c’est des pays qui n’ont même pas des arènes de lutte qui sont en train de nous dépasser.
Devant cette décadence, nous ne pouvons pas rester insensible et ne pas réagir pour le développement du sport. C’est d’abord le rôle du gouvernement, parce que dans tous les cas, ils agissent par délégation. Nous ne pouvons pas accepter que par le comportement de certains acteurs que ce sport soit anéanti. C’est pourquoi nous avons mis un comité national avec des gens très expérimentés qui vont travailler pendant trois ans. Ils vont engager des réformes afin que cette fédération soit assise sur des bases juridiques et institutionnelles durables à l’image du Sénégal, qui lui-même a connu ces genres de situation que nous sommes en train de vivre.
Nous avons connu un comité national qui a travaillé pendant 10 ans. Nous avons pris trois ans, puisque nous estimons que de par l’expertise que ces cadres ont et qu’on a ici au Niger, trois ans c’est largement suffisant pour réformer et au terme passer la main à une fédération crédible.

Le principal syndicat du secteur vous accuse de faire du favoritisme dans les nominations des cadres du Ministère. Que répondez-vous ?

Les syndicats sont dans leur rôle, si c’est réellement ceux du syndicat. Mais je dois dire sur ce qu’ils disent sur ce qu’ils ont écrit, ce qu’ils font, semble-t-il relève d’une tradition d’insulter tous les ministres qui passent. C’est une tradition pour eux.
Je profite de vous journal pour leur dire que le Gouvernement est déterminé à mener les réformes nécessaires pour le rayonnement du sport et de la jeunesse et en ma qualité de responsable politique chargé de conduire ces changements, je le ferais avec toute l’énergie et la volonté requises. Je sais que ce qui les motivent comme je l’ai exprimé à travers d’autres médias, ce n’est pas du syndicat ce n’est pas l’intérêt de leurs militants qu’ils sont en train de défendre et je ne proposerai ni la nomination en conseil des ministres ni à travers des arrêtés ministériels, des gens dont je sais ce qui les anime.
Pour le reste, nous sommes dans une République qui est régie par des lois et règlements qu’il faut scrupuleusement respecter.
Par rapport aux nominations, qu’on dise je nomme mes parents, je nomme les gens de ma région, je pense que toutes les nominations que nous avons faites qui sont passées en conseil des ministres ou qui sont faites par arrêté sont là sur la table, on peut voir qui est mon parent et qui est de ma région.
C’est quand même malheureux que le syndicat par essence qui doit défendre certaines valeurs, divise lui-même ses propres militants pour penser que d’autres nigériens n’ont pas droit à être nommés. Même si c’est des gens sont de même père et de même mères, nous sommes dans une République, s’ils sont méritants nous allons les nommer. Et puis un des critères, on ne nomme que celui à qui on a confiance.
Pour le reste, ce qui compte pour moi, ce n’est pas l’appréciation des syndicats, c’est la confiance dont j’ai été investie par le Président de la République et le Premier Ministre, c’est leur appréciation sur la mission qui m’a été confiée.

Depuis l’annonce de la nouvelle loi de finance pour le budget général 2018, un tollé s’est levé au niveau de la société civile pour dénoncer cette loi qu’ils qualifient d’impopulaire. Que dites-vous ?
Qu’elle soit une opposition de la société civile ou l’opposition à travers des partis politiques, elle est dans son rôle. Ils n’ont pas voté le programme le Président de la République Issoufou Mahamadou, ils l’ont combattu. C’est le peuple nigérien qui a voté le programme et élu le Président Issoufou et c’est ça qu’il est en train de mettre en œuvre. C’est pourquoi je peux dire, à la limite, tous ceux qui critiquent la loi des finances ou se versent dans des injures abjectes et insultes gratuites à l’égard du Président de la république et des institutions, c’est de la mauvaise foi et pour d’autres, ils refusent la volonté de Allah Soubhanahou Wataallah, ils refusent la volonté de Dieu. Le pouvoir, c’est Dieu qui le donne et les élections sont derrières nous. On a cette mauvaise habitude de refuser qu’il y a un temps pour faire la politique et un temps pour faire le consensus national construire notre pays.
Je pense qu’ils savent que toutes les mesures prises n’ont rien d’impopulaires. Soit, certains le font parce qu’ils ignorent le contenu de la loi des finances et d’autres le font par mauvaise foi et certains autres parce qu’ils ne sont pas d’accord avec la volonté de Dieu. C’est eux qui sont marginaux, c’est eux qui sont impopulaires.
Nous sommes une centaine, les partis de la majorité et aujourd’hui, sur l’ensemble des partis parlementaires, il n’y a que deux partis qui sont à l’opposition. Tous les autres sont dans la majorité. Pour la plupart nous avons été candidats aux élections présidentielles et c’est des nigériens qui nous ont fait confiance et qui nous ont demandé de soutenir le Président Issoufou Mahamadou au second tour. Je prends par exemple le MNSD qui était 3ème, aujourd’hui, il accompagne le Président de la République.
Il faut chercher peut-être d’autres mots, c’est une loi très populaire. Je sais que la construction d’un pays demande souvent des réformes et des réformes demandent des sacrifices et que nous sommes conscients de ce que nous faisons au niveau du gouvernement, au niveau de la MRN et nous soutenons avec la dernière énergie cette loi de finances. Et tous ce qui va être entrepris par le gouvernement en termes de réformes parce qu’à terme, c’est comment préparer le devenir de notre pays, parce que tout ce qu’on nous donne provient de l’extérieur, c’est l’argent des contribuables des autres pays. Donc aujourd’hui, le Président de la République est déterminé, dans le cadre de la renaissance, à construire une nation digne et nous sommes derrière lui.
A la limite beaucoup d’acteurs qui contestent ces réformes c’est des ovnis. Ils n’ont personne derrière eux, l’écrasante majorité de la population est avec le Président de la République et avec le Gouvernement. Nous sommes dans une démocratie, il est permis à tout un chacun d’exprimer son point de vue dans la limite de ses pouvoirs. La société civile et l’opposition qui s’opposent sont dans leur rôle, mais ce qui est déplorable, ce sont les écarts de langage, les injures et les mots dont aucune éducation ne peut accepter. Mais le Président de la République, au-delà de ses qualités humaines, a aussi de par la Constitution la responsabilité d’unir, de créer des conditions pour que les Nigériens regardent dans la même direction.
D’ailleurs, ils savent qu’ils sont minoritaires au niveau de la population et au niveau du parlement tout ce qu’ils disent n’a aucune chance de prospérer.

Interview réalisée par Ibrahim Moussa

Zeyna commission0



Commentaires

4
Mamadou Nakaka
6 années ya
Mais ce ministre r
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3
Ali Omar Marafa
6 années ya
Triste de voir un ministre qui raisonne de cette fa
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6
Ibrahim Zada
6 années ya
Bravo Kassoum, tu es le futur Pr du Niger. Un bon jeune ministre pour changer les mentalit
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4
Sidikou Magagi
6 années ya
J'esp
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1
Balkissa de Maradi
6 années ya
La jeunesse ne croit plus en toi, tu nous as trahit. Vaut mieux encore ces vieux que toi
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1
Niger
6 années ya
[quote name="Ibrahim Zada"]Bravo Kassoum, tu es le futur Pr du Niger. Un bon jeune ministre pour changer les mentalit
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