GABON : Le président Issoufou médiateur de l’UA à Libreville?
L’information n’a pas encore été officiellement confirmée par l’Union africaine (UA) mais de sources diplomatiques concordantes, c’est finalement le président Issoufou Mahamadou qui accompagnerait son homologue sénégalais Macky Sall à Libreville, comme médiateurs commis par l’organisation continentale dans la crise postélectorale que traverse actuellement le Gabon.
Les deux chefs d’Etats devraient arriver ce jeudi à Libreville et pourraient être rejoints par le président tchadien, Idriss Déby, actuel président en exercice de l’UA.
Dans un premier temps, c’est le président congolais Denis Sassou N’Guesso qui a été annoncé en compagnie de Macky Sall afin d’essayer de trouver une solution à la crise qui oppose Ali Bongo et Jean Ping. La présence d’un autre chef d’Etat de la sous région n’est également pas à exclure d’après notre source qui nous a toutefois confirmé que, « des contacts étaient déjà établie avec la présidence nigérienne dans le cadre de cette médiation africaine ».
Le porte-parole de l’Union africaine Enoh Eben a reconnu, quelques heures plutôt, que « les consultations sont toujours en cours entre les membres de l’Union africaine, la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) et des personnalités politiques gabonaises, pour déterminer la mission ainsi que la composition exacte de la délégation.
Dans un communiqué rendu public, le mardi 5 septembre, l’UA a fait part de sa disposition à envoyer au Gabon, « une mission de haut niveau composée de chefs d’Etat africains, accompagnés de hauts responsables de la Commission de l’Union africaine et des Nations unies».
La mission se rendra à Libreville « dès que les conditions d’une telle visite seront réunies » a précisé la Commission de l’UA dans un communiqué.
La situation est toujours tendue au Gabon et en dépit de la relative accalmie de ces dernières heures, elle pourrait dégénérer en fonction de l’évolution des évènements. En attendant le verdict de la Cour Constitutionnelle, les deux camps continuent à se disputer la victoire du scrutin présidentiel du 27 Août 2016.
Les heurts qui ont suivis la proclamation, le 31 août 2016, des résultats provisoires de l’élection présidentielle ont occasionné plusieurs morts.
A.Y.Barma (Actuniger.com)
Commentaires
La pr
Les BlANCS ont vraiment raison de nous prendre pour ds moutons, sinon certaines choses sont inimaginables
Pardon dites lui de ne pas aller s il connait la honte!!!