Mahamadou Issoufou, président du Niger : « Moi, je tiens mes promesses »
A six mois de l’élection présidentielle, le président nigérien a accordé un entretien à Jeune Afrique. Il répond aux attaques de l’opposition qui critique son bilan et l’accuse d’instrumentaliser la commission électorale pour s’assurer la victoire en 2016.
Mahamadou Issoufou le dit sans ambages : pour lui, l’opposition fait preuve de mauvaise foi, aucun de ses griefs n’est justifié. « Je n’ai l’intention ni de modifier la composition de la Ceni [Commission électorale nationale indépendante, ndlr], ni d’interférer dans ses décisions. » Issoufou dit espérer voir l’opposition revenir à la raison et aller aux élections conformément au calendrier établi par la Ceni. À la mi-août, une trentaine de partis d’opposition nigériens et des ONG se sont réunis en un Front patriotique et républicain et ont dénoncé le calendrier électoral. Leurs leaders reprochent au pouvoir de vouloir les diviser et les corrompre.
Issoufou, lui, ne veut pas être jugé à l’aune « des petits groupes qui s’agitent à Niamey ». « J’ai un programme, je le mets en œuvre. Et les Nigériens le savent. Ceux qui me critiquent aujourd’hui n’en ont aucun. »
Protéger le Niger de Boko Haram
L’une de ses plus belles réussites, estime-t-il, c’est le maintien de la paix au Niger, en dépit de la situation au Mali et en Libye, et malgré, surtout, les agressions de Boko Haram. « Parce que nous avons fait le nécessaire pour mettre les forces de défense et de sécurité en situation de remplir leur mission de protection. » Il promet : « On gagnera cette guerre, cela ne fait aucun doute. »
À ceux qui lui reprochent la présence de troupes françaises et américaines sur le sol nigérien, il rétorque : « Entre deux maux, il faut choisir le moindre. Le moindre, c’est d’avoir des alliés qui puissent nous permettre d’assurer notre sécurité. »
Jeune Afrique
Commentaires
*** Ing
A partir d'avril 2016 Inchallah, MI alias Charlie aura suffisament de temps libre pour s'adonner a son sport favori: marcher et insulter le Messenger d'Allah (sallallah aleyhou salam) a Paris a longueur de journees.
Marcher le matin le midi et le soir si il veut dans les rues de Paris. Sauf si ses amis colons francais avec qui il s'est associer pour insulter la dignite de 1,4 milliards de musulmans lui refuse le visa. On sait jamais! ce sera pas la premiere fois avec des colons completement deboussouler en chute libre dans les affaires du monde. Voir cas de Kaddafi et son "ami" sarkozy dont il avait financer la campagne a hauteur de 20milions de $
telle qu'une banane dont on jette la peau a la poubelle qu'on a fini avec.
Deux trafiquants proches du pr