Situation politique au Mali : l’opposition nigérienne apporte son soutien au peuple malien
Message de soutien de I’Opposition politique nigérienne au peuple malien frère suite aux derniers événements survenus au Mali
Message de soutien de I’Opposition politique nigérienne au peuple malien frère suite aux derniers événements survenus au Mali
Le Conseil des ministres s’est réuni ce jour, mercredi 26 août 2020, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur Issoufou Mahamadou, Président de la République, Président du Conseil des ministres.
Les deux ailes qui se disputent la direction du MODEN/FA Lumana de l’opposant Hama Amadou ont décidé d’enterrer la hache de guerre à l’occasion d’une réunion du bureau politique national du parti de ce lundi 24 août 2020 au siège de Zabarkan. Le secrétaire général du parti, Malam Sani Maman, a confirmé à l’issue de la réunion qui s’est déroulée en présence du président par intérim, Oumarou Noma, ainsi que des autres membres du bureau politique national, que la page de la crise est désormais tournée.
Le coordinateur départemental du PNDS Tarraya de Malbaza, dans la région de Tahoua, Ousmane Idi Ango, a quitté le parti comme l’ont confirmé plusieurs de ses désormais « ex-camarades ». Officiellement, le comité exécutif et sa fédération n’ont pas encore fait cas et au sein du parti rose on tente même de minimiser le départ de l’ancien DG de la SONIDEP, actuellement à la tête de la CDC, et qui est très populaire dans la circonscription où il fut brillamment élu député lors des dernières législatives.
Le Rassemblement des Patriotes pour le Développement (RPD-Bazara) a tenu son congrès constitutif les samedi 22 dimanche 23 août 2020 à Maradi. C’est l’ancien journaliste Yahouza Sadissou Na Madobi qui a été élu président national du nouveau parti. L’actuel ministre de l’Enseignement supérieur qui a quitté le RSD Gaskiya, il y a quelques mois pour lancer son parti.
Lors du Sommet extraordinaire d’urgence des Chefs d’Etat sur le Mali de ce jeudi 20 Août, deux positions se sont clairement distinguées sur la démarche à suivre pour faire respecter les textes de la CEDEAO et dissuader une bonne fois pour toutes les soldats à tenter les coups de force contre des présidents élus : les « radicaux » qui sont partisans de la manière forte à l’image des présidents ivoirien ADO et nigérian Buhari, ainsi que les modérés comme le béninois Talon et dans une moindre mesure, le sénégalais Macky Sall, qui ont plaidé pour un assouplissement des sanctions surtout économiques. Au final, les chefs d’Etat ont plutôt privilégié une solution intermédiaire, une manière de temporiser et de doser la riposte en fonction de l’évolution de la situation …
Les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), se sont réunis en Sommet extraordinaire d’urgence ce jeudi 20 août 2020 par visioconférence, sous la présidence du chef de l’Etat du Niger, SEM. Mahamadou Issoufou, Président en exercice de l’organisation régionale. Au menu principal du Sommet, la situation qui prévaut au Mali suite au renversement du régime du président IBK, le mardi 18 Août 2020, par une junte militaire. A l’issue de leur concertation, les Chefs d’Etat ont adopté une série de résolutions sur le cas malien mais aussi sur la situation qui prévaut dans d’autres pays de la région et qui sont résumées dans le communiqué final ayant sanctionné le Final.
En application de l’article 73 de la Constitution, le Premier Ministre a reçu du Président de la République, une délégation de pouvoirs pour la présidence d’un Conseil des Ministres.
A l’issue de leur Sommet extraordinaire sur le Mali qui s’est tenu ce jeudi 20 août par visioconférence, les chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO ont réitéré les décisions et sanctions déjà prises le 18 août dernier suite à la prise de pouvoir par les militaires. Dans le discours de clôture qu’il a prononcé, le président nigérien Issoufou Mahamadou, président en exercice de l’organisation a déclaré que les chefs d’Etat « dénient catégoriquement toute forme de légitimité aux militaires putschistes et exigent le rétablissement immédiat de l’ordre constitutionnel ». Tout en demandant sa libération immédiate ainsi que des membres de son gouvernement, la CEDEAO a aussi demandé « le rétablissement du Président Ibrahim Boubacar Kéita en tant que Président de la République, conformément aux dispositions constitutionnelles de son pays ».
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