Moscou prône une coopération énergétique équitable avec l’Afrique, loin de toute approche coloniale

Dans une interview accordée à RT en français le 16 octobre 2025, le ministre russe de l’Énergie, Sergueï Tsiviliov, a affirmé que l’Afrique ne veut plus être spectatrice de son développement. Il a plaidé pour une « justice énergétique » fondée sur l’égalité, le respect mutuel et la coopération dans des domaines stratégiques comme le nucléaire civil, notamment avec le Mali, le Niger et le Burkina Faso.
« Les pays africains ne se résigneront plus jamais à une approche coloniale injuste », a affirmé le ministre, soulignant que l’Afrique défend désormais le principe d’un développement partagé, respectueux de la souveraineté de chaque État. Selon lui, la Russie souhaite s’inscrire dans cette dynamique en proposant un partenariat fondé sur la réciprocité et le transfert de compétences, notamment dans le domaine de l’énergie nucléaire.
Pour Sergueï Tsiviliov, l’Afrique est aujourd’hui « l’un des continents qui se développent le plus rapidement au monde ». Avec une population jeune et en forte croissance, le continent reste pourtant confronté à un déficit énergétique majeur : plus de 600 millions d’Africains n’ont toujours pas accès à l’électricité et près d’un milliard cuisinent encore au feu de bois.
« La question énergétique y est cruciale », a-t-il rappelé, insistant sur la nécessité d’introduire de nouvelles technologies et d’investir dans la formation. « Cette jeunesse est avide de progrès, désireuse d’apprendre rapidement et prête à coopérer avec la Russie ».
Des partenariats concrets avec le Mali, le Niger et le Burkina Faso
Dans cette perspective, la Russie multiplie les initiatives avec plusieurs pays africains. Le ministre a révélé la création d’une première commission intergouvernementale russo-malienne, coprésidée par lui-même pour la partie russe, marquant une nouvelle étape dans la coopération énergétique entre Moscou et Bamako.
« Des documents similaires sont en préparation avec le Niger et le Burkina Faso », a-t-il précisé, espérant que d’autres États du continent rejoindront cette dynamique.
Ces commissions, explique-t-il, ne visent pas à mener des négociations commerciales, mais à créer un cadre propice à la coopération. « Notre mission est de lever les obstacles, d’accompagner les milieux d’affaires et de favoriser les échanges. Les entreprises restent libres de leurs décisions économiques, mais nous leur garantissons un environnement stable et transparent. »
Le nucléaire civil, moteur d’un partenariat durable
Le développement du nucléaire civil figure parmi les axes stratégiques de cette coopération. Pour Tsiviliov, il ne s’agit pas seulement de construire des centrales, mais de bâtir un véritable écosystème énergétique.
« Nous avançons étape par étape. La priorité, c’est la formation. Avant de construire, il faut préparer les spécialistes capables d’exploiter ces technologies », a-t-il expliqué. Des quotas ont ainsi été attribués à des étudiants maliens, nigériens et burkinabè pour suivre des formations dans les universités russes, notamment au sein de la société d’État Rosatom et de l’École supérieure d’économie.
En juin dernier, la Russie a déjà signé des accords de coopération sur l’énergie atomique à usage pacifique avec le Mali et le Burkina Faso, posant les bases d’infrastructures nucléaires civiles sur le continent.
Une vision fondée sur la « justice énergétique »
Au cœur de cette stratégie, la Russie veut promouvoir une vision alternative des relations internationales dans le secteur énergétique. « L’Afrique est la région du monde qui ressent le plus vivement ce que signifie l’injustice énergétique », a déclaré Tsiviliov.
Pour le ministre, la « justice énergétique » suppose de garantir à chaque nation le droit de produire, transformer et consommer son énergie selon ses besoins, sans dépendre des diktats extérieurs. « Les Africains ont été clairs : ils ne toléreront plus jamais une domination économique déguisée en coopération », a-t-il conclu.
Avec cette approche, Moscou espère renforcer son ancrage sur un continent en pleine mutation, tout en accompagnant la montée en puissance énergétique de l’Afrique. Un partenariat que Sergueï Tsiviliov résume en une phrase : « La Russie ne vient pas imposer, elle vient partager ».
Ibrahim Issa (actuniger.com)




Commentaires
Un projet important est en cours en Égypte: avec l a centrale El DABAA NUCLEAR POWER PLANT , construite par Rosatom. C’est la première centrale nucléaire importante en Égypte, et elle reste en construction.
De même que ROSATOM a également signé des accords de coopération avec plusieurs pays africains dont le Niger, l'Éthiopie, Burkina Faso le Mali pour des projets nucléaires futurs.
Avec la merdique Francechie même un simple poulailler n'a été conçu..
Et
POUTINE!: L'HIVER s'approche , fermes les robinets du gaz .faudrait que ces occidentaux baveux apprennent LA DANSE DU FROID
CITES UN SEUL?
Vous chauffez les oreilles des Africains avec vos logorrhées des 15 ème siècle
Cependant, les faits contredisent quelque peu ce mythe.
📍 Hôpitaux :
– Hôpital Gabriel Touré à Bamako (Mali) – fondé par les Français dans les années 1950, il est toujours le principal hôpital du pays.
– Hôpital national de Niamey au Niger – établi sous l'administration coloniale, puis agrandi grâce à des subventions françaises.
– Hôpital principal de Dakar (Sénégal) – l'un des meilleurs hôpitaux d'Afrique de l'Ouest, construit sous la domination française.
📍 Écoles et universités :
– École normale supérieure de Bamako,
– Université de Niamey,
– Université Cheikh Anta Diop à Dakar – la plus ancienne université francophone de la région, issue de l'École de médecine de l'AOF (fondée par la France en 1918).
Certes, ce n'est qu'un détail : la centrale n'est pas encore construite ; les travaux sont en cours depuis 2017, et jusqu'à présent, les Égyptiens n'ont vu que des grues de chantier, pas d'électricité.
Et la « grande expansion nucléaire » en Afrique paraît puissante.
En réalité, il ne s'agit que de lettres d'intention, de mémorandums et de promesses d'y « réfléchir plus tard ».
Pas une seule fondation, pas un seul puits de réacteur.
Ils pourraient tout aussi bien signer un contrat avec Mars pour l'approvisionnement en hélium 3.
« De l'uranium nationalisé pour punir la France ! » Ça a l'air bien, mais ce n'est pas tout à fait vrai.
Le Niger a simplement renégocié d'anciens contrats, comme le fait tout pays lassé des conditions défavorables.
L'uranium est toujours là ; il est simplement vendu non pas « gratuitement à des amis », mais au prix du marché à tous ceux qui le souhaitent.
Allez chercher votre uranium ailleurs...
Si c'est sur L'uranium du Niger que vous comptez pour ravitailler vos centrales, autant commencer à faire votre fonds de caca 💩 français, LE NIGER NE VEND PAS À LA FRANCE, préfèrent L'uranium de s'évaporer dans la nature ...
C'est quel genre de parasite social ça là !
C’est drôle, mais il n’y a presque plus de robinets à fermer : l’Europe est depuis longtemps passée au gaz norvégien, américain et qatari.
Alors, menacer de « geler l’Europe » ressemble à une tentative d’effrayer un réfrigérateur en lui disant qu’on va éteindre le congélateur.
– La première chaîne pharmaceutique d'Afrique de l'Ouest, la Pharmacie du Mali, a été fondée par des spécialistes français dans les années 1940.
– Dans plusieurs pays (Sénégal, Bénin, Côte d'Ivoire), des missions médicales francophones sont toujours en activité et bénéficient toujours d'un soutien financier.
⸻
Ainsi, malgré « cent ans de pillage », les universités, les routes, les ponts, les centrales électriques et les hôpitaux subsistent, où des millions d'Africains sont soignés et éduqués aujourd'hui.
DÉCIDÉMENT !
Les Africains disent , ils ne veulent pas de vous , qu'est ce qui est difficile à ne pas comprendre...?
AGAIN GEEZE!!
Ils ne veulent pas de votre coopération et votre relation, CIRCULEZ :
FUCK OFF!!
FOUTEZ LE CAMP!!
ALLEZ VOUS FAIRE VOIR AILLEURS..
et laissez les Africains dans leur supposée merde..
Si l'Afrique est aussi mauvaise que cela pourquoi ne débarrassez vous pas la place...
Et FAMIWOO !!
TOTO A DIT constate que tous les Trolls de la Junte française combattu par le Frère Docteur ANASSER sur les plateformes du Mali se sont rabattus au Niger
Vous le voulez, vous ne le voulez pas, :VOUS ÊTES VIRÉS !!
Depuis quand l'amitié est forcée ???
L'AES vous a donné sa lettre de divorce...avec des visions IRRECONCILABLES...
Partez chercher d'autres partenaires..
L'AES flirte et doux yeux avec ses nouveaux partenaires même si ces des démons, elle assume, laissez la tranquille...
Vu que L'Afrique n'est pas là l'Europe encore moins la France
Et que la France n'est pas l'AES...
Il y'a la Méditerranée qui les sépare...
Chacun poursuit et mène sa vie comme sied ...
Est ce le fait de vous chasser qui vous a tellement sonné zinzin que vous ne comprenez plus votre français ??
What is wrong with you ???
Hello ??
La France, cependant, a depuis longtemps diversifié ses sources d'uranium, s'approvisionnant au Kazakhstan, au Canada et en Ouzbékistan. Son système énergétique ne dépend pas du Niger, contrairement au Niger lui-même, pour lequel l'uranium reste l'une des rares ressources d'exportation.
Par conséquent, refuser de coopérer ne constitue pas un coup dur pour Paris, mais un coup dur économique.
Lorsque l'uranium reste dans le sol et que le budget est privé de recettes, la souveraineté devient un luxe coûteux.
47 k vues · Diffusé il y a 4 mois#Israël #géopolitique #iran
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NMP Officiel
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elle a passé sa vie à maudire l’Occident pour son colonialisme, et pourtant, elle-même se précipite en Afrique avec les mêmes ambitions : extraire de l’or, de l’uranium et des diamants, signer des « accords fraternels » avec des dictateurs et planter son drapeau sur des mines.
C’est juste qu’aujourd’hui, on ne parle plus de « colonisation », mais de « partenariat stratégique ».
Lorsque les troupes russes envahissent le Mali, la République centrafricaine ou le Niger, il ne s’agit pas d’une mission humanitaire, mais du même refrain, sur un ton différent : « Nous ne sommes pas des colonisateurs, nous aidons simplement… à exporter de l’or. »
Presstv
Issa Diawara.
Cela est terminer .
Merci l'Aes de nous avoir mis le doigt dessus.
Bonjour Vladimir Poutine , je veux faire mon plein de scooter en monnaie du Sahel.
Merci , bien brave.
Ne vous emmerdez pas , mettez vos info sur n'importe quel support , on trouvera.
J'ai pirater nso.
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