Présidentielle 2025 : le RHDP intronise Ouattara pour un quatrième mandat, mais le suspense reste entier
Le suspense reste entier en Côte d’Ivoire. À quatre mois de la présidentielle prévue le 25 octobre 2025, le président Alassane Ouattara, au pouvoir depuis 2011, a été officiellement désigné candidat par son parti, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP). Pourtant, le principal intéressé n’a pas encore confirmé s’il briguera un quatrième mandat.
La désignation a eu lieu ce samedi à Abidjan, lors d’un congrès national du parti au pouvoir, présidé par Patrick Achi, ancien Premier ministre et président du congrès. Devant des milliers de militants rassemblés sous haute tension politique, la proposition de candidature d’Alassane Ouattara a été adoptée par acclamation.
« Je soumets à l’approbation du congrès la désignation du président Alassane Ouattara comme candidat du RHDP aux élections d’octobre 2025 », a déclaré Patrick Achi, sous un tonnerre de « ADO, ADO, ADO », le surnom populaire du chef de l’État.
Une investiture sans confirmation
Absent physiquement du congrès du 21 juin, Alassane Ouattara devrait s’exprimer dimanche 22 juin lors d’un grand meeting au stade d’Ebimpé, hautement symbolique, puisqu’il fut le théâtre du sacre ivoirien lors de la CAN 2024. C’est à cette occasion que le président pourrait lever le voile sur ses intentions.
Âgé de 83 ans, Ouattara n’a cessé d’alimenter le suspense depuis des mois, laissant entendre en janvier dernier qu’il était encore « désireux de servir son pays ». Mais jusqu’ici, aucune annonce formelle de candidature n’a été faite, ce qui entretient un flou calculé sur l’échiquier politique ivoirien.
Un climat politique sous pression
Cette désignation intervient dans un climat tendu, marqué par l’exclusion de plusieurs figures de l’opposition du scrutin présidentiel à venir, suite à des décisions de justice controversées. Pour beaucoup d’observateurs, la probable candidature de Ouattara dans un tel contexte risque de raviver les tensions et fragiliser davantage le jeu démocratique ivoirien.
Du côté du RHDP, l’unanimité semble acquise : des meetings ont été organisés ces dernières semaines dans toutes les régions du pays pour exhorter le président sortant à se représenter. Son nouveau mandat à la tête du parti, obtenu lors de ce même congrès, renforce encore son statut d’homme fort du régime.
Si Alassane Ouattara acceptait l’investiture, ce serait sa quatrième participation à une présidentielle, après sa première élection en 2010, puis ses réélections en 2015 et 2020. Ce quatrième mandat poserait à nouveau la question de la limitation des mandats présidentiels, un sujet déjà contesté en 2020, après la réforme constitutionnelle.
La décision finale du chef de l’État est désormais attendue avec fébrilité, alors que le RHDP, galvanisé, affiche sa mobilisation totale.
Commentaires
Quand TOTO A DIT partage :
Du 9 au 11 juillet 2025, le président américain Donald Trump, de retour à la Maison Blanche, réunira cinq chefs d’État africains à Washington pour un sommet de haut niveau consacré aux enjeux économiques, sécuritaires et géopolitiques. Une rencontre majeure, marquant un tournant dans la diplomatie américaine sur le continent, mais à laquelle la Côte d’Ivoire n’a pas été conviée, selon une information exclusive du média Africa Intelligence
Parmi les dirigeants invités figurent le président sénégalais BASSIROU DIOMAYE FAYE, le Libérien JOSEPH BOAKAI, le Gabonais BRICE CLOTAIRE OLIGUI NGUEMA, le MAURITANIEN MOHAMED OULD GHAZOUANI et le Bissau-Guinéen Umaro Sissoco Embaló
Tous ont été personnellement contactés par l’administration Trump,
A suivre
qui veut faire de cette rencontre le « premier événement majeur consacré à l’Afrique » depuis le début de ce nouveau mandat.
Le grand absent de ce sommet reste Alassane Ouattara, président de la Côte d’Ivoire, dont le pays est pourtant considéré comme un pilier économique et sécuritaire en Afrique de l’Ouest. Cette non-invitation suscite des interrogations tant au niveau diplomatique que politique.
Selon Africa Intelligence, cette mise à l’écart s’expliquerait par « le climat politique incertain à l’approche de la présidentielle ivoirienne prévue en octobre 2025 ». Le média évoque notamment « le flou autour d’une nouvelle candidature d’Alassane Ouattara, après trois mandats à la tête de l’État, et l’élimination de plusieurs opposants de la course électorale » comme facteurs d’inquiétude pour Washington. Des préoccupations qui porteraient sur la crédibilité et l’inclusivité du scrutin à venir.
Washington suit la situation de près
Face à cette inquiétude croissante, une délégation gouvernementale ivoirienne serait attendue dans la capitale américaine dans les prochains jours. Objectif : rassurer les autorités américaines sur le déroulement transparent et démocratique du processus électoral en Côte d’Ivoire. Une démarche qui révèle la sensibilité des relations bilatérales entre les deux pays, à un moment crucial.
Piloté par le Département d’État américain, ce sommet abordera plusieurs dossiers clés :tels que la coopération économique et la diplomatie commerciale, l’accès aux minerais stratégiques face à la montée en puissance de la Chine; la lutte contre l’insécurité et les groupes djihadistes dans la bande sahélo-saharienne;
ainsi que le réalignement stratégique de Washington face à l’influence grandissante de Moscou et Pékin en Afrique.
Ce rendez-vous s’inscrit dans une volonté affirmée de Donald Trump de repositionner les États-Unis comme partenaire incontournable sur le continent africain, en misant sur une approche sélective et bilatérale. L’exclusion de la Côte d’Ivoire, en dépit de son poids régional, est perçue comme un signal fort envoyé par Washington. Elle traduit un certain malaise vis-à-vis de la gouvernance ivoirienne et met en lumière les exigences de la diplomatie américaine en matière de stabilité démocratique et d’État de droit.
À trois mois d’un scrutin présidentiel décisif, cette absence pourrait peser lourd dans la balance diplomatique et isoler davantage Abidjan sur la scène internationale, si aucune clarification politique n’intervient rapidement.
SEULEMENT TOTO A DIT ignore les critères de sélection et invitation à DC de TRUMP , un EMBALO ou un NGUEMA au détriment de MOKGWEETSI MASISI du Botswana et PRADEEP ROOPUN
De Maurice dont leur gouvernance globalement stable sont régulièrement cités comme des exemples de bonne gestion en Afrique.
TOTO A DIT dit donc ces deux pays Botswana et Maurice sont plus autonomes dans leur gestion économique et dépendant moins des fameuses aides internationales , prisées des autres pays qui en font même un mode de gouvernance et planification...
Pourquoi ne sont ils invités laisse TOTO A DIT perplexe qui dit aussi à l'esprit de la constitution des USA , TRUMP même s'en fout royalement de la notion de Democratie ..... Imposant son TRUMPISME.... la gestion par la force