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Sous une chaleur écrasante, près d’un millier de Maliens se sont rassemblés ce samedi devant le Centre international de conférences de Bamako (CICB) pour exprimer leur soutien aux Forces armées maliennes (FAMa) et dénoncer ce qu’ils qualifient d’« acte d’agression » de l’Algérie. Cette mobilisation, initiée par plusieurs organisations de la société civile et de la jeunesse, s’inscrit dans la continuité d’une première manifestation organisée mardi devant l’ambassade d’Algérie à Bamako, et intervient dans un contexte de tensions diplomatiques croissantes entre les deux pays voisins, après l’annonce par Bamako de la destruction d’un drone malien par l’Algérie en territoire malien.

 

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Sur la place, des slogans fusent, des pancartes sont brandies. Les drapeaux de l’Alliance des États du Sahel (AES) flottent aux côtés de ceux du Mali. La mobilisation se veut unitaire et pacifique, mais les discours prononcés à la tribune ne cachent pas une colère profonde.
La colère des manifestants trouve son origine dans un incident survenu dans la nuit du 31 mars au 1er avril dernier. Selon les autorités maliennes, un drone des FAMa, engagé dans une opération antiterroriste près de Tinzawatène (région de Kidal), aurait été abattu par les forces algériennes. L’incident a été perçu à Bamako comme une violation de l’intégrité territoriale et un affront inacceptable. Déjà mardi, une centaine de jeunes avaient manifesté devant l’ambassade d’Algérie à Bamako. Le meeting de ce samedi vient amplifier cette contestation populaire.
À l’intérieur de la salle Djéli Baba Sissoko, archicomble, les orateurs se succèdent. Sory Ibrahim Cissé, président du Conseil national de la jeunesse (CNJ), condamne fermement l’acte qu’il qualifie de « provocation » et appelle à « une enquête internationale indépendante pour faire toute la lumière ». Il enjoint également Alger à « respecter les engagements bilatéraux et internationaux ».
Pour renforcer le message, un documentaire intitulé Mali-Algérie, frères de sable et de silence est projeté, retraçant l’histoire de la coopération entre les deux pays depuis les années 1960. Une manière de rappeler que malgré les tensions actuelles, un lien profond existe entre les deux nations, fondé sur une histoire partagée, mais désormais mise à rude épreuve.

Plusieurs voix se sont élevées pour pointer la responsabilité d’Alger dans l’instabilité régionale. Mohamed Kassoum Djiré, membre de la commission d’organisation, a estimé que « le Mali est agressé », tout en précisant que cette mobilisation « n’est pas contre le peuple algérien, mais contre une politique perçue comme ambiguë face au terrorisme ».
Le meeting s’est transformé en tribune pour une jeunesse consciente et déterminée à défendre la souveraineté du Mali. Coumba Yarissy, militante de la société civile, dénonce le rôle trouble de l’Algérie dans le processus de paix. « Depuis l’Accord d’Alger, la paix est restée un mirage. Il est temps de redéfinir nos partenariats, sur la base du respect mutuel », affirme-t-elle.
Aboubacar Sidiki Fomba, membre du Conseil national de Transition, va encore plus loin : « C’est une violation flagrante de la Charte des Nations Unies. Si un État soutient le terrorisme, il devient un État voyou ».
Des rassemblements similaires ont eu lieu dans d'autres régions du Mali, et la diaspora malienne a également exprimé sa désapprobation à travers des déclarations et des marches de solidarité dans plusieurs capitales africaines et européennes.

mobilisation contre Algerie Centre international de conférences de Bamako



Commentaires

0
Mar
Hier
Les danseuses dans les rues !
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1
Casa
Hier
Que les jeunes maliens se préparent à partir au combat (ou à fuir) car l'Azawad va libérer son territoire.
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1
VADIM KIRPITCHENKO
Hier
Bamako aboie. L’Algérie passe. Qu’espéraient-ils, ces officiers sans victoire, ces bureaucrates en treillis, en hurlant à “l’agression” ? Imposer le respect ? Ils n’imposent plus rien, même pas la peur. Le Mali d’aujourd’hui n’est plus un État, c’est un bruit. Un vacarme inutile lancé pour masquer l’odeur du déclin.

Quant au Nord, parlons franchement : il ne leur appartient plus. Il ne leur a jamais appartenu, en vérité. Ils ont cru que l’unité se décrétait par décret, que l’arrogance remplaçait la légitimité. Ils ont oublié que les Touaregs ne plient pas. Nous non plus. Alors qu’ils dénoncent, qu’ils protestent, qu’ils menacent — leur colère est un hommage déguisé.

Nous continuerons à soutenir ceux qu’ils voudraient effacer. Non par charité, mais parce que c’est juste, et parce que c’est stratégique. Et Bamako ? Qu’ils s’étouffent dans leurs illusions. Le monde avance. Eux s’enfoncent.
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