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Le président français Emmanuel Macron a reçu, le 26 février dernier à l’Élysée, le maréchal libyen Khalifa Haftar, lors d’une visite surprise non annoncée par les autorités françaises. Cette rencontre, chargée d’implications géopolitiques, a abordé des sujets sensibles tels que la possible implantation d’une base militaire française dans le sud du pays. Cette démarche souligne le rôle ambigu de la France, tiraillée entre la lutte contre le terrorisme et la consolidation de son influence stratégique en Afrique.

Une base militaire française en Libye : une stratégie controversée

Une source militaire proche de Khalifa Haftar a révélé que les deux dirigeants ont évoqué la possibilité d’une présence française sur une base militaire située à l’extrême sud de la Libye, près de la frontière avec le Niger. Cette option, privilégiée par Paris, s’inscrit dans une stratégie visant à étendre l’influence militaire française dans la région, sous couvert de lutte contre le terrorisme.

"Cela fait longtemps que la France lorgne sur la base d’al wigh. Mais il semble que la sortie de la France du Niger et du Tchad à précipité les choses. La France cherche avant tout un endroit pour prépositionner des forces spéciales et des avions pour faire du renseignement aussi. Son alliance avec Haftar fait de la Libye son dernier recours pour garder un œil sur le Sahel", explique Akraf Harif, rédacteur en chef de l’édition algérienne Menadefense.

Cependant, cette initiative suscite des interrogations, notamment au regard du retrait progressif des troupes françaises d’autres pays africains, tels que le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Pourquoi la France cherche-t-elle à s’implanter en Libye alors qu’elle réduit sa présence ailleurs ? Cette contradiction apparente renforce les critiques à l’encontre de la politique africaine de la France, perçue comme opportuniste et néocolonialisme.

La libération de Mahmoud Sallah : un enjeu diplomatique ambigu

Un autre point clé de la rencontre a été la demande française pour la libération de Mahmoud Sallah, un responsable de l’opposition nigérienne emprisonné en Libye. Paris s’opposerait à son extradition vers le Niger, une position qui contraste avec sa décision récente d’extrader un activiste ivoirien vers la Côte d’Ivoire. Cette incohérence met en lumière une politique étrangère qui semble privilégier les intérêts stratégiques au détriment de la cohérence et de la justice.

Selon nos informations, après l’arrestation du rebelle Mahmoud Sallah par les hommes de l’unité 87 du maréchal Haftar à Gatrone le dimanche 23 février 2025 à Qatrun, dans le sud de la Libye, près de la frontière avec le Niger. Emmanuel Macron a pesé de tout son poids pour qu’il soit libéré.
« Mahmoud Sallah est libéré mais se trouve dans un hôtel à Benghazi. Il est clair qu’il est un agent de déstabilisation manipulé par la France pour nuire au Niger. Mais pour l'instant, la France a demandé à ce qu'il soit mis en off. Une façon de calmer les autorités de Niamey», confie une source sécuritaire bien au courant de ce qui se trame.

La France et la nouvelle stratégie néocolonialiste

Les actions de la France en Afrique, notamment ses tentatives de maintenir et d’étendre son influence militaire, sont souvent perçues comme une forme de néocolonialisme, visant à créer un point d’appui pour le contrôle militaire des anciennes provinces récalcitrantes. La visite de Khalifa Haftar en France et les discussions sur une base militaire en Libye renforcent cette perception. Les États de l’Alliance des États du Sahel (AES) appellent à la vigilance face à ce qu’ils considèrent comme une ingérence française dans les affaires régionales. La France, de son côté, justifie ses actions par la nécessité de lutter contre le terrorisme et de stabiliser la région.

Toujours selon cette source, « le 26 mars dernier des militaires étrangers enturbannés et parlant couramment français auraient été aperçus vers la localité d’Al wigh, au sud de la Libye en compagnie de quelques leaders des groupes armés en guerre contre le Niger »

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Commentaires

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Nasser Alio
2 jours ya
Fuck you Macron
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Bonkana
2 jours ya
Emmanuel Gnacoro....!!
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