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Armel Sayo 


L’arrestation fracassante d’Armel Sayo, ancien ministre centrafricain et chef de guerre, à l’aéroport de Douala le 17 janvier dernier, a mis au jour un réseau trouble impliquant des responsables français dans une tentative de déstabilisation de la République centrafricaine (RCA). Les preuves saisies révèlent une machination bien huilée : un coup d’État, des financements occultes et des complicités au plus haut niveau.

Arrêté alors qu’il s’apprêtait à embarquer pour la France, Armel Sayo, fondateur du groupe armé CMSPR, bénéficie depuis d’une protection consulaire empêchant son extradition vers la RCA. Pourtant, les enquêteurs camerounais ont exhumé des preuves accablantes : correspondances, contrats de financement et même des plans de gouvernement post-putsch.

Memo besoin Armel Sayo


Parmi les pièces à conviction, une lettre adressée à Laurent Wauquiez, député français, datée du 9 octobre 2024, dans laquelle Sayo remercie l’élu pour son aide dans l’organisation d’une rencontre avec l’ancien président Nicolas Sarkozy. Des billets d’avion confirment qu’une entrevue a bien eu lieu à Lyon en novembre dernier.

 

Les documents extraits de son téléphone dévoilent des présentations où Sayo se présente comme "chef du gouvernement de transition et futur président", avec des projets de réformes déjà discutés, selon lui, avec des représentants de l’Union européenne. Plus troublant encore : un contrat de 47 millions de dollars conclu le 11 janvier 2025 avec le mercenaire Akhmat Adoudou Absakin, stipulant un paiement après l’accession au pouvoir de Sayo.

 

Contrat Engagement CMSPR


Une autre lettre, signée par Petit Delfin Kotto du COSCIPAC, appelle explicitement Sayo à "entrer à Bangui et renverser le président Touadéra". La préparation du coup d’État semble avoir été en phase active.

Document Petit Delphin Kotto

Les investigations révèlent aussi les noms de Michael Gros, ancien militaire français, et de Jacqueline Randon, juriste, impliqués dans le soutien au CMSPR. Ces éléments relancent les accusations récurrentes d’ingérence française en RCA, malgré les dénégations officielles de Paris. Cette affaire rappelle étrangement le cas de Martin Joseph Figueira, détenu en mai 2024 pour soutien à des groupes armés. La Centrafrique, meurtrie par des années de conflits, semble toujours en proie aux manœuvres d’acteurs étrangers.



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