Guinée-Bissau : les médiateurs de la CEDEAO quittent le pays après des menaces d’expulsion d’Umaro Sissoco Embalo, leur ancien président
Ironie de l’histoire : l’ex-président en exercice de la CEDEAO entre en conflit avec l’organisation qu’il a autrefois dirigée. Les médiateurs de la Communauté Économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) ont quitté précipitamment la Guinée-Bissau après avoir été confrontés à des menaces d'expulsion émanant du président de la République Umaru Sissoco Embalo. Selon un communiqué signé par Bagudu Hirse, le chef de la mission, la délégation a été contrainte de partir le 1er mars, après avoir préparé un projet d'accord sur la tenue des élections législatives et présidentielles dans le pays.
Arrivés à Bissau le 21 février, les médiateurs avaient pour mission de résoudre les divergences profondes entre le gouvernement et l'opposition sur la fin du mandat d'Embalo. Ils ont travaillé sur une feuille de route qui devait fixer une date consensuelle pour les élections, tout en impliquant tous les acteurs politiques et les parties prenantes. Le projet d'accord a été entamé avec les discussions sur les échéances électorales, mais n'a pas pu aboutir à un consensus avant leur départ précipité.
Le communiqué des médiateurs indique que ces derniers ont commencé à présenter leur proposition aux différentes parties impliquées. Cependant, aucune précision n'a été donnée sur les détails de ce projet, qui visait à garantir la transparence et la crédibilité du processus électoral.
Les tensions sont montées après que le président Embalo, qui se trouvait en déplacement à l'étranger, a menacé d'expulser les médiateurs, obligeant la délégation à quitter le pays de manière inopinée. La présidence bissau-guinéenne n’a pas encore réagi publiquement à cet incident, laissant planer une incertitude sur l'avenir du dialogue politique dans le pays.
Le chef de l’État, qui a dissous deux fois le Parlement depuis 2020, estime qu’il peut rester au pouvoir jusqu’au 4 septembre. L’opposition, quant à elle, affirme que son mandat prend fin le 27 février. Cet imbroglio plonge le pays dans une crise politique profonde.
Dimanche 23 février, Embalo a finalement annoncé que les élections présidentielle et législatives se tiendraient le 30 novembre. Selon l’opposition, cette décision est une manœuvre pour gagner du temps, alors que le président voit ses soutiens s’effriter au cours de son mandat.
Après avoir déclaré qu’ils ne reconnaîtraient plus la légitimité du pouvoir à partir du 27 février, les grands partis d’opposition ont appelé les citoyens à un mouvement de grève et de paralysie du pays.
Cette situation marque un tournant dans les efforts diplomatiques régionaux pour résoudre la crise politique qui secoue la Guinée-Bissau. En effet, la mission de la CEDEAO, qui s'était rendue sur place pour faciliter le dialogue entre le pouvoir et l'opposition, semble avoir échoué à apaiser les tensions, avec un président prêt à repousser toute tentative de médiation.
Commentaires
Où sont elles ces tchaley tchaley mangeurs spécialistes de Gari et de attieké , déployez vos troupes car le patin Umbalo affirme remettre les compteurs à zéro , tripatouiller la constitution, s'agripper au pouvoir , faire du Tazartchè,
N'est ce pas un coup d'état constitutionnel et qu'est ce qui différencie un coup d'état Militaire d'un tripatouillage constitutionnel de N mandats bonus illégaux à l'exemple du vieux connard de Ouattara , Umbalo et Talon à ne pas exclure ???
Quand TOTO A DIT partage....:
Le président Umaro Sissoco Embaló veut briguer un nouveau mandat. Alors qu’il avait annoncé qu’il ne serait pas candidat, le président sortant opère un rétropédalage spectaculaire.
La situation politique est tendue en Guinée-Bissau. Les formations politiques de l’opposition
A suivre
s’insurgent depuis que le président de la République a décidé de prolonger son mandat en cours. Dans la foulée, il a expulsé une délégation de la CEDEAO venue s’entretenir avec la classe politique en prélude aux élections prochaines.
Dans un article mis en ligne ce lundi, Jeune Afrique rapporte que le président Umaro Sissoco Embaló sera candidat à sa réélection. Dans un entretien accordé au média, le président sortant a “affirmé qu’il sera bien candidat à sa succession en 2025”.
Une annonce surprenante qui contredit les propositions tenues en septembre dernier par le même président. À l’époque, il avait déclaré qu’il ne serait pas candidat, suivant les conseils de son épouse.
“Je ne serai pas candidat en 2025. Mon épouse m’a conseillé de ne pas me présenter. Je respecte donc ses conseils”, avait-il affirmé.
Par ailleurs, il avait également exprimé son inquiétude à l’idée de voir l’un de ses farouches
opposants lui succéder. “Mais je peux vous garantir que ce ne sera ni Domingos Simões Pereira, ni Nuno Nabiam, ni Braima Camara qui me remplaceront. C’est une autre personne, meilleure que nous, qui me remplacera. C’est ce que mérite la Guinée-Bissau”, avait-il indiqué.
Et à TOTO A DIT de se demander l'embargo sera t il décrété contre ce pays , les médicaments pour les malades seront ils interdits , l'entrée des commodités alimentaire seront coupées comme le zèle et idiotie furent appliqués contre le Niger par ces chiens de garde édentés sur instruction de leur maître pédé Macroshit de Macron ????
La confédération de l'AES ne pipe mot et ne fait que vous regardez