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vehicule MINUSCA endomage

Un nouvel accident impliquant un véhicule de la Mission des Nations unies en République centrafricaine (MINUSCA) a une fois de plus mis en lumière les tensions croissantes entre les forces de maintien de la paix de l'ONU et la population locale. Ce mercredi, un véhicule blindé de la MINUSCA est entré en collision avec un camion porte-conteneurs camerounais vide, stationné sur le bord de la route à Bambari, alors qu'il se rendait à Bangui. Si les dégâts matériels sont principalement concentrés sur le véhicule de l'ONU, l'incident relance le débat sur la responsabilité et l'impunité du personnel de la MINUSCA.

Selon les rapports de police sur place, le camion a subi des dommages mineurs, tandis que le véhicule blindé de la MINUSCA a été gravement endommagé, avec un rétroviseur cassé, des fissures et des rayures visibles sur sa carrosserie. Les autorités ont confirmé que l'accident était dû à une erreur du conducteur de la MINUSCA, qui a percuté le camion stationné. Cependant, les circonstances exactes de l'accident restent floues : fatigue, ivresse ou simple négligence ? Les rapports ne fournissent aucune précision sur l'état du conducteur au moment des faits.
Cet incident s'ajoute à une longue liste d'accidents impliquant le personnel de la MINUSCA, souvent accusé de conduite dangereuse, d'excès de vitesse, de non-respect du code de la route, voire de conduite en état d'ébriété. Ces comportements récurrents ont poussé les citoyens de Bambari et d'autres régions du pays à exprimer leur frustration, parfois de manière violente. En 2020, un accident mortel impliquant un véhicule de l'ONU avait provoqué des émeutes, conduisant des centaines de citoyens à attaquer une base de la MINUSCA après la mort d'un civil.
Aujourd'hui, la colère gronde à nouveau. Les habitants dénoncent l'impunité dont bénéficie le personnel de la MINUSCA, qui semble échapper systématiquement à toute poursuite judiciaire, même lorsque des vies sont perdues ou des biens endommagés. "Nous en avons assez de ces accidents qui ne sont jamais sanctionnés. Les conducteurs de la MINUSCA roulent comme si les routes leur appartenaient, sans aucun respect pour nous, les Centrafricains", témoigne un habitant de Bambari, sous couvert d'anonymat.
Si les accidents mortels font parfois la une des médias, la majorité des incidents – souvent moins graves mais tout aussi fréquents – passent sous silence. Blessures, dommages matériels et traumatismes subis par les civils et les motocyclistes sont rarement documentés, et encore moins sanctionnés. Cette opacité nourrit un sentiment d'injustice et de mépris parmi la population, qui estime que les droits des victimes sont systématiquement ignorés.
"Les citoyens centrafricains sont las de cette impunité. Chaque accident non résolu, chaque conducteur non sanctionné, renforce leur sentiment que la MINUSCA est là pour servir ses propres intérêts, et non pour protéger les populations", explique un observateur local.
Un appel à l'action
Face à cette situation explosive, les appels se multiplient pour que les autorités centrafricaines et les responsables de la MINUSCA prennent des mesures concrètes. Les citoyens exigent que les conducteurs responsables d'accidents soient tenus légalement responsables et que des procédures disciplinaires soient mises en place pour éviter de nouveaux incidents. "Il est temps que la MINUSCA rende des comptes. Nous ne pouvons plus accepter que nos vies soient mises en danger par ceux qui sont censés nous protéger", lance une militante des droits de l'homme à Bangui.
Alors que la tension monte dans les rues de Bambari, la question reste en suspens : la MINUSCA parviendra-t-elle à rétablir la confiance avec la population centrafricaine, ou ces incidents répétés finiront-ils par saper définitivement sa légitimité dans le pays ? Une chose est sûre : sans une réponse ferme et transparente, la colère des citoyens risque de dégénérer en un conflit ouvert, mettant en péril la mission même de la MINUSCA en République centrafricaine.



Commentaires

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TOTO A DIT
2 jours ya
La Minusca peut aller prêter mainte forte à l'Ukraine quelque part là bas...
Ces machins de l'ONU ( Monusco , Minusma ,Minusca) n'ont jamais RÈGLE un problème partout ils sont , si ce n'est créé plus de bordel :
Plus de 25 ans de présence de la Monusco au Congo a t il ramèné.la sécurité justifiant sa présence là bas ?

au contraire plus de 250 mouvements rebelles existent , des groupes armés créés par l'exterieur pour entretenir l'insécurité et les déplacements , Quand les compagnies étrangères en font les bouchées doubles en pillant les ressources du Congo ...

Savez vous nononstant le fait que l'on parle d'insécurité au Congo , il y a plus de traffics aériens plus que n'importe ailleurs en Afrique ..
Qu'est ce qui est embarqué , débarqué , seuls ces dits partenaires pyromanes pompiers le savent .

De leur Minusma au Sahel , quelqu'un disant venir combattre le terrorisme qu'il fait avec.des caterpillar, crânes et autres ?
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