Conflit Russie-Ukraine : Donald Trump désigne le général Keith Kellogg comme émissaire pour imposer une "paix par la force"
Le président élu des États-Unis, Donald Trump, a annoncé la nomination de l’ancien général Keith Kellogg comme émissaire spécial pour l’Ukraine et la Russie, affirmant sa volonté de "mettre fin au conflit" et de garantir "la paix par la force". Cette décision, révélée le 27 novembre via son réseau Truth Social, reflète les priorités de politique étrangère que le futur locataire de la Maison-Blanche compte défendre dès son investiture prévue le 20 janvier 2025.
Une figure de confiance pour une mission délicate
Keith Kellogg, général à la retraite et proche conseiller de Trump depuis son premier mandat, avait brièvement présidé le Conseil de sécurité nationale. Il a également publié en avril dernier une note stratégique pour l’America First Policy Institute, exposant une approche controversée pour résoudre le conflit russo-ukrainien. Parmi ses propositions : conditionner toute aide militaire américaine à des négociations de paix entre Kiev et Moscou et reporter l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, afin de convaincre Vladimir Poutine de participer aux pourparlers.
Trump, fidèle à son style direct, a salué cette nomination en déclarant : "Il est avec moi depuis le début ! Ensemble, nous rendrons l’Amérique et le monde sûrs à nouveau !".
Un engagement de campagne audacieux
Tout au long de sa campagne électorale, Trump a promis à plusieurs reprises de mettre fin à la guerre en Ukraine dans un délai de 24 heures, sans jamais dévoiler les détails de son plan. En septembre dernier, il se vantait de détenir un "plan précis" pour résoudre le conflit, qu’il préférait garder secret, ajoutant qu’il voulait avant tout arrêter "la perte de vies humaines".
Cette nomination marque un pas concret vers la réalisation de cet engagement, bien que les contours de la stratégie de Trump restent flous. Selon les déclarations de Kellogg, il semble que la diplomatie américaine sous Trump cherchera à imposer des concessions aux deux parties pour parvenir à un accord, un processus qui s’annonce complexe au vu des enjeux territoriaux et politiques.
Un contexte international de plus en plus tendu
L’annonce intervient dans un contexte où le conflit a pris une tournure dangereuse. L’utilisation de missiles européens sur le territoire russe et les menaces nucléaires brandies par Moscou exacerbent les tensions internationales. La guerre, qui dure depuis près de trois ans, continue de coûter des milliers de vies et de mobiliser des milliards de dollars d’aides militaires, un point que Trump n’a cessé de critiquer.
L’ancien président a régulièrement dénoncé le soutien financier "illimité" de Washington à l’Ukraine, préférant une approche qu’il qualifie de "pragmatique", centrée sur des négociations rapides et la réduction des dépenses américaines à l’étranger.
Une mission semée d’incertitudes
Si la nomination de Keith Kellogg reflète une volonté de changement dans la gestion de la crise ukrainienne, elle soulève également de nombreuses questions. Les Ukrainiens accepteront-ils des compromis territoriaux en échange d’une paix négociée ? La Russie est-elle prête à céder sur ses ambitions stratégiques ? Enfin, la communauté internationale, notamment l’Union européenne, soutiendra-t-elle une démarche perçue comme un recul face à Moscou ?
Donald Trump et son émissaire devront naviguer ces défis pour concrétiser leur ambition de "paix par la force". Leur succès ou échec pourrait redéfinir durablement le paysage géopolitique mondial.
En attendant, la communauté internationale reste suspendue à l’investiture de Trump, espérant que sa promesse de ramener la paix se traduira en actes concrets, au bénéfice de millions de vies impactées par ce conflit dévastateur.
Commentaires
TOTO A DIT espère que ceux là que TRUMP traiter de Têtes de merde dirigeants de pays de merde , vont prendre conscience et faire amende honorable pour montrer qu'ils sont là pour servir leur pays et non se servir en volant et aller cacher leur butin dans des banques offshore qu'ils n'auront pas le temps de profiter